o l » INSECTES COLKOl'TKKES.
t i l l autre sous -gcnrc, el dont les espèeos sont excUisivmimiil propres à
r A u s l r a l a s i e , e§l celui
D E PAHOPSIDE.
(PAKOPSIS. Oliv. — Noloclai. Marsii.)
(I'1..7i, tifi-S.)
Distinct de lous les autres de cette l'aiiiille, par ses palpes maxillaires,
d o n t le dernier article, beaucoup plus grand, est en forme de liache (a) (l).
Dans les deux sous-genres suivans, le môme article, bien détaché aussi
d u précéd< n l , est aussi grand ou plus grand que lui, est plus ou ujoins
s e m i - o v o ï d e . Ces insectes soîit répandus en p lus grand nombre dans l'aucii'n
coi iUneut , et part icul ièrement en Europe.
L E S TIMARCHES,
(TIMAKCHA. Még. Dcj. )
(IM. :3. Iig.4-)
Qu'on a\ait rangées avec les chrysomèles, comprcnuenl celles (|ui sont
aptères. Leur corps est g ibbeux, avec les antennes grenues, .surtout infér
i e u r e m e n t , les élylres réunies, et les tarses ordinairement très dilatés,
d u moins dans les niàles.
Ces chrysomélines se tiennent à terre, dans les bois, sur le gazon, les
b o r d s des c h emi n s , marchent lentement et jet tent par les art iculat ions di's
p a t t e s une liqueur jaunâtre ou rougeâtre. Elles habitent plus particulièr
e m e n t le midi de l'Europe et les contrées septentrionales de l'Alrique.
Entre les espèces dont le corselet est rétréci poslérieuremcnt et se
r a p p r o c h e de la forme d'un croissant, espèces généralement plus grand
e s , se place.
La r. fénébrim [Tcnehrio loeviijntus, bin ; Ol iv. , col. V, 91 , 1, 1 I ) ,
(i) rwjtz Olivier, cul. V, yv. ; mais il
Paul en retrancher le P.JUuùcaut [Cluysomcla
Jlavïcans. Fui).), rjiii csl uni; vraie
«'lirvsoiiièie. trayez aussi la ]VIoiiy}{i'a|>]iiu
l'I. iifî. !«.
(lu même gniire, mais sons le nom île
clca, publiée par M. Maisliaiii , dans les
Transact ions de la Soeiélé linnéiniie.
(/') l'i. (ly. /•,,
FAMILLE DES CYCLIQUES. ot î i
l o n g u e de quatre ÎJ hui t lignes, noire, avec le corselet et les é lyl r e s lisses,
mais liueuiont pointillés, et les ant enne s cl les pieds violets. Sa larve est
verdi^tre on violette, lies renllée, avec rexlrémité i'auvc , cl vit sur le
c a i t l e - l a i t jaune. Elle se métamorphose dans la terre. U)
L E S CHR Y SOME L E S iJioj)res
(CHIiYSOMEbA.)
( l'i. H- s.)
Comprendronl celles d'Olivier qui sonl pourvues d'..iles, et dont les
palpe.s maxillaires, d'après les subdivi s ions élablies ci dessus, ont le dernier
article des palpes aussi grand ou plus grand que les précédons, en
l'orme d'ovoïde tronqué ou de cône l e n v e r s é Telles sonl
La r. saïKjinnolo/ilc (C. sa'itjuinolcnla , Lin.; Oliv., ihid., 1,8), longue
d'environ quatre lignes, noire, ou d'ini noir bleuâtre, avec l . s côlés du
c o r s e l e t épaissis et ponctués , et les é lytres forlemenl ponciuées, et largement
bordées exlérieiiremcnl de rouge. — A terre, dans les champs , sur
l e s bords des chemins.
Le C. ccrcalc{h) ( C. cerealis, Lin.; Oliv., ilu'd., vu , 104), de la taille de
la précédente, d'un rouge cuivreux en des sus , avec ties raies longituilinales
bleues, trois sur le corselet et sept sur les é lui s Commune en France
sur le genêt.
Le C. du 2>cui>lier { C. jwjwli Ol iv. , ibtJ., VIT , 1 1 0 ) , longue de cinq
à six ligues, ovale, oblotigue , bleue ; ave c les éUiis fauves ou rouges , et
nuu-qués d'un point noir à l'angle interne de leur extrémité. Sur le saule
e t le peupl ier, où sa larve vitaussi et souvent eu société.
Celle espèce et quelques autres pareilleinent oblongues, à corselet
plus élroil que les élytres en carré transversal, épaissi latéralemcnl,
f o n n c n l le genre Lifta de >1. Mégerle. (2j
E n i
( i ) .¡joutez les espèces suivantes il'Olivici:
¡•¡¡•¡osa, scahm^ Iulipcs, corUiria,
l^ivi/iti'fcii.iis. foycz aussi le Catalogue de
la i^olleeliiHi de M. le ronite Dejeaii j niais,
allenilu (pie je ne disliiii^ue les liinaiclies
des ehrysomi'Ics que par l'aliseuce de.s ailes,
je ne suis pas certain si toutes les espèces
(|u'il eile sont dans ce cas.
(•2) roycz\c Catal. de JNl, Dalil.
C") l'i : î. liy- {!.) l'I. 7:4, U•¿