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1 9 4 INSECTES nOLÉOPÏÉKES.
cue dans une cavité du mésosternum dont le corps est
le plus souvent, en tout et en partie, de consistance molle
ou flexible, constituent une seconde section, celle des
ïiALACODERMES {Malacodeimï).
Une troisième et dernière, celle de l i m e - k o i s {^Xylotrogi),
comprendra des serricornes dont le préstcrnimi
n'est point pareillement prolongé à son extrémité postérieure,
mais dont la tête est entièrement à découvert et
séparée du corselet par un étranglement ou espèce de
cou.
Nous diviserons les s t e r n o x e s en deux tribus.
La première, celle des b u p r e s t i d e s [Buprestides), a la
saillie postérieure du présternum aplatie et point ternnnée
en une pointe comprimée latéralement, et simplement
reçue dans une dépression ou dans une échancrure
du mésosternum. Les mandibules se terminent souvent
en une pointe entière ou sans échancrure ni fissure (').
Les angles postérieurs du corselet ne sont point ou très
peu prolongés. Le dernier article des palpes est le plus
souvent presque cylindrique, guère plus gros que les
précédens ('), et globuleux ou ovoide dans les antres.
plupart de ceux des tarses sont communément larges
ou dilatés, et garnis en dessous de pelotes (•)• Ces in-
(a) 1>1. 2g, Ce- ib. li". ( i ) Pl. lig-
(,•) l'I. ig, tg. I f .
FAMILLE DES SERRICORNES. '» S
sectes ne sautent point, caractère qui les distingue
éminemment de ceux de la tribu suivante (lì; ils composent
le genre
BUPRESTE
( b d p h e s t i s ) , de Linnoeus.
La dénomination générique de Richard donnée par Geoffroy
à ces coléoptères, nous annonce la beauté de leur parure.
Plusieurs espèces indigènes et beaucoup d'exotiques,
d'ailleurs remarquables par la grandeur de leur taille, ont
l'éclat de l'or poli sur un fond d'émeraude; dans d'autres,
l'azur brille sur l'or, où sont réunies plusieurs autres couleurs
métalliques. Leur corps, en général, est ovale, un peu plus
large et obtus, ou tronqué en devant, et rétréci en arrière depuis
la base de l'abdomen, qui occupe la plus grande partie
de sa longueur. Les yeux sont ovales, et le corselet est court
et large. L'écusson est petit ou nul. L'extrémité des élytres est
plus ou moins dentée dans un grand nombre. Les pieds sont
courts.
Ils marchent lentement, mais leur vol est très agile, lorsque
le temps est chaud et sec. Si on veut les saisir, ils se laissent
tomber à terre. Les femelles ont à l'extrémité postérieure de
l'abdomen, une partie coriace ou écornée, en forme de lame
conique, composée de trois pièces (les derniers anneaux), et
qui est probablement une tarière avec laquelle elles déposent
( i ) Les iusiîctes de cette tribu clilïèrent
encore tle tous les autres de celte faiwille
par leurs trachées vésiculaires, tandis qu'el-
INSKCTKS.
les sont tubulaires dans les autres Serricornes.
Voyez les Observations anatomiques
de M. Léon Dufour.
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