
 
		INSECTES  COLÉOVTÈKES.  
 Celles  OÙ les  trois  derniers  seuls  forment  la  massue,  et  dont  les  préeéilens  
 sont  presque  en  forme  de  cône  renversé,  sans  saillie  interne  in),  
 e o i n p o s e n t  le  g e n r e  COXÈLE  {Coxciiis).  (I)  
 Notre  seconde  tribu  des  Taxicornes,  les  COSSYPHÈNES  
 (Cossyphenes),  est  formée  d'insectes  analogues,  par  la  
 forme générale  du  corps,  aux  Peltïs  de  Fahricius,  à  plusieurs  
 Nitidules  et  Cassides;il  est  ovoïde  ou  subhéniispliérique, 
  débordé  dans  son  pourtour,  par  les  côtés,  dilatés  
 et  aplatis  en  manière  de  limbe  ou  de  marge,  dti  
 corselet  et  des élytres  ; la  tête  est  tantôt  entièrement  cachée  
 sous ce  corselet,  tantôt  reçue  ou  comme  emboîtée  
 dans  une écliancrure  antérieure  de cette  partie du  corps ;  
 le  dernier  article  des  maxillaires  est  plus  grand  que  les  
 précédens  et  en  forme  de  hache.  
 Cette  tribu  se  composera  du  genre  
 DES  COSSYPHES.  
 (cossyPHcs.  Oliv.,  Fab.)  
 l-es nns  ont  le eorps  aplati,  en  forme  de  bouclier,  de  coiisislanee  solide,  
 et  les  antennes  tej-minées  en  une  massue  de  cpiatre  à  cinq  articles  ;  ils  
 sont  propres  à  l'aneien  continent,  ou  bien  à  la  Nouvelle-Hollande.  Tels  
 sont  :  
 (i)  Jliid,,  j).  G;,  Les  Cis  paraissent,  (lana  un  ordre  naturel,  se  rajiproeliiT  de  t  
 insectes.  
 M  Pl.  S„,(ig.  W  Pi.Su.ig.S»,;,.  
 FAMILLE  DES  TAXICOliNES.  
 LES  COSSYPHES  propres,  
 (COSSyPHUS.  Oliv.,  Fab.)  
 (Pl.  5o,  fig.  8.),  
 Dont  le  corselet,  presque  demi-circulaire  ,  ne  présente  antérieurement  
 aucune  échancrure,  et  cache  entièrement  la  tête  ;  dont  les  antennes  sont  
 courtes  et  se  terminent  brusquement  en  une  massue  ovale  de  quatre  articles  
 , la  plupart  transversaux  ;  le  second  de  tous  et  les  su.vans  sont  presque  
 identiques.  («)  
 Ces  insectes  habitent  les  Indes  orientales,  la  partie  raértdtonale  de  
 l'Europe,  et  le  nord  de  l'Afrique. (1)  
 LES  HELEES  
 (HEL^US.  Latr.,  Kirb.)  
 (Pl.  5o, fig. 9.)  
 Ont  la Wte  engagée  dans  une  profonde  échancrure,  ou  dans  une  ouvert 
 u r e  médiane  du  corselet,  et  découverte,  du  moins  en  partie  ,  supérieuvemenl. 
   Les  antennes,  de  la  longueur  au  moins  de  ces  deux  parties  du  corps  
 réunies,  se  terminent  presque  graduellement  en  une  massue  etroile  ,  allongée  
 ,  formée  par  les  cinq  derniers  articles,  dont  le  dernier  ovoide,  et  
 les  précédens  en  forme  de  toupie  ;  le  second  de  tous  est  plus  court  que  le  
 troisième  (i).  Ces  insectes  sont  propres  à  l'Australasie.  (2)  
 Les  autres,  dont  la  tète  est  toujours  découverte  et  simplement  reçue  
 dans  une  entaille  profonde  du  corselet,  ont  le  corps  presque  hémisphérique, 
   bombé,  mou  ou  de  consistance  peu  solide,  le  corselet  très  court,  
 et  les  antennes  presque  de  la  même  grosseur  partout  et  grenues  (c) ;  ils  
 sont  propres  à  l'Amérique  méridionale,  et  ressemblent,  au  premier  coupd 
 ' oe i l ,  aux  Coccinelles  et  à  diverses  espèces  d'Erotyles.  Tels  sont •.  
 (1)Lalr.  ,  Gen.  erusl.  et  insect.,  II  ,  
 11.4.  
 (2)cuv.,  Règne animal, III,  p.  3o],lv,  
 xm,  6;  
 MeloeiiS Hrvwnii  ,  Kirb.,  Linn.  Trans  
 X I I ,  »XIII,  8.  
 («)  PI.  Io. fig. 8»  
 IITSKCIUS..  
 (Í)  Pl.  .ÍO. fig. 9- (c)  Pl.  5o,  llg.  IO.  
 4S  
 • p a i