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 terminés  par  un  article  plus  grand,  en  forme  de  triangle  
 renversé  on  de  hache; mais  si  l'on  en  excepte  les Nothns, 
   rapprochés  par  la  forme  et  la largeur  du  corselet  et  
 quelques  autres  signalemens,  de  quelques  hétèromères  
 de  la  tribu  précédente,  et  cependant  distincts  de  ceux-ci  
 par  leurs  cuisses  postérieures  très  renflées  et  les  crochets  
 refendus de leurs  tarses, les OEdémérites  présentent  
 un  ensemble  de  caractères  qui  ne  permet  pas dp les  confondre  
 avec  les autres hétéromères.  Le  corps  est  allongé,  
 étroit,  presque  linéaire,  avec  la  tête  et  lefcorseletun  peu  
 plus  étroits  que  l'abdomen;  les  antennes  sont  plus  longues  
 que ces parties, en  scie dans quelques-uns  [Calopes]-,  
 filiformes  ou  sétacées,  et  composées  d'articles  presque  
 cylindriques,  et  longs  dans  les autres  ("); l'extrémité  antérieure  
 de  la  tête  est plus  on moins  prolongée,  en  forme  
 de  petit  museau,  et  un  peu  rétrécie  en  arrière,  avec  les  
 yeux  proportionnellement  plus  élevés  que  dans  les  hétéromères  
 précédens;  le  corselet  est  an moins  aussi  long  
 que  large,  presque  carré  ou  presque  cylindrique,  et  un  
 peu  rétréci  en arrière; les  élytres  sont  linéaires  ou  rétré- 
 . cies postérieurement  en manière  d'alene, et souvent  flexibles. 
   Ces  insectes  ont  des  rapports  avec  les  Téléphores  
 et  avec  lesZonitis.  M.Léon  Dufour  a  reconnu  dans  les  
 (»)  Pl.  Sî,  Cg.9..  
 PAMILLE  DES  STÉNÉL-ÏTRES.  
 OËdémères  l'existence  de  deux  vaisseaux  salivaires  (1)  
 très  simples,  flexueux  et  flottans,  ainsi  que celle  d'une  
 panse  formée  par  un  jabot  latéral  muni  d'un  cou,ou  pédicelle. 
   Ce  sont  les seuls  coléoptères  où  il  l'ait  observée.  
 Les  OEdémérites  se  trouvent  sur  les  fleurs  ou  sur  les  arbres, 
   Leurs métamorphoses  sont  inconnues.  
 Ces  hétérontères  seront  compris  dans  un  seul  genre,  
 celui  
 D'OEDÉMÈRE.  
 (OEDEMERA.  Oliv.)  
 Les  uns,  dont  les  antennes  sont  toujours  courtes,  insérées  dans  un.;  
 é c h a n c r u r e  des  yeux  ,  et  simples  ;  d ont  les  cuisses  postérieures  sont  renf 
 l é e s ,  du  moins  dans  l'un  des  s e x e s ,  ont  le  corselet  de  la  largeur  de  la  
 b a s e  de  l 'abdomen,  plus  large  que  la  lôte,  et  les  c rochet s  des  tarses  bifides.  
 LES  NOTHUS,  
 (NOTHUS.  Ziegl.,  Oliv.  —  Osphya.  Illig.  —  Dryojih.  Sclioenh.)  
 (W.  53.  6g.  5.)  
 Los  palpes  maxillaires  sont  terminés  par  un  grand  article  en  forme  du  
 ( i )  Les Mordellones  pmentenl  le même  
 caraclcre.  l>eut-èli-e  l'audrait-il,  dans  une  
 série  plus  naturelle,  placer  les  hories,  qm  
 ont  aussi  les  cuisses  postérieures  renflées,  
 irumédiatemeiit  après  les  zonilis  et  les  sitaris  
 ;  passer  eiisuite  aux  oedémérites  et  au.K  
 mordellones,  et  terminer  les  hétéromères  
 par  les  notoxes  ou  les  anthlcus  de  Fabrilins, 
   insecles  tpii  se  lieiil  évidemment  avec  
 les  mordellones,  au  moyen  des  sd'a)ities.  
 Dans  mon  Gener.  crusl.  et  inseet.,  j'avais  
 placé  les  oedémérites  à  la  fin  de  la  même  
 section.  Les  rlioelnis  de  M.  Fischer,  quoique  
 létramères,  ont de  grands  rapports  avec  
 les nothus  et  les  oedèmères.  Les  xylophiles,  
 pareillement  tétrameres  ,  soni  cependant  
 iriis  raprochésdes  notoxes.  
 SSm  
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