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 INSIÍCTHS  COLÉOPTÈRES.  
 d.lalé  au  cùlé  inlerae  Un  simple  vide  sulurai  iiuliq.ic  la  place  de  l'écussoii. 
   Les  mâles  dilTèrenl  beaueoup  de  leurs  femelles  par  les  proéminences, 
   en  foi-me  de  cornes,  de  la  tête  et  du  corselet,  mais  les  longueurs  
 respectives  des  pattes  sont  identiques.  
 Plusieurs  grandes  et  belles  espèces  de Bousiers  ou  Copris  de  Fabrieius,  
 propres  au  nouveau  continent,  et  plus  particnlièrenient  à  ses  contrées  
 équinoxiales,  composent  ce  sous-genre,  (l)  
 LES  BOUSIERS  jn-oprcuieiu  dits  
 (COPRIS.  Geoff.,  Fab.  -  So„ra/,a.„s.  Lin.)  
 (IM.Sgtó,  lia.3.)  
 Ne  comprennent  plus  maintenant  que  ceux  dont  les  antennes  se  terminent  
 par  une  massue  à  trois  feuillets  {«) ;  dont  les  qualre  jambes  postérieures  
 sont  fortement  dilatées  et  tronquées  il  leur  e.\trémilé;  qui  n'ont  
 m  écusson  ni  vide  à  sa  place;  dont  le  corps  est  toujours  épais,  et  diffère,  
 en  dessus,  selon  les  sexes ;  et  qui  ont  les  palpes  labiaux  composés  de  trois  
 articles  distincts,  dont  le  premier  plus  grand,  presque  cylindrique,  point  
 dilaté  au  c6té  interne, (i)  
 Les  plus  grandes  espèces  habitent  les  contrées  de  l'Afrique  et  des  
 Indes  orientales,  situées  entre  les  tropiques  ou  dans  leur  voisinage.  
 On  trouve  ti-ès  communément  en  Europe  le  fi.  ¿„«„¡Vo  (c) (S. l,maris.  
 Lin.;  Oliv., Md., y, 36),  qui  est  long  de  huit  lignes,  noir,  très  luisant,  
 avec  la  téte  échancrée  au  bord  antérieur,  portant  une  corne  élevée,  
 plus  longue  et  pointue  dans  le  mùle,  courte  et  tronquée  dans  la  femelle  
 (S. cmargiiiaùis,  Oliv., ibid.,  viii,  64).  Le  corselet  est  tronqué  en  devant, 
   avec  une  corne  de  chaque  cùlé.  Lès  étuis  sont  profondément  
 striés.  (3)  
 (i) Ilïd.,  article Phanée,  et surloLl  l'ouvrage  
 de  M.  Mac Leay  fils, inlitiilé HoT.i;  
 eulomolog.,  I,  pars  i,  p.  124,  Il  y  rapporte  
 les  Scarabées suivaus  d'Olivier  : ¿s/- 
 Ucosiis, lancifer, Jasius, Mimas, Bulze/jut,  
 feslivus, camïfex,  elc.  
 (2)  Les  Copr'ts : ^iilciwr, Ilamadijas ,  
 Miilas, gigas, bucepiiahis, molossus, liispanus, 
   ncmetrhws,  itemcstrinut:, sahoeus,  
 facitiii,  e tc. ,  de  Fabr ieius  ; YAtancinis Tmalus  
 de M.  Fiscbcr  (Enlom.  de  ta  liuss.,  I,  
 vin,  r,  2) est un Copris.  
 («)l'l.3ç)ii<, Cg. 3«.  (4)  IM. 3aÍÚ,  Cg. id.  
 (»)  l>i. 3,jW..  Ile  3.  
 l'AMILLE  DES  LAMELLICORNES.  2!>ï  
 .iiiisi  que  les  Lamellicornes  des  sections  suivantes,  les  derniers  Coprophages  
 ont  Ions  les  pieds  insérés  h  égale  distance  les  uns  des  autres,  et  
 un  écusson  très  distinct.  Les  palpes  labiaux  sont  glabres  ou  peu  velus,avec  
 le  troisième  et  dernier  article  plus  grand  ou  plus  long  au  moins  que  les  
 prècedcns.  Les élytrcs  en%eloppent  entièrement  le pourtour  de  l'abdomen,  
 ou  lui  forment  une  voûte,  caractère  qui  les  rapproche  des  scarabéides  de  
 la  seclion  suivante.  Ces  insectes  ont  d'aillein-s  les  plus  grands  rapports,  
 quant  aux  antennes  et  aux  patles,  avec  ceux  du  sons-genre  précédent;  
 mais  les  différences  sexuelles  sont  moins  prononcées,  et  ne  consistent  
 souvent  qu'en  de  simples  petiles  eminences,  en  forme  de  tubercules.  Tous  
 ces  Coprophqges  sont  d'ailleurs  de  petite  taille.  Plnsicurs  espèces  paraissent  
 dès  les  premiers  jours  du  printemps.  Ils  composent  deux  sous-genres.  
 LES  APIIODIES.  
 (APHOWUS.  Illig.,  Fab.—Sraraioeî/s.  Lin.  ; Geoff. — Cojiris.  Oliv.)  
 (PI  39 Sù,  Ilg.4.)  
 Le  dernier  article  des  palpes  est  cylindrique  («;;  celui  des  labiaux  est  
 un  peu  plus  grêle  que  les  précédens,  ou  du  moins  pas  plus  gros.  Les  
 mâchoires  n'ont  point  au  c6té  interne  d'appendice  ou  de  lobe  corné  et  
 denté  (¿).  Le  corps  est  rarement  court,  avec  l'abdomen  très  bombé,  et  
 lorsqu'il  offre  ces  caractères,  le  corselet  n'est  point  sillonné  transversalement. 
   
 L'A. du fumier (c) 'S. fimelarius,  Lin.;  Panz.,  Faun.  insect.  Germ.,  
 .  XXXI, 2),  long  de  trois  lignes,  noir,  avec  les  étuis  et  une  tache  de  chaque  
 côté  du  corselet,  fauves;  trois  tubercules  sur  la  tète;  des  stries  
 ponctuées  sur  les  élytres.  (1)  
 LES  PSAMMODIES.  
 iPSAMMODlUS.  Gyll.)  
 (H.  3.ji,.,no.5.)  
 Dont  le  dernier  article  des  palpes  est  presque  ovalairc,  et  le  plus  long  
 et  le  pins  épais  de  tous,  et  dont  le  lobe  interne  des  mâchoires  est  corné  
 (i) roj-ez Sclioenli,  Sjnon.  iiistíc.,  I,  i,  p. 6(5; l'ail/..,  Ind.  eiitom., p.  7.  
 Í»)  l'L3<)4i.<, rif. 4»  .  (4)  1>I. 39/.«,  Ilg. 4"  
 (<•)  l'I.  3çi Kt, fig.  4  
 îf  iir.  
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