344 INSECTES COLÉOPTÈRES.
l'une de l'autre : d'une part, dit M. Dufour^ ils s'implantent
par six bouts isolés autour du bourrelet qui termine
le ventricule chylili que; de l'autre, ils vont s'ouvrira
l'origine du coecum par des troncs dont le nombre est
variable suivant les familles et les genres.
Les uns, dont les élytres sont généralement fermes et
dures, dont les crochets des tarses sont presque toujours
simples (°), ont la tête ovoïde ou ovale, susceptible de
s'enfoncer postérieurement dans le corselet, ou re'tréçie
quelquefois en arrière, mais point brusquement et sans
col à sa base. Beaucoup de ces hétéroinères sont lucifuges.
Cette divisioji comprendra les trois familles suivantes.
La première, celle
DES MÉLASOMES,
( M E L A S O M A . )
(Pl. 46149)
Se compose d'insectes de couleur noire on cendrée
et sans mélange, d'où vient le nom de cette coupe; aptères
pour la plupart et à élytres souvent soudées; à antennes
en tout ou en partie grenues, presque de la même
grosseur partout, ou un peu renflées à leur extrémité,
(») Pl. 46, Ce- 2, 2Î,C1C.
m
FAMILLE DES MÉLASOMES.
insérées sous les bords avancés de la tête , et dont le
troisième article est généralement allongé (•), à mandibules
bifides ou écliancrées à leur extrémité (') ; ayant
enfin uiie dent cornée on crochet au côté interne des
mâchoires, tous les articles des tarses entiers (') et les
yeux oblongs et très peu élevés, ce qui, d'après les observations
de M. Marcel de Serres, indique leurs habitudes
nocturnes. Presque tous ces animaux vivent à terre, soit
dans le sable, soit sous les pierres, et souvent aussi dans
les lieux bas et sombres des maisons, comme les caves,
les écuries, etc.
Suivant M. Léon Dufour (Annal, des scienc. nat., V,
p. 376), l'insertion des vaisseaux biliaires se fait à la face
inférieure du coecum, par un seul tronc tubuleux, résultant
de la confluence de deux branches fort courtes,
composées elles-mêmes de la réunion de trois vaisseaux
biliaires. La bile est jaune, quelquefois brune ou violette.
Le tube alimentaire (Annal, dès scienc. nat., III,
p. 478) est long , et sa longueur, dans notre première
tribu, celle des piméliaires, est triple de celle du corps;
l'oesophage est long et débouche dans un jabot lisse ou
glabre à l'extérieur, plus développé dans ces derniers
insectes, où il forme une poche ovoïde, logée dans la
(«) Pl. 40, lig. 3 6 a, T^ ; pi «le. W PL 46, lig.
(0 Pl. 4fi, fig. %5a, etc.
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