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 leurs  oeufs  ilans  le bois  sec,  où  vivent  leurs  larves.  On  rencontre  
 plusieurs  des petites espèces sur  les fleurs et les feuilles;  
 mais  les  autres  se  tiennent  pour  la  plupart  dans  les  forêts ,  
 les  chantiers  :  ils  éclosent  quelquefois  dans  les  maisons,  y  
 étant transportés,  en  état de larve ou  de  nymphe,  avec le  bois.  
 Tantôt  les  antennes  sont  tout  au  plus  e n  scìe.  Les  art icles  Intei  inédiaires  
 des  tarses  sont  en  forme  de  coeur  renversé  ,  et  le  pénultième  au  moins  est  
 bifide (a).  Les  palpes  sont  filiformes  ou  légèrement  plus  épais  au  bout,  
 l e s  mâchoires  sont  bilobées.  (i)  
 LES  RICHARDS  propres,  
 (BUPRESTIS.  Lin.)  
 (Pl. Mj,  fig.  1.)  
 Dont  les  antennes  sont  de  la  même  grosseur  partout,  et  en  scie,  depuis  
 le  troisième  ou  quatrième  article,  (c)  
 Les  uns  n'ont  point  d'écusson.  
 heR.àfaisceauoelB.  fascicUat«.  Un.),0\\i-,  Col.  n,  32,  IV,  38,  long  
 d'environ  un  pouce,  ovoïde,  convexe,  très  ponctué  et  ridé,  d'un  vert  doré  
 ou  cuivreux,  quelquefois  obscur,  avec  de  petites  touffes  de  poils  jaunâtres  
 ou  rougeâtres  ;  étuis  entiers.  -  Au  cap  de  Bonne-Espérance,  et  quelquefois  
 en  si  grande  abondance  sur  le  même  arbuste,  qu'il  semble  tout  
 chargé  de  fleurs.  
 Le  B.  slcmic<,mel.B.  sUmicomi:,  Lin.),  Oliv.,  Col.  ihid.,  VI,  62,  a,  un  
 peu  plus  g rand,  même  forme,  d'un  vert  un  peu  doré,  très  brillant  i  de  
 gros  points  enfoncés  ,  dont  le  fond  est  garni  d'écaillés  blanchâtres,  sur  
 les  étuis  ;  trois  dent s  à  leur  extrémi té;  sternum  postérieur  avancé  en  forme  
 de  corne.  —  Indes  orientales.  
 Le  R.  ckrysis  {B.  chrysU,  Fab.),  Oliv.,  Md..  11, 8,  VI,  62,  b,  diffère  du  
 précédent  par  les étuis  d'un  brun  marron  et  sans  taches  blanchâtres.  
 Le  R.  hmée-iorie  (B.  vlUata  F.),  Oliv.,  ibid.,  III,  17,  long  de  près  d'un  
 pouce  et  demi ,  plus  étroit  et  plus  allongé  que  les  précédens  ,  deprime  ,  
 d ' u n  vert  bleuâtre  ; quà l r e  lignes  élevées  et  une  bande  dorée  et  cuivreuse  
 sur  chaque  é lui ,  dont  le  bout  a  deux  dents.  -  Des  Indes  orientales.  
 („)  Pl.  jg,  ig.  i/.  {!,]  Pl.  51),  fig.  I  (t)  Pl. ag,  (¡g.  I  
 lAMILLE  DES  SEKIUCOKNES.  197  
 Le  R.  ooelU  (B.  occUala  F.),  Oliv.,  ihid.,  1,3,  presque  semblable  pour  la  
 taille  et  la  forme,  a  sur  chaque  étui  une  grande  tache  jaune  etphosphor 
 i q u e ,  située  entre  deux  autres  de  couleur  d'or;  le  bout  de  chaque  étui  
 est  terminé  par  trois  dents.  
 Les aut res  ont  un  écusson.  
 Le  R.  géavi  W  (S.  ,i,as  Lin.),  Oliv.,  iUd.,  I,  . ,  long  de  deux  pouces  ;  
 corselet  cuivreux  ,  mêlé  de  vert  bri l lant ,  avec  deux  grande.s  taches  hsses,  
 couleur  d'acier  bruni  ;  étuis  terminés  par  deux  pointes  ,  cuivreuses  dans  
 leur  milieu,  d'un  vert  bronzé  sur  leurs  bords,  avec  des  points  enfoncés,  
 des  lignes  élevées  et  des  rides.  — De  Cayenne.  
 Nous c i terons  parmi  les  espèces  de  notre  pays  ,  
 Le  R.  à  fcssetlc.  (B.  F.),  B.  chry.oslisma,  Oliv.,  Md.,  VI,  64,  
 bronzé  en  dessus,  cuivreux  et  brillanl  en  dessous,  dtont  les  élytres,  dentelées  
 en  scie  à  leur  pointe,  ont  trois  lignes  longitudinales  élevées,  et  deux  
 impressions  dorées  sur  chacune.  
 Le  R.  reri  (B.  viridis.  Lin.),  Oliv.,  iMd.  XI,  127,  long  d'environ  deux  
 ligues  et  demie,  à  forme  linéaire,  d'un  vert  bronzé,  avec  les  étuis  entiers  
 et  pointillés. —  Sur  les  arbres.  
 Fabricius  a  détaché  des  Richards  propres  ceux  qui  ont  le  corps  court,  
 plus  large  proportionnellement  et  presque  triangulaire  ;  le  front  excave,  
 le  corselet  transversal  et  lobé  postérieurement,  et  les  tarses  tort  courts,  
 avec  les  pelotes  larges,  les  cinq  derniers  articles  des  antennes  forment  
 seuls  des  dents  de  scie  (4) ; les  précédens,  à  l'exception  des  deux  premiers,  
 sont  petits,  presque  grenus,  ou  en  cône  renversé  ;  les  deux  premiers  sont  
 beaucoup  plus  gros.  Ces  espèces  composent  le genre  TRACHÏS  (Trachys).  De  
 ce  nombre  (l)  est  
 Le  R.  «ain  (c)  (B.  min„la  Lin.),  Oliv.,  ibid.,  11,  noir  en  dessous,  d'un  
 b r u n  cuivreux  en  dessus,  avec  lé mi l ieu  du  front  enfoncé,  le  corselet  sinue  
 à  son  bord  postérieur,  et  des  raies  blanchâtres,  ondées,  formées  par  des  
 poils  et  transverses,  sur  les  étuis.  -  Commun  sur  le  coudrier,  dont  il  
 ronge  les  feuilles.  
 i n  
 r i .  
 (i)  rayez  les  autres  espèces  citées  par  
 Fabricius,  System,  eleiil.,  II,  2'S,  et,  
 quant  au.\  tlivisions-à  établir dans  ce  genre  
 {a)  l'l.î<),fisnombreux, 
   l'ouvrage  de  M.  Schoenherr  s.  
 la  synonymie  des  insectes.  
 (¿)  I>1  2.).  fig.  2 <1  
 (0)  Pl.  29.  f'g