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INSECTES COLEOl'TÈRES.
OU nodule, simulant un article (i) à l'origine du dernier.
La languette, portée par un menton court et transversal,
est ordinairement membraneuse, en forme de coeur,
échancre'e ou bifide ("), cornée et en segment de cercle
très court, et transversal dans d'autres {Pamndre). Les
antennes sont filiformes ou sétacées, le plus souvent de
la longueur du corps au moins, tantôt simples dans les
deux sexes ('), tantôt en scie, pectinées ou en éventail
dans les mâles ('). Les yeux d'un grand nombre sont en
forme de rein et les entourent à leur base. Le corselet
est en forme de trapèze, ou rétréci en devant dans ceux
où les yeux sont arrondis, entiers ou peu échancrés;
dans ce cas encore les pieds sont longs et grêles, avec les
tarses allongés.
M. Léon Dufour remarque que, par leur tube alimentaire,
ainsi que par la disposition des vaisseaux hépatiques,
ces insectes ressemblent, en général, aux mélasomes;
contre l'opinion de M. Marcel de Serres, il nie
l'existence d'un gésier. Le tube alimentaire, le plus souvent
hérissé de papilles, est jirécédé d'un jabot, mais
( i ) Les Pamiidres ressemblent pai faitement,
sous ce rapport, aux Longicornes,
et si l'on eousidérail ce petit noeud comme
un véritable article , non-seulement cette
famille, mais la suivante , appartiendraient
(«) l'I. 64, lig. 4 d i pl. 66, Cg. 3 c. etc.
à la section des pentamères. II peut bien
représenter le (juatrième article de ceuxci
; mais, atlendii qu'il n'a point de mouvement
propre, il est censé faire partie du
suivant.
i f ) l'I. 64, 65, (iC, etc.
( . ) l'I. 65, lig.
FAMILLE DES lONOlCORNES. ^« S
moins ou peu prononcé dans les Lamies et les Leptures,
qui, dans notre méthode, terminent cette famille. Les
testicules sont constitués par des capsules ou sachets
spermatiques, distincts, pédicelléj, assez gros, et dont
le nombre varie selon les genres.
Leurs larves, vivant presque toutes dans l'intérieur
des arbres ou sous leurs écorces, sont privées de pieds,
ou n'en ont que de très petits ; ont le corps mou, blanchâtre,
plus gros en avant, avec la tête écailleuse pourvue
de mandibules fortes et sans autres parties saillantes.
Elles font beaucoup de tort aux arbres, surtout les grandes,
les perçant souvent très profondément, ou les criblant
de trous (i). Quelques-unes rongent les racines des
plantes. Les femelles ont l'abdomen terminé par un oviducte
tubulaire et corné. Ces insectes produisent un
petit son aigu, par le frottement du pédicule de la base
de leur abdomen contre la paroi intérieure du corselet,
lorsqu'ils l'y font entrer et qu'ils le retirent alternativement.
Dans la méthode de Linnoeus, ces insectes forment
les genres Ceramhyx, Leptura, Necydalis, que Geoffroy,
Fabricius, et d'autres naturahstes, ont tâché de
régulariser et de simplifier par des transpositions d'es-
( , ) ro, « l 'Hi s t . n a t . du lumrà dans le .3« vol. des T rans , linn.
tator, publiée par M. Lansd. Ouildiiig ,
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