
 
		ÔOG  INSECTES  COLÉOPI  ÈUES.  
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 d'épines,  et  qui  n'onl  point  d'ailes.  Le  bord  poslérieur  du  corselet  a ,  de  
 chaque  côté,  une  forteéchaucrure,et  le chaperon est arrondi  par  devant,  (i)  
 Une  troisième  section,  celle  des  XYLOPHILES  iXylophili),  comprendra  
 les Géotrupes  de Fabriciusetquelques-uues  de ses Cétoines.  K'i  l'écussonesl  
 toujours distinct,  et les  élytres  ne  recouvrent  point  l'cxtrémilé  poslérieuro  
 de  l'abdomen.  Les  crochels  des  tarses  de  plusieurs  sont  inégau\.  Les  antennes  
 ont toujour s  dix  articles,  dont  les  trois  derniers  l'oi nient une  massue  
 feuilletée,  et dont  le  feuillet  intermédiaire  n'est jamais  entièrement  caché  
 par  les deux  autres  ou  emboité  [a).  Le  labre  n'esl  point  saillant,  et  son  extrémité  
 antérieure  au  plus  est  découverte.  Les  mandibules  sont  entièrement  
 cornés  et  débordent  latéralement  la  lêle(i).  Les  mâchoires  sont  cornées  
 ou  de  consistance  solide,  droites  et  ordinairement  dentées  (c).  La  
 languette  est  recouverte  par  un  menton  de  forme  ovoïde  ou  triangulaire,  
 rétréci  et tronqué  à  son  extrémité  {d),  dont  les angles  sont  souvent  dilatés.  
 Tous  les  pieds  sont  insérés  à égale  distance  les  uns  des  autres.  
 Une  première  division comprendr a  les Géotrupes de Fabr  icius.  Les  mâles  
 diffèrent  de  leurs  femelles  par  des éuiinences  particulières,  sous  la  forme  
 de  cornes,  des  tubercules,  soit  de  la  tète  ou  du  corselet,  soit  de  ces  deux  
 parties,  et  quelquefois  aussi  par  la  forme  de  la dernière  (c).  Le  chaperon  
 est petit,  triangulaire,  soit  pointu,  soit  tronqué  ou  bidenté  au  bout.  Le  
 labreest  presque  toujours  entièrement  caché.  Ici  les  mâchoires  se  terminent  
 par  un  simple  lobe  coriace,  crustacé,  plus  ou  moins  velu,  sans  dénis;  
 là  elles  sont  entièrement  écailleuses,  vont  en  pointe,  et  n'offrent  qu'un  
 petit  nombre  de  dents,  accompagnées  de  poils.  Le  menton  est  ovoïde  ou  
 non  moins  inslruiteu  Enlomologtc.  M.  Mac  
 Leay  rapporte  au  même  genre  le  Trax.  spimcornîs  
 de  Fab.  
 (i)  Trox  horrieius,  Fab.  ; Mac  L. ,  lloroe  
 ealom,,  I,  i,  p.  tS^.  Les  Trox  de  Fabriciiis  
 ne  changent  point  de  place,  f^oj-es  
 cet  auteur,  Olivier  el  Schoenherr.  
 Les  genres  Cr^-ptodus  et  Ma-chidiiis,  que  
 M.  Mac  Leay  met  dans  sa  famille  des  Trogidoe, 
   immédiatement  après  celui  de  Phoberus, 
   ont  l'extrémité postécieure  de  l'abdomen  
 découverte  ,  et  neuf  articles  aux  antennes, 
   caractères qui  paraissent  les  éloigner  
 du  Trox.  Je  soupçonne  que  les  Moechidies,  
 à  raison  de  la  forme  et  de  l'échancrure  du  
 labre,  et  de  quelques  autres  caractères,  
 avoislnent  les  Méloloollies.  Les  Cryptodes  
 se distinguent  d e  tous  les  autres  Scarabéides  
 par  leur  menton,  qui  recouvre  presque  entièrement  
 la  l)Oucbe  eu  dessous,  et  même  
 par  les  palpes  labiaux,  situés,  ainsi  que  la  
 languette,  derrière  lui.  Ces  deux  genres  
 ont  été  établis  sur  des  insectes de  l'Austrnlasie, 
   i't  quo  je  n'ai  point  vus.  
 (rt)  Pl.  40 ¿w.  flj^.  
 (c)  I>1.  ^o  bis,  lig.  
 (¿)  l»l.  Itobis,  iig,  t t^,  
 {d)  IM.  40 ¿w,  fig.  id.  
 Pl.  40  his,  fig.  1  
 IK  
 FAMILLE  DES  LAMELLICORNES.  
 en  triangle  tronqué.  La  poitrine  n'offre point  de  saillie.  Les  crochets  des  
 tarses  sont  généralement  égaux.  L'écusson  est  petit  ou  moyen-  Les  couleurs  
 tiTent  sur  le noir  ou  sur  le  brun.  
 Tantôt  les  mâchoires  sont  terminées  par  un  lobe  coriace  ou  crustacé,  
 sans  dents,  et  simplement  velu  ou  muni  de  cils  spinuliformes.  
 illËii:  
 LES  ORYCTES.  
 (ORYCTES.  inig.  —  Scaralmns.  Lin.)  
 (IM.  40,  fis.  'o.)  
 Dont les  pieds  différent peu  en  longuenr ,  et dont  les  quatre  jambes  postérieures  
 sont  épaisses,  fortement  incisées  ou  échancrées,  avec  l'extrémité  
 très  évasée,  commeétoilée  dans  plusieurs.  
 VO.  nasicorne  (a) (S. nndcomi::,  Lin.;  Roes.,  II, VI, vu),  long  de  quinze  
 lignes,  d'un  brun  marron  luisant,  avec la  pointe  du  chaperon  tronqué  ;  
 une  corne  conique,  plus  ou  moins  longue,  arquée  en  arrière,  sur  la  
 tête  ;  devant  du  corselet  coupé  obliquement,  avec  trois  d.ents  ou  tubercules  
 à  la  partie  élevée  et  postérieure  de  la  troncature  ;  étuis  lisses.—  
 11 vit,  ainsi  que  sa larve,  dans  les  couches  de  tan.  
 On  trouve,  dans  le  raidi  de  l 'Europe,  une  autre  espèce  (G.  silenus,  
 Fab.;  Oliv.,  col.  I-, 3 , v n i ,  62,  a -c. ) ,  pluSpelile  que  la  précédente,  d'un  
 brun  marron  plus clair;  une  petite  corne,  recourbée  et  pointue,  sur  la  
 tète du  mâle;  une  excavation  profonde au milieu  de son  corselet;  le  dernier  
 article  de  ses deux  tarses  antérieurs  renflé,  avec  deux  crochets  très  
 inégaux;  élytres  finement  et  vaguement  pointillées.  (i)  
 •mp  
 (t)  Ajoutez  los Géotrupes  boas,  rhinoceros, 
   stentor,  etc.,  de  Fabricius.  
 Le  G.  Orphntis  de  M.  Mac  Leay,  établi  
 sur  le  G.  hicolov  de  Fab.,  ne  diiïère  pas  
 du  précédent.  Le  bord  antérieur  du  labre  
 est  saillant  ou  découvert.Les  mâchoires  sont  
 terminées  par  lai  faisceau  de  cils  spinuliformes, 
   iu quc  extérieurement,  avec  un  lobe  
 crustacé,  triangulaire.  La  massue  des  anteunes  
 est  presque  globuleuse.  Son  genre  
 Dasygnathus,  qu'il  place  dans  sa  famille  
 des  Dynastides,  nous  est  inconnu;  mais  
 nous  soupçonnons,  d'après  l'exposition  de  
 ses  caractères,  qu'il  se  rapproche  desprécédens  
 el  du  suivant.  Les  mâchoires  ne  
 sont  point  dentées.  
 (a)  Pl.  40, fig. I  
 INSECTES.