
 
		INSECTES  COLEOPTFJIKS.  
 LES  ALTISES  projircs,  
 (ALTICA.  Ulr.)  
 (PI.  73-fig-n.)  
 Dont  la  téle  est  saillante,  dont  les jambes  poslérieui-es  sont  tronquées  à  
 leur  exlrémilé,  sans  prolongement  particulier  ni  épine  fourchue  ;  le  tarse  
 naît  de  cette  extrémité,  et  sa  longueur  n'égale  pas  la  moitié  de  ccHe  tie  
 la  jambe,  (a)  
 VA.  j'oiatjcre  (¿)  {('hrysomcla  oleraoea,  Lin.;  Ollv.,  col.  VI  ,  93  his,  IV,  
 66)  ,  longue  de  deux  lignes,  ovale  allongée,  verte  ou  bleui\tre,  avecuue  
 impression  transverse  sur  le  corselet,  et  les  étuis  linemrnt  pointilléb.  
 —  Sur  les  piaules  potagères.  C'est  la  plus  grande  des  espèces  indigènes.  
 VA.  ruhïs  {C.  niUdula,  Lin.;  Oliv.,  ihid,  V,  80),  verte,  avec  la  tête  et  
 le  corselet  dorés,  et  les  pieds  fauves.  — S u r  le  saule.  (1)  
 LES  LONGITARSES,  
 fLONGITARSUS.  Lalr.)  
 (1>1,  ,3, Cg.  U.)  
 Ayant  tous  les  caraclères  des  Altises  propres,  on  (iu  sous-griire  prrcéd 
 e n l ,  mais  dont  les  tarses  postérieurs  sont  aussi  longs  au  moins  que  les  
 jambes  dont  ils dépendent  {t-;.  (2)  
 r^a  septième  et  dertiière  famille  des  TiÎTKAMÎiiiES  :  
 LES  CLAVIPALPES  
 (  CLAVIPAl.PI.  )  
 Se  (listingiieiit  de tous  ceux  tie  la  inèine .section,  ayant  
 (1)  les  liimillcs  3 , 4 ,  5,0  du  mèiin:.  
 (2) La se]iticine,  telles fiue les //.  iiiridu,  
 {i/ncilia,  quodripustulata  f  .iurjolis,  liaisaticn, 
   pfiivtilc,  mtcïutsa'^  ulrn^  d'Olivier,  
 Gjllenliidl,  ele.  
 (»)  l'I.  ,3,  .  (i)  Pl.  ,1,  1  M  m.,3,  lig.  >1.  
 FAMILLE  U1!S  CLAVtPAU'tiS.  ai H  
 comme  eux  le dessot'is des trois  premiers  articles  des  tarses  
 ¡••arnis de  brosses,  et  le  pénultième  biiîde  (i)  par  
 leurs antennes  terminées  en  une massue  très  distincte  et  
 perfoliée  ('),  ainsi  que  par  leurs  mâchoires  armées,  au  
 côté  interne,  d'un  ongle  ou  d'tuie  dent  cornée  (');  quelqiies 
 ims, mais  en  petit  nombre,  ont  les  articles  des  tarses  
 entiers,  mais  ils  s'éloignent  dès  autres  tétramères  à  
 tarses analogues,  en ce que  leur corps  est  |)resque  globuleux  
 et  se  contracte  en  boule.  
 Leur  corps est le plus  souvent  de  forme  arrondie,  souvent  
 même très  bombé  et  hémisphérique, avec  les  antennes  
 plus  courtes  que le  corps,  les mandibules  échaucrées  
 ou  dentées  à  leur  extrémité  les palpes  terminées  par  
 tin  article  plus  gros,  et  dont  le dernier  des  maxillaires  
 très grand, transversal, comprimé, pres(] iie en croissant (").  
 La  forme  des  organes  de  la  manducation  nous  indique  
 que  ce  sont  des  insectes  rongeurs.  Nous  trouvons,  eir  
 effet,  les espèces  indigènes  dans  les  bolets  qui  naissent  
 sur  les  troncs  d'arbres,  sons les écorces,  etc.  
 Les  uns  ont  le  pénultième  article  des  bases  bilobé,  et  
 ne  se  contractent  point  en  boule.  
 ( L )  Le  deriiiei-  olli-e uii lueijd  à sa base,  car.iclèi-e  que  l'on  (iliserve aussi daus les Coceitielles. 
   
 w  l'I.  7 ; . i i a - ' /  
 H  1>1.,4.  lig. 1».  {!)  l'I.  74,  fis.  
 (i)  l'I. 74, lig.  3,..  
 M  l'I.  ,4.  Cg.  i e.