
 
		nvi  CORRECTIONS  ET  ADDITIONS.  
 ques  grandipalpes,  divisions  évidemment  naturelles,  on  volt  que  les  tarses  
 varient  sexuellement,  et  que  si  Ton  met  en  première  ligne  les  caractères  
 tirés  de  ces  parties,  l'on  pourra  Ibrnier  des  coupes  méthodiques,  il  
 est  vrai,  mais  qui  seront  en  opposition  avec  l'ordi'e  naturel.  
 P.  202.  Sous-genre  LISSOME  ( Ussodes,  Lalr.  ). MM.  Lepeletier  etServille  
 ont  formé  ( Enc-.ycl. méth..  Insect,  x,  594 ) (i),  avec  diverses  espèces  de  tanpins, 
   un  petit  groupe,  composé  de  trois  genres,  et  caractérisé  par  la  présence  
 des  pelotes  prolongées  et  en  forme  de  lobes,  qui  garnissent  le  dessous  
 des  quatre  premiers  articles  des  tarses.  Le  premier  de  ces  genres,  
 celui  de  LISSODE, OU  celui  de  Lissome  de  IVI- Dalman,  est  distingue  des  deux  
 autres,  à  raison  de  ses  antennes  très  rapprochées  ù  leur  base;  elles  sont  
 écartées  entre  elles  dans  les  deux  autres.  Celles  du  genre  TÉTRALOBE  
 (  Telralobus)  sont  flabellées  dans  les  mûles.  Dans  le  troisième  genre,  celui  
 de  PÉRICALLE  ( l'ericalius  ),  elles  sont  simplement  en  scie,  dans  les  deux  
 sexes.  Au  premier  se  rapport e  VBluter  fïaheUicomis  de  Fabricius,  et  dèslors  
 ce  genre  est  un  démembrement  de  celui  que  j'ai  nommé  Hemirhipe  
 (205).  Les  F.later  ligtiats,  suluralis,  fiircatris,  etc.,  du  même  appartiennent  
 au  genre  pérlcalle,  qui  comprendrait  dès-lors  toutes  les  espèces  de  
 celui  que  j'ai  nommé  (¿¿¿£/.)  Clénicère,ào\ï\.  les  tarses  offriraient  le  caractère  
 général  Indiqué  cl-dessus.  
 P.  226.  Les  BiÉLYRES,  ajoutez  : propres.  Le  même  oubli  a  lieu  relativement  
 à  quelques  autres  sous-genres  ; mai s ,  d'après  la  marche  adoptée  dans  
 cet  ouvrage,  il  est  facile  de  le  remarquer  et  d'y  suppléer.  
 P.  287.  « Cette  tribu  répond  au  genre  des  SCARABÉES.  »  En  conservant  à  
 cette  coupe  son  étendue  primitive,  nous  nous  sommes  conformés  à  la  première  
 édition  de  cet  ouvrage;  mais  nous  pensons  que,  quoique  l'on  
 puisse  rejeter  plusieurs  des  genres  établis  dans  ces  derniers  temps,  il  
 en  est  cependant  qu'il  faut  admettre,  et  tels  sont  en  général  ceux  de  Fabricius 
 P.  331.  Sous-genre  TKICHIE.  MM.  Lepelelier  et  Serville  y  ont  établi  
 (Encycl.  méth.)  plusieurs  nouvelles  divisions,  et  dont  quelques-unes  leur  
 paraissent  devoir  former  des  sous  genres  propres.  
 {i)  Nous  regreUons  que  les  limites  de  
 noUe  ouvrage  ne  nous  aient  point  permis  
 tie  donner  un  cxlrail  d'un  grand  nonihrr  
 d'observations  neuves  et  intéressan'es  quo  
 cos  savons  ont  consignées  dans  ce  recueil.  
 CORKECtiONS  ET  ADDITIONS.  ^^ ^  
 P.  3SS,  note  deuxième.  Pclmatopus.  M.  Fischer,  qui  avait  d'abord  désigné  
 ainsi  ce  genre,  sur  ses  planches,  a,  dans  le  texte,  adopté  la  dénomination  
 descoTODES  que  lui  avait  donnée,  avant  lui,  M.  Eschscholtz.  
 P  426.  Je  n'ai  point  mentionné  le genreflAtra«r2« de M.Kirby,  parce  que  
 je  n'ai  point  une  idée  précise  de  ses  caractères.  Je  n'aurais  pu,  dans  un  
 ouvrage  aussi  concis  que  celui-ci,  exposer  toutes  les coupes  génériques  ou  
 sous-génériques  de  M.  Schoenherr,  sans  dépasser  les  limites  qui  m'étaient  
 prescrites.  
 P.  487.  Auprès  des Acanthocines  se  place  le  genre  TAPEIKE ( Tapeina)  de  
 MM.  Lepeletier  et  Serville  ( Encycl.  méth.,  x,  54-5 ).  Les  antennes  des  mâles  
 sont  insérées  à  l'extrémité  postérieure  dun  long  appendice,  qui  naît  
 du  rebord  latéral  du  front,  et  s'étend  transversalement  et  couvre  les  yeux.  
 Toutes  les  espèces  connues  sont  du  Brésil.  
 P.  492.  Tribu  des  LEPTURÈTES.  Les  mêmes  naturalistes  placent  dans  
 cette  tribu  un  genre  qu'ils  ont  établi  ( même  ouvrage,  x,  687 )  sous  le  nom  
 d'EURYPTÈRE  {E7,rj/vtera).  et  qui  serait  distingué  de  tous  ceux  de  cette  
 division  des  longlcornes,  par  le  nombre  des  articles  des  antennes;  il  serait  
 de douze,  au  lieu  de  onze.  Il a pour  type  un  insecte  du  Brésil,  qui  nous  
 est  inconnu.  
 P.  495.  Près  du  sous-genre  sténodère  viennent  ceux  de  niSTÉaiE  ( ZJtV  
 iejiia  ) et  de  COHÉTÈS ( Cometes  ),  établis  aussi  par  eux  ( n i d . ,  x,  4S5).  Leur  
 corselel  est  épineux  ou  tuberculeux  latéralement,  ce  qui  les  éloigne  des  
 slénodères,  dont  les  palpes  sont  d'ailleurs  plus  courts,  et  dont  les  antennes  
 sont  simplement  garnies  d'un  duvet  serré,  et  non  velues,  comme  celles  
 de  ces  deux  sous-genres.  Les  élytres  des  disténies  vont  en  se  rétrécissant, 
   des  angles  huméraux  à  leur  extrémilé,  qui  est  armée  d'une  epine  ;  
 elles  sont  linéaires  et  mutiques  dans  les  cométès.  Les  espèces  de  ces  deux  
 sous-genres  sont  du  Brésil.