mSKOTES THYSANOURES.
sa base, à l'extrémité de laquelle s'articulent deux tiges, susceptibles
de se rapprocher, de s'écarter ou de se croiser, et
qui sont les dents de la fourche. Ces insectes peuvent redresser
leur queue, la pousser avec force contre le plan de position,
comme s'ils débandaient un ressort, et s'élever ainsi en
l'air, et sauter, de même que les puces, mais en une hauteur
moindre. Ils retombent ordinairement sur le dos , la queue
étendue en arrière. Le milieu de leur ventre offre une partie
relevée, ovale et divisée par une fente.
Les uns se tiennent sur les arbres, les plantes, sous les
écorces ou sous les pierres ; d'autres, à la surface des eaux
dormantes, quelquefois sur la neige même , au temps du dégel.
Plusieurs se réunissent en sociétés nombreuses, sur la
terre, les chemins sablonneux, et ressemblent de loin à un
petit tas de poudre à canon. La multiplication de quelques
espèces paraît se faire en hiver.
LES PODURES proprement dites
(PODIÏHA. Latr.)
(Pl. i3, fig. 3.)
Ont les antennes de la même grosseur et sans anneaux ou petits articles
à la dernière pièce. Leur corps est presque linéaire ou cylindrique ; avec
le tronc dibtinctemenl articulé, et l'abdomen étroit et oblong. (1)
( t j Poilura (irhorm. Lin.; De Géer, lusecl.,
Vil, II, 1-7;
P. nivalis. Lin.; De G. ibid, 8-io.
P. aquatica. Lin.; DpG,, iiii/., ri-17 ;
P. plumhca. Lin.; De G., iUd., m, I - i ;
P.amhidans, Liij. ; De G., ibid., 5-6;
P. oijualicagrisea, DeG.,ii., 11,18,21.
1ns podiires vaga, vilhfa, cincia, an-
FAMILLE DES LliPISMÈNES.
LES SMYNTHURES
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(SMYNTHURUS. Latr.)
(Pl. i3, fig. 4.)
Ont les antennes plus grêles vers leur extrémité, et terminées par une
pièce annelée ou composée de petits articles. Le tronc et l'abdomen sont
réunis en une masse globuleuse ou oTalaire. (1)
nulala, pmiUa, ligmrum, fimetaria, de in, l -Ui l c s Podures pcljpoda ,
Fabrlcius.
( i ) Podum atra. Lin. ; De Géer, ibid,,
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