3 0 6 INS]ÌCTES_ COI.ÉOPTÈRÎS.
terminés par un article plus grand, en forme de triangle
renversé on de hache; mais si l'on en excepte les Nothns,
rapprochés par la forme et la largeur du corselet et
quelques autres signalemens, de quelques hétèromères
de la tribu précédente, et cependant distincts de ceux-ci
par leurs cuisses postérieures très renflées et les crochets
refendus de leurs tarses, les OEdémérites présentent
un ensemble de caractères qui ne permet pas dp les confondre
avec les autres hétéromères. Le corps est allongé,
étroit, presque linéaire, avec la tête et lefcorseletun peu
plus étroits que l'abdomen; les antennes sont plus longues
que ces parties, en scie dans quelques-uns [Calopes]-,
filiformes ou sétacées, et composées d'articles presque
cylindriques, et longs dans les autres ("); l'extrémité antérieure
de la tête est plus on moins prolongée, en forme
de petit museau, et un peu rétrécie en arrière, avec les
yeux proportionnellement plus élevés que dans les hétéromères
précédens; le corselet est an moins aussi long
que large, presque carré ou presque cylindrique, et un
peu rétréci en arrière; les élytres sont linéaires ou rétré-
. cies postérieurement en manière d'alene, et souvent flexibles.
Ces insectes ont des rapports avec les Téléphores
et avec lesZonitis. M.Léon Dufour a reconnu dans les
(») Pl. Sî, Cg.9..
PAMILLE DES STÉNÉL-ÏTRES.
OËdémères l'existence de deux vaisseaux salivaires (1)
très simples, flexueux et flottans, ainsi que celle d'une
panse formée par un jabot latéral muni d'un cou,ou pédicelle.
Ce sont les seuls coléoptères où il l'ait observée.
Les OEdémérites se trouvent sur les fleurs ou sur les arbres,
Leurs métamorphoses sont inconnues.
Ces hétérontères seront compris dans un seul genre,
celui
D'OEDÉMÈRE.
(OEDEMERA. Oliv.)
Les uns, dont les antennes sont toujours courtes, insérées dans un.;
é c h a n c r u r e des yeux , et simples ; d ont les cuisses postérieures sont renf
l é e s , du moins dans l'un des s e x e s , ont le corselet de la largeur de la
b a s e de l 'abdomen, plus large que la lôte, et les c rochet s des tarses bifides.
LES NOTHUS,
(NOTHUS. Ziegl., Oliv. — Osphya. Illig. — Dryojih. Sclioenh.)
(W. 53. 6g. 5.)
Los palpes maxillaires sont terminés par un grand article en forme du
( i ) Les Mordellones pmentenl le même
caraclcre. l>eut-èli-e l'audrait-il, dans une
série plus naturelle, placer les hories, qm
ont aussi les cuisses postérieures renflées,
irumédiatemeiit après les zonilis et les sitaris
; passer eiisuite aux oedémérites et au.K
mordellones, et terminer les hétéromères
par les notoxes ou les anthlcus de Fabrilins,
insecles tpii se lieiil évidemment avec
les mordellones, au moyen des sd'a)ities.
Dans mon Gener. crusl. et inseet., j'avais
placé les oedémérites à la fin de la même
section. Les rlioelnis de M. Fischer, quoique
létramères, ont de grands rapports avec
les nothus et les oedèmères. Les xylophiles,
pareillement tétrameres , soni cependant
iriis raprochésdes notoxes.
SSm
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