f i '
. 1
402 INSECTES COLÉOPTÈRES.
deçà duquel elle ne peut, étant aussi large ou plus large
en ce point que le corselet, rentrer dans sa cavité intérieure;
le corps est le plus souvent mou, avec les élytres
flexibles, sans stries, et quelquefois très courtes, un peu
inclinées dans d'autres. Les mâchoires ne sont jamais onguiculées
("). Les articles des tarses sont souvent entiers
et les crochets dn dernier bifides.
La plupart vivent, en état parfait, sur différens végétaux,
en dévorent les feuilles, ou sucent le miel de leurs
fleurs. Beaucoup, lorsqu'on les saisit, courbent leur tête
et replient leurs pieds, comme s'ils étaient morts; les
autres sont très agiles.
Nous partagerons cette famille en six tribus, formant
autant de genres.
La première, celle des LAGRIAIBES [Lagriarioe), a le
corps allongé, plus étroit en devant, avec le corselet, soit
presque cylindrique où carré, soit ovoïde et tronqué;
ies antennes insérées près d'une échancrure des yeux,
simples, filiformes, ou grossissant insensiblement vers le
bout, le plus souvent et du moins en partie grenues, et
dont le dernier article plus long que les précédens dans
les mâles ('); les palpes plus épaissis à leur extrémité, et
le dernier article des maxillaires plus grand, en triangle
renversé ('); les cuisses ovalaires et en massue; lesjaml'ÀMILLE
DES TRACUÉLIDES. 'l"-'
bes allongées, étroites, et dont les deux antérieures au
moins arquées; le pénultième articledes tarses bilobé, et
les crochets du dernier sans fissure, ni dentelures. (")
Nos espèces indigènes se trouvent dans les bois, sur
divers végétaux, ont le corps n)Ou, les élytres fiexililes,
ot, de même quelesMeloès, lesCantharidesfontsembla.iit
d'être mortes lor.squ'on les prend.
Cette tribu est formée dn genre
DES LAGRiliS.
(LAGBIA. Fab. — Chrysomeia. Lin. — Canlharis. Geoff.)
Les espèces dont les antennes vont en grossissant sont, en tout ou en
p a l l i e , presque grenues, avec le dernier article ovoïde ou ovalaireCi!;
dont la t6te est peu avancée en devant, prolongée et arrondi e insensiblement
en arrière ; dont le corselet est presque cylindrique ou car ré, composent
notre genre Lagrie proprement dit- (1)
Celui que j'ai nommé STATÏRE (ITALYM) (0 est formé d'espèces semblables,
an premier coup-d'oeil, aux Agrcs, do la famille des coléoptères
penlamères carnassiers. Ici les antennes sont filiformes , composées d'articles
p resque cyl indr iques, et dont le dernier fort long, allant en pointe^.
La tête est prolongée en avant, fortement et brusquement rétrccie derrière
les yeux. Le coreelet est longi tudinal , ovalairc et tronqué aux deux
bouts. L'extrémi t é sutural e des élylres se termine en une dent ou épine. (2)
Nous rapporterons avec doute â la même tribu noire genre IIÉJIIPÈPI.Ï
Ulemijitpl«s, Famill. nalur. du règne anim. , p. 398), dont les antennes
sont fdiformes, presque grenues , courtes et coudées, avec les second et
troisième articles plus courts que les suivans ; dont le corps est linéaire,
• (a) Pl. 53 i t i , fig. I c\ 4 f>, etc. (A) Pl. 53 Aw, (¡R. I H Pl. 53 to, rig. I i.
(j) roj f s Falnicius, illivier, Lalmllo
01 SclioenlipiT.
(,,) Pl. 53 Wi, fig. 1/;
(r) Pl. 53A(i, fig. n. .
INSECTES.
Stalyiv.
: TEncyclop. mélhoct., artidc
(A) Pl. 53 lù, fig. I fi.
\tl'j Pl. 53fi«, fig. la.
mggm