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 bords  latéraux,  simplement  et  Icgôremenl  dilatés  au-dessus  de  l'iuserlion  
 des  antennes;  cette  töte  ne  paraî t  point  sensiblement  rétrécie  en  arrière,  
 ni  élargie  et  tronquée  par  devant.  Le  corselet  n'est  point  en  forme  de  
 coeur,  profondément  échancré  en  devanlet  tronqué  postérieurement.  
 On  peut  détacher  des  derniers  ceux  dont  le  bord  antérieur  de  la  tête  est  
 droit  on  presque  droit,  sans  dilatalioti  angulaire  ou  en  forme  de  dent  au  
 milieu;  dont  le  labre  piesque  carré,  de g r andeur  moyenne,  est  entièrement  
 découvert  ;  dont  le  corselet  est  transversal  et  l 'abdomen  très  volumineux  
 et  renflé.  
 Ceux  dont  le  corps  est  plus  ou  moins  ovoïde  ou  ovalairc,  avec  le  coi'selet  
 plus  étroit,  même  à  sa  base,  que  l'abdomen,  généralement  convexe  ,  sans  
 prolongemens  aigus  aux  angles  postérieurs,  ni  de  saillie  postérieure  au  
 préslernum,  composent  le  sous-genre  proprement  dit  
 DES  PIMÉLIES.  
 (PIMELIA.  —  Tenebrio.  Lin.)  
 (Pl.  46. «Ig.  lO  
 Ces  Hétéromères  sont  propres  aux  contrées  circonscrivant  le  bassin  de  
 la  Méditerranée,  à  l'Asie  occidentale  et  méridionale  et  à l'Afrique. On  n'en  
 trouve  point,  ou  du  moins  on  n'en  a  pas  encore  découvert  aux  Indes  
 orientales.  
 Des  espèces  généralement  plus  allongées  ont  le  menlon  découvert,  les  
 antennes  légèrement  et  insensiblement  plus  grosses  vei s  le  bout  ; les  trois  
 derniers  articles  ne  composent  point  une  massue  divisée  en  deux  portions  
 d'égale  grosseur,  et  don!  la  dernière,  formée  par  le  dixième  et  le  dernier  
 article  confondus  ensemble.  
 II  en  est  parmi  elles  dont  l'abdomen  esl  proport ionnel lement  plus  large  
 et  plus  volumineux;  dont  les  pattes  sont  encore  relativement  moins  allongées; 
   dont  les j ambe s  antérieures  sont  en  forme  de  triangle  renversc,'allongé, 
   avec  l'angle  extérieur  de  leur  extrémilé  prolongé,  les  éperons  
 robustes  et  les  tarses  courts.  
 M.  Fischer  (Enlomolog.  de  la  -Russie) les a  divisés en  trois genres, PjWVîc,  
 •PlnlyçpcGi  Diésie;  mais  dont  les  caractères  n'étant  fondés  que  sur  le  plus  
 ou  moins  de  saillie  du  dernier  article  des  antennes,  les  dentelures  des  jambes  
 antérieures  ne  nous  paraissent  pas  suflisamment  iranchés.  Le  onzième  
 et  dern fer article  des  antennes  est  plus  distinct  dans  le d e rni e r .  Les  jambes  
 antérieures  sont  très  dentelées  extérieurement  dans  les  Platyopes.  Leur  
 corselet  est  en  carré  transversal,  avec  la  base  des  élytres  droite,  et  les  angles  
 extérieurs  ou  les  cpanlßs  un  peu  iivancés.  Avec  les  Piinélies  propre- 
 FAMILLE  DES  MliLàSOMES.  •'»••il  
 ment  dites  de  cet  auteur,  ou  celles  dont  le  onzième  et  dernier  article  des  
 antennes  se  réunit  ou  se confond  presque  avec  le  précédent ,  où  le  corselet  
 esl  presque  semi-lunaire  et  convexe,  et  dont  l 'abdomen  est  p resque  ovoïde  
 ou  globuleux,  se  range  une  espèce  très  commune  sur  les bords  de  la  Méditerranée  
 , le  P.  ii  de,a  tainls  (») {/'.  Ipunclata,  Fab.; Oliv.,  col.  I l l ,  69,1,  1);  
 elle  est  longue  d'environ  huit  lignes,  d'un  noir  luisant.  Son  corselet  est  
 chagriné,  avec  deux  gros  points  enfoncés  dans  son  milieu,  réunis  dans  
 quelques  individus  en  une  ligne  transverse.  Les  élytres  sont  pareillement  
 chagrinées,  et  olfrent  chacune,  en  y  comprenant  la  carène  latérale,  quat 
 r e  lignes  élevées,  point  sensiblement  dentées  ,  et  dont  les  deux  internes  
 plus  cour tes;  la  stature  est  élevée.  Le  Teiiehrio  muricatus  de  Linnoeus  est  
 dillërent  (Schoenh.,  Synon.  insect,  I,  lab.  m ,  9).  
 Une  autre  espèce  très  remarquable,  mais  particulière  à  la  Haute- 
 Egypte  ,  et  que  l'on  y  trouve  dans  les  tombe aux,  est  la  P.  mnronnie  (P.  
 coron,,ta,  Oliv.,  .V„Vi.,  11,  17). Elle  est  longue  d'environ  quinze  lignes,  
 noirâtre,  hérissée  de  poils  d'un  brun  i-oussàtre,  avec  u n e  rangée  dépines  
 courbées  en  ar r ière,  sur  la  carène  latérale  de  chaque  ély tre.  
 M.  Payraudeau  a  découvert  dans  l'Ile  de  Corse  une  nouvelle  espèce  
 (Payraudii),  voisine  de la  première,  mais  à  abdomen  plus  allongé  ,  avec  
 les  élytres  p lus  fortement  chagrinées,  et  dont  les  deux  lignes  élevées  internes  
 sont  presque  effacées.  
 D'autres  espèces  (les  trachtdehmes,  Trachyderma,  Latr.)  ont  l'abdomen  
 proportionnellement  plus  étroit  et  plus  allongé,  souvent  très  comprimé  
 sur  les  côtés;  les  pat tes  longues,  sans  en  excepter  les  deux  antérieures, 
   grêles  étroites,  terminées  par  de  petits  éperons  (4) ;  ces  espèces  
 sont  généralement  plus  méridionales  que  les  précédentes.  (!)  
 Une  dernière  division  des  pimélies  (les  cryptochiles  ,  C,-,jptochyle,  
 Lat.)  (t)  se  compose  d'espèces  dont  le  corps  est  relativement  plus  court  ou  
 ramassé,  dont  le menlon  est  découvert  par  le  préslernum,  et  dont  les  antennes  
 se  terminent  assez  brusquement  en  une  massue  divisée  en  deux  
 portions,  l 'une  formée  par  le  neuvième  article,  et  l 'autre  par  les  deux  suivans  
 confondus  ensemble  (<i). Ces  espèces  paraissent  être  concentrées  dans  
 l'extrémité  méridionale  de  l'Afrique.  (2)  
 ( 0  Los Pimélies  [o,igipes, hisfiida,  niai-- 
 ììiìlosa,  etc.,  tic Fnbricius;  la  P. anuiiiuia  
 de  Fischer.  
 {,,)  l'l.4(i.  liij. 1.  
 (c)  Pl.  iti.  iig.  3.  
 (2) Les  Pimélies  mncuiata  ,  mmiita  de  
 F.ilj.  ^ojez,  quant  aux  autres  Pimélies,  
 Olivier,  SchoeuKcrr  et  Fischer.  
 (4)  l'I.  46.  lig.  2.  
 (,I)  Pl.  48,  lis.  3  «.