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 Les  espèces  de  IMclolonlhes  de  Fabricius,  qui  fonneroiil  le  soiis-fiettre  
 DE  HANNETON  proprement  dit,  
 îMELOLOMHA.  Vah.)  
 (l'I.  4a,  iig.  7.)  
 O n l l e s  antennes  de  dix  articles,  dont  les  c inq  ou  sepl  derniers,  dans  les  
 mAles  (n),  et  les  six  ou  quatre  derniers,  dans  les  femelles,  composent  la  
 massue.  Le  labre  est  épais  et  fortement  échancr é  en  dessous.  Tous  les  crocliets  
 des  tai'ses  sont  égaux,  terminés  en  une  pointe  entière  et  simplement  
 unidenlés  à  leur  base.  L'extrémité  postérieure  de  labdomen  finit  le  plus  
 souvent  en  pointe  ou  en  un  stylet,  du  moins  dans  les  mûles.  
 Parmi  les  espèces  o ù  la  massue  antennaire  est  de  sepl  feuillets  dans  les  
 m i l e s  et  de  six  dans  l'autre  sexe,  nous  citerons  :  
 Le  Il.fonlfin  {Scaraboeus  fullo,  Lin.;  Oliv.,  col.  1,  5,  m ,  2S),  long  d'env 
 i r o n  u n  pouce  et  demi,  b run  ounôirûti  e,  avec  trois  lignes  sur  le  corselet, 
   deux  taches  ovoïdes  à  récusson,et  beaucoup  d'autres  irrégulières,  
 s u r  les  élytres  ,  blanches.  La  massue  des  antennes  du  mûle  est  très  
 g r a n d e .  
 On  le  trouve  sur  les  côtes  maritimes,  dans  les  dunes.  
 Le  II.  ordinaire  {p)  {S.  meloloniha,  Lin.;  Oliv.,  ibicl.,  I,  l,  a—d.)  (I),  
 n o i r ,  velu,  avec  les  antennes,  le  bor d  antérieur  du  chapei  on,  les  élytres  
 et  lamajeur e  partie  des  pieds  d'un  bai  rougeiltre.  Corselet  un  peu  dilaté, 
   el  marqué  d'une  impression  vers  le  milieu  de  ses  bords  latéraux,  
 t a n t ô t  noir,  tantôt  rouge.  Quatre  lignes  élevées  surles  élytres,  dont  le  
 b o r d  extérieur  est  de  la  couleur  du  fond.  Des  taches  triangulaires,  
 b l a n c h e s ,  sur  les  côtés  de  l 'abdomen.  Stylet  anal  rétréci  insensiblement  
 e n  pointe.  
 (1)  Au moment  où  nous  livrions  cel  ouvrage  
 à l'impressicin,  celui  de M.  Straus  sur  
 l'auatomie  de cet  inseele  clait  ollcrt  à l'Académie  
 rovale  des  sciences,  cjui  l'avait  fail  
 exécuter  à  ses  frais.  Nous  regrellons  \ivcmeul  
 de  n'avoir  pas  eu  le  lemjis de meltre  
 à  profit cc beau  travail.  Déjà M. Léon  Biifour  
 nous  avait  fail coiinaitre  tout  ce qui est  
 relatif  au  système  digestif  el  aux  organes  
 de  la  generation.  M.  Chahrier  avait  aussi  
 décrit  et  figuré  avec  une  grande  «.xaclitude  
 les  muscles  des  ailes  cl  lu  thorax,  
 M.Strjus  a  rempli  parfailemenl  les  autres  
 lacune.s.  
 (j)  l'I.  4>.,  (i8  
 FABULE  DES  LAMELLltOKNES.  
 l . c / / .  de  ra b ,  ;  01iv. , . ÎW. ,  I,  b,  
 c ,  cu'on  avaiUl-abo,-C  confondu  avec  le  p.  écédenl  est  u n  peu  p lu.  peti  
 ilu.  court  p lu.  connexe,  avec  les  élyl,-es  bordes  ^  
 ana!  p,opor t lonnel leu,enl  plus  court  el  vcsserré  avant  l'extrém.le,  qu,  
 p a r a i t  ainsi  plus  large  cl  obtuse.  
 U  ,nbe  alimcnlaire  du  hanneton  c ommu n  est,  suivantM.  Dufour  i A ^  
 d c s S c  natur.  111,  p.  234),  moins  étendu  que  celui  des  bousiers  .  mais  à  
 ; : . s r , ^ . n s ; : L e v e u , r i c „ , e c M l i n q u c e s t  .out-.-lait  d . p ^ . u  
 lapillcs,  et  ortre  i  sa  sur face  des  franges  élégantes,  
 e r u x b é p a t i c p , e s .  L'in.estin  grêle  est  suivi  d'une  espeee  d  =  ^  
 desvalvu  es int é r i eur e s ,  sous  la  forme  de  petites  poches  
 imbriquées,  disposées  su,,  six  séries  longitudinales,  - P »™- P " '  ^  
 a e  c o i n s  musculeux.  Ce  savanl  a  souvent  trouve  ees  poches  r  up  
 d ' u n e  pulpe  végétale  verte.  U s  vaisseaux  biliaires  sont  dune  stiuUuie  
 des  repus  trésinuUipUés.  et  P ' - i - .  ^ e  «ix  
 ont  .1 g auche  et  i  droite,  de  petits  barbillons  en  manière  de  f  ange,  l.  a  
 n  »pulatrieedumale  est  fort  grosse,  très  dure,  ^^rminee  par  de  
 r o e h e t s , - o b n s t e s , e t p r é s e n . e , v e r s s „ n t i e i - s p o s t é r i e u r ,  une  articulât  
 f a v o r a b l e  à  ses mouv  eniens.  Chaque  testicule  est  une  "/  ^  
 c a p s u l e s s p e r m a l i q u e s ,  orbieulaires,  comme  ombiliquec  ,  et  munies  cha  
 c u L d ' u n  conduit  propre,  tubuleiix,  de  manière  qu-eUes  resseii^blent  
 ces  feuilles  désignées  par  les  botanistes  sous  la  désignation  de  on  
 ; i e  parai,,  certaines  années,  en  s,  grande  abondance,  c^'il  dé  
 pouille  en  peu  de  temps ,  de  feuilles, de  g randes  étendues  de  bois.  La  la, >  
 T e s t  moins  nuisibie  aux  p lan.es  de  nos  ¡ardins.  Elle  est  .iilgairemeni  
 nommée  VCÎ'  hlanc.  
 Une  quatrième  espèce,  le  //.  coton,,.,.  ^iUo.,.  Oliv.,  i m  1,  4)  
 se  d isl lugue  des  précédentes  par  la  massue  des  antennes,  qui  esl  deunq  
 : : „ i l l e l s d a n s  les  luùles,  et  de  „uat r e  dans  les  femelles.  Le  corps  est  d  u  
 , „ . „n  pins  ou  moins  foncé,  quelquefois  rougeàtre  en  dessus,  avec  tio.s  
 lignes  grises,  formées  par  un  duvet  sur  le  corselet  ;  l'écusson  et  le  dessous  
 du  corps  sont  garnis  d  nn  duvet  semblable,  et  formant  des  taches  
 sur  les  côtés  d e  l'abdomen,  (t)  
 (i)  Ajmilez  .V.  ¡lololciica,  I-"isc!\.,  Enom. 
   dol.  lîuss.,  II.  3;  
 Ejusd.,  V.  .4iil;elrri,  Í ;  
 M. pilosa.  Yah.  \  Fisch.,  /¿tV.,  9,  
 M.  occirtf.riaHs,  Fab.,  ele.  
 Scluvuli,,  Synou.  inscci.,  J,  :>, (>.  : i î r  •••ij •