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m ) INSECTES COLÉOPTÈRES.
aussi large ou même plus large (divers mâles) que le corselet. Les mandibules
sont glabres, ou du moins sans duvet épais, au côlé interne. Le corps
est toujours aplati.
Ici les yeux ne sont point coupés transversalement par les bords de la
tète; les mâchoires se terminent par un lobe très grêle, en forme de pinceau
et sans dents cornécs.
LES LUCANES propres.
(LUCAINUS. Lin.)
(Pl.
Le canal digestif est bien moins allongé que celui des Scarabéides ; mais
l'oesophage est beaucoup plus long. Les organes mâles de la génération •
diffèrent aussi beaucoup de ceux des précédens, les testicules étant formés
par les circonvolutions d'un vaisseau spermalique, et non par une agglomération
décapsulés de celte nature. Letissu adipeux, presque nul dans
les scarabéides, est ici abondant et disposé en grappes qui convergent h
la ligne médiane.
L'on présume que la larve de noti e grand Lucane, qui vit dans l'intérieur
des chênes et y passe quelques années avant de subir sa dernière transformation,
est le cossus des Romains, ou cet animal ayant la formé d'un ver,
qu'ils regardaient comme un mets délicat.
Le L. cerf-volant {L. cervus, Lin.; Olïv., col. l, I, I; Roes., insect., Il;
Scarab., I, iv, T.)(a), mâle long de deux pouces, plus grand que la femelle,
noir, avec les élytres brunes ; tête plus large que le corps; mandibules
très grandes, arquées, avec trois dents très forles, dont deux
au bout, divergentes, et l'autre au côté interne, qui en ont aussi de
petites. Les femelles, désignées sous le nom de lichcs, cmt la lète plus
étroite et les mandibules beaucoup plus petites. Cet insecte vole le soir,
au solstice d'été. Sa grandeur et ses mandibules varient. C'est à Tune de
ces variétés qu'il faut rapporter le lucane chèvre d'Olivier, ou le L. chevreuil
de Fabricius. Le lucane désigné ainsi par Linnaeus est une espèce
de l'Amérique septentrionale, et bien distincte de la précédente.
Le L. vcrt{S. carahoides, Lin.; Oliv. ,col. ibid.,\\, long de cinq
lignes, d'un brun verdâtre , avec les mandibules en croissant, cl dont
'fli J'I. .',5 his, fig. C. •) l'I. /,5 his, fig.
FAMILLE DES LAMELLICORNES. 341
la longueur ne surpasse point, même dans les mâles, celle de la tèle. (1)
Là, les yeux sonl. divisés transversalement et intégralement par les bords
de la tête. Les mâchoires se terminent par un lobe plus court et moins
étroit que dans les précédens et offrent souvent une dent cornée au bord
interne.
LES PLATYCÈRES.
(PLATYCERUS. Lat.)
Les palpes, les lobes maxillaires et la languette sont proportionnellement
plus courts que dans le sous-genre précédent. Le menton forme un
carré transversal, tandis que, dans les précédens, il est souvent en demicercle.
n cache, de part et d'autre, la base des mâchoires. (2)
Les autres Lucanides ont la massue des antennes composée des sept derniers
articles-
LES SYNDÈSES.
(SYNDESUS. Mac L. — Sinodendron. Fab.)
(Pl. 45 bis, ng. 8.)
Le corselet offre antérieurement une petite corne, et de même que celui
de la plupart des passales, un sillon dans son milieu. Sa séparatioi. 'avec
l'abdomen est aussi plus prononcée que dans les lucanes. Les dcuj .-^leds
postérieurs sonl plus reculés en arrière. Les antennes sonl moins coudées.
(3)
Les Lucaiiides de notre seconde section ont des antennes
simplement arquées ou peu coudées et velues; un
labre toujours découvert, crustacé, transversal; des man-
(1) Aux Lucanes, je réunis les Cemckus
et les Platycenis de M. Mac Leay. Les
in-oporlioiis des mandibules . des palpes,
des lobes maxillaii-cs, de la languette et la
massue des anlenues, ne peuvent fournir
de caractères constaiis et rigoureux.
(2) Le Liicanus paralhUpeHits de Fa)i.,
espèce formant avec une autre le G.Doicus
de M. Mac Leay. Je réunis encore aux Platyccres
les Nigldius, les ^gus el les Figulus
de ce savant entomologiste.
(3) Sinodendron cornuluni, Fab.; Donov.,
Insect. of. New. Holl., fab. i, 4;
srndesus cornttlus , Mac L., hor. entom.,
I, pars l , p. io.'|.