INSECTES COLÉOPTÈRES.
les mamlibulcs fortes, s:iillaiUes, deiilelées à leur exlréiuilé ; les jambes
antérieures triangulaires, dentées extérieurement, el les tarses grûles et
allongés. Cl)
h e second genre de cette seconde division , celui
DE MOINO lOME,
( MOKOTOMA.)
Se distingue du précédent par la massue solide et en forme
de bouton (le dixième article) des antennes. (")
Le corps est allongé, déprimé et souvent parallélipipède,
avec le devant delà tète rétréci, et un peu avancé en manière
de museau triangulaire et obtus. Les palpes sont très petits et
point saillans, ainsi que les mandibules.
Dans les uns, la téte n'est point séparée du corselet par un étranglement
ou espèce de col, et peut s'y enfoncer postérieurement.
LES SYNCHITES,
( S Y N C H 1 T . \ , Heiw. jDej . — LT/CIUS. Elophorus. Fab.)
(PÎ.62, iig. 3.)
Où l'extrémité antérieure de la lèle est ti'aiisverse el sans prolongement,
où les deux premiers articles des antennes sont presque identiques (¿), cl
où le corselet, notablement plus large que long, est séparé de la base des
élytres par un intervalle sensible. (2)
(t) Lalr. , Geiier. crust, el iiisecl. , 111 ,
jK la, el I, XI, 4.
(2) Ccijlonlcrcirans, Lalr.; C. jugla/f
(«) l'i. 62, lig. 3,/,«, elf.
dh, Gyll. ; Lyclus juglandis, Fah.j ejustl.,
Elc¡> Il orus hume rail s.
(/-) Pl. U-. S.
FAMILLE DES XYLOPHAGES. 4ui>
LES CERYLONS
(CEHYLON. Latr. — Syfichita. Helw. L?jclus. Fab-)
(W. 62, fig. 4.)
Ont l'extrémité antérieure de la têle avancée en manière de triangle
obtus; le premier article des antennes beaucoup plus gros que le suivant
(«); le corselet appliqué postérieurement contre la base des élytres,
plus large que long, ou presque isométrique, sans rebords ; le corps presque
ovalaire ou presque parallélipipède, avec les élytres sans troncature
postérieure, et recouvrant tout le dessus de l'abdomen, (i)
LES HHYZOPllAGES
{RHY/OPHAGUS. Herbst. Gyll. — lycfus. Fab.)
(Pl. 62, fig. 5.)
Ressemblent aux cérylons par la têle, les grandeurs relatives des pre -
miers articles des antennes , la jonction du corselet avec l'abdomen ; mais
le corps est étroit et allongé, avec le corselet plus large que long, rebordé,
et les élylres tronquées au bout. Quelques auteurs ont avancé que, sous
le rapport des tarses, ils étaient bétéromèresj mais il m'a paru qu'ils se •
raient plutôt des pentamères. (2)
I-es autres, ou
LES MONOTOMES ])ropres •
(MONOTOMA. Herbst. — Cerylon. Gyll.)
(l'I. 6î. iig. 6)
Ont la téte de la largeur du corselet, el séparée de lui par un étranglement.
Les deux premier^ articles des antennes sont plus gros que les suivans
c l presque égaux (le premier un peu plus grand). L'extrémité supérieure
«le la massue ou du bouton semble oiIVir les vestiges d'un ou de deux ar-
(i) C^rj lori liiilcroiiics, I.atr. , G\l- (a) i'ojei Ojlkiih., Insect. Suec. I, i
leuli. p. 4ig,
(«) l't. «2, lis. S
' S . .