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 Oílíi  1NSECTHS  (-.OI.IÌOPTÙRES.  
 el.  d ivisé  en  tleiix  dents  (»).  I.c  corps  esl  court,  nvec  le  corselet  sillonne  
 t r a n s v e r s a l e m e n t  et  l 'abdomen  renfle.  (1)  
 C e  sous-genre  nous  conduit  naturellement  au  premier  de  la  section  
 s u i v a n t e ,  celle  des  ARÉKICOLES  {Areniml!,.  Ces  scarabéides  sont ,  avec  les  
 A p h o d i e s  et  les  Psainmodles,  les  seuls  dont  les  el.vtres  recouvrent  entièr 
 e m e n t  l'exlrêmilé  postérieure  de  l'abdomen  ,  de  sorte  fjue  l'anus  tísl  cac 
 h é ;  mais  plusieurs  caractères  les  distin^'uent  de  ceux-ci.  Le  labre  est,  
 c o r i a c e ,  c l  d éborde  le  plus  souvent  le  chaperon.  Les  uiandibules  sont  corn 
 é e s ,  ordinairement  saillantes  et  arquées  {h).  L e  lobe  ierminaiit  les  mhc 
 h o i r e s  est  droi t  et  point  courbé  en  dedans.  Le  troisième  et  dernier  article  
 d e s  palpes  labiaux  est  toujours  très  distinct,  et  presque  aussi  long  au  
 m o i n s  que  le  précédent.  Quelques-uns  exceptés,  les  antennes  sont  comp 
 o s é e s  de  dix  ou  onze  articles.  
 Ces  coléoptèi-es  Tiveni  aussi  de  líente,  creusent  des  trous  profonds  dans  
 la  terre,  volent  plus  spécialement  le  soir,  après  le  coucher  du  soleil,  el  
 c o n t r e f o n t  les  morts,  lorsqu'on  les  prend  à  la  main.  M.  Léon  Dufour  
 n o u s  apprend  quo  le  canal  digestif  des  Géotrupes,  l'un  des  principaux  
 s o u s - g e n r e s  de  cette  section,  S.  un  peu  moins  d'étendue  que  celui  des  
 Copris,  et  que  le  ventricule  cliililique  n'offre  aucun  vestige  de  papilles  
 (Annal ,  des  se.  natur. ,  III.  p.  234).  
 Ici  {Geolnipidfs,  Mae  L.)  la  lèvre  est  ierminée  par  deux  lobes  ou  lang 
 u e t t e s  saillantes  (c);  les  mandibules  sont  généralement  saillantes  et  
 a r q u é e s ;  le  labre  est  en  tout  ou  en  partie  découvert;  les  antennes  sont  
 c o m p o s é e s ,  dans  le  plus  g rand  nombre,  de  onze  articles  (rfj.  Le  corps  est  
 n o i r  ou  rougeâtre,  avec  les  é lylrcs  lisses  ou  simplement  striées.  Les  mâles  
 o n t  le  plus  souvent  des  saillies  en  forme  de  cornes,  ou  diffèrent  extcrieu- 
 (i)  Je  n'y  rapporle  que  le  Psammodius  
 xuldcollis  de M.  Gyllenhat  (Ins.cl.  Siiec.,  
 I,  p,  g).  Les  autres'pspèccs,  In  piemioii'  
 exce|née  [voyez  -€g'ia(u),  .soul  de  vrais  
 A|>hodie-s.  ^oies  rEii<;jclo|H'(!iu  iiicihod.,  
 ariit  te  Psammoclie.  
 Le  genre  i-.urARiF.  [Enparia],  établi  dan.s  
 rEiicjclo|)édie  mét!)odique,  par  MM.  Lepeletier  
 ul Scrville,  apparlieiit,  .sans auciii»  
 doule,  il celte  scelioD  ;  mais  comme  ils  ne  
 l'onl  poiiil  .signalé  complélemeut,  cl  que  je  
 («)  l'I.  39/./..  flg. 5.  
 's:  ''I  
 _irai  point  TU l'espèce  scrvaiil  de type,  je ne  
 piii.s  assigner  sa  pince.  Selon  (nix.  les rôto.s  
 de  lii  léte  seul  dilatés,  cl  Ibrmonl  un  rHangle. 
   Les  angles  postérioiirs  ilii  eor.iclet  sont  
 échanerés, et les angles liuméi-anx ties clytres  
 sont  protoDgés  en  «vanl,  en  manière  de  
 pointe.  La  .seule  espèce  indiquée  est  ['£•  
 manvn  IcasUifiea).  Ces caraclùrcsel  la couleur  
 même me iont  siMipeonuer que ce genre  
 e,''!  u-ès  voisin  "de  celui  i\'£itrfsicr/iv  de  
 M.  Dalmaii,  «iont nous avous parle,  
 (/')  t'i.  iig,  ()7.  
 {'l)  l't.  ia.  li^  
 FAMII.LE  DES  LAMELt.tCOH^'ES.  2 9 S>  
 r e m e n t ,  par  d'autres  caractères,  des  individus  de  l 'autre  sexe.  Ces  insectes  
 s e  nourrissent  plus  par t i cul ièremeni  de  matières  excrémenlitielles.  
 Les  uns  ont  neuf  articles  aux  antennes,  [a)  
 I.ES  yEGIALIES  
 ( i E G l A U A .  Latr.  -  Ajjhiidiu^.  Pab  )  
 (IM.  3;)Î(>, fig. (i.)  
 O n t l e  labre  très  court,  transversal,  il  peine  apparent ,  entier;  les  mand 
 i b u l e s  terminées  e n  pointe  bifide  ( i );  le  lobe  interne  des  mâchoires  corné  
 e t  bidenté;  le  coi-ps  court ,  renl lé,  avec  le  corselet  transversal  et  l'abdomen  
 g i b b e u x ;  les  quatre  jambes  postérieures  épaisses,  incisées,  et  dont  les  
 d e u x  dernières  terminées  par  deux  éperons  comprimes,  presque  elliptiq 
 u e s ,  ou  en  forme  de  spatule  ;  les  deux  antérieures  n'ont  point  de  dent  au  
 c ô t é  interne;  les  cuisses  postérieures  sont  plus  fortes.(l)  
 LES  CUIRONS  
 (CHIRON.  Mac  L.  —  Diosotm/s.  Uahn.  —  Synodcmlron.  Fab.)  
 (Pl.  39  tó.  Cg.  7.)  
 S e  rapprochent  par  la  massue  des  antennes,  plutôt  semi  peclinée  que  
 f e u i l l e t é e  (c),  des  LameUicornes  de  la  seconde  tribu,  et  y  ont  en  effet  été  
 p l a c é s  par  M.  Mac  Leay  fils  ;  ma i s  ils  appart iennent ,  par  l'ensemble  des  
 a u t r e s  caractères,  à  la  présent e  section.  Leur  labre  est  ent ièrement  découv 
 e r t ,  grand,  cilié  et  quadr identé(4.  Leurs  mandibules  sont  robustes,  en  
 f o r m e  de  triangle  al longé,  avec  deux  dents  a u  côté  interne  (.)•  Les  deux  
 l o b e s  maxillaires  sont  coriaces  et  inermes.  Le  corps  est  étroit,  allongé,  
 p r e s q u e  cylindrique,  avec  le  corselet  longitudinal,  séparé  de  l'abdomen  
 p a r  un  profond  étranglement;  l'abdomen  allongé,  et  les  jambes  antér 
 i e u r e s  larges,  digitées,  et  munies,  au  côl é  interne,  à  la  suite  de  l'éperon,  
 d ' u n e  dent  soyeuse  au  bonl{f).  Les  cuisses  ont  une  forme  lenticulaire,  et  
 (I}  Psammodiusarenaùus,  Gytl., Iiisecl.  
 Sliec.,  I,  pag.  f>;  Scaraboeus  glohosits,  
 («)  Pl.  3ç,iii,  %.  64,  •;«•  
 (c)  Pl.  39 ¿¿t,  ag.  7  a.  
 M  Pl.  394«,  lig.  
 Pan/..,  Faun,  insect.  Germ.,  XXXVII,  i  
 Apiiodius  (trmanm,  Fal).  
 (J)  PI.  JgSii.lig.  
 (</) PI.  Z^bis,  fig.  
 (/)  PI. 39,  fig.  7 J.  
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