
 
		Ki  t  
 Les  cinq  derniers  articles  de  leurs  antennes  sont  presque  globuleux  et  
 composent  la  massue  (s),  les  palpes  maxillaires  sont  peu  saillans  et  se  
 terminent  graduellement  en  pointe,  le  pénultième  article  n'étant  guèi-e  
 plus  épais  que  le  dernier,  à  leur  jonction  (¿).  Le  corps  a  une  forme  naviculoire, 
   a?ec  le  corselet  un  peu  rebordé  et  les  étuis  tronqués.  Ils  vivent  
 dans  les  champignons.  On  n'en  connaît  qu'un  pelit  nombre  d'espèces,  
 dont  l'une  de  Cayenne,  et  les  aut res  du  nord  de  l'Europe,  (t)  
 LES  CHOLÈVES  
 (CHOLEVA.  Latr.,  Spence.  —  Cnlnjis.  Fab.  —  Pcliis.  Gcoff.)  
 (Pl.  35,  lig.  ,,  et  lo.)  
 Ont  la  massue  de  leurs  antennes  composée  d'articles,  pour  la  plupart,  
 presque  en  forme  de  toupie,  et  plus  ou  moins  perfoliée ; les  palpes  maxillaires  
 très  saillans  et  terminés  brusquement  en  manièj-e  d'alène  ;  le  corps  
 ovoïde,  avec  le  corselet  plan  , sans  rebords.  Les  quat re  premiers  articles  
 des  tarses  antérieurs  et  le p remie r  des  intermédiaires  sont  dilatés  dans  les  
 mâles  de  quelques  espèces  [Catops  bkipoides,  Germ.).  
 Dans  les  Cholévcs  proprement  dits,  les  antennes  sont  de  la  longueur  environ  
 de  la  téte  et  du  corselet;  leur  huitième  article  ou  le  second  de  la  
 massue,  est  sensiblement  plus  court  que  le  précédent  et  le  suivant  (c),  et  
 même  quelquefois  peu  distinct,  le  dernier  est  semi-ovoïde  et  pointu  (2;.  
 («il-;.  3S.cg.Sc  
 intliliée  par M.  .S|)  
 lioii.s (te  I.-1 Suriélc  
 l'ajkull (!l Gjlltiili,  
 :st, et insect.II,pag.  
 îphie  (le  ce  genre,  
 (A)  l'I,  35.  (iy.  »¿.  
 W  l'l.35,  lig.  9».  
 FAMILLE  DES  CI.AVICORiVES.  
 Dans  les  myloeques  {Mylxchtis,  l,atr.,01iv  -  Cultes.  Fayli.  (iyll.),  les  
 antennes  sont  plus  longues,  le  huitième  article  est  plus  grand  que  le  précédent  
 et  presque  égal  au  suivant,  le  dernier  est  arrondi  et  obtus  au  sommet. 
   (»)  (I)  
 La  cinquième  tribu,  celle  des  n i t i d u l a i k e s  {Nitidularioe), 
   se  rapproche  de  celle  des  silphales,  par  le  corps  
 en  forme  de  bouclier  et  rebordé;  mais  les  mandibules  
 sont  bifides  on  échancrées  à  leur extrémité;  leurs  tarses  
 semblent  n'être  composés  que  de  quatre  articles  ('),  le  
 premier  et  le  suivant,  dans  les  uns,  ne  se  montrant  
 qu'en  dessous  et  n'y  formant  qu'une  petite  .saillie, le  pénultième  
 dans les  autres  étant  très  petit  et  sous  la  forme  
 d'uii  noend  renfermé  entre  les  lobes  dn  précédent.  I.a  
 massue  des  antennes  est  toujours  perfoliée  ,  de  trois  
 ou  deux  articles,  et  ordinairement  courte  ou  peu  allongée  
 C).  
 Les  palpes  sont  courts,  filiformes  ou  tut  peu  plus  gros  
 à  leur  extrémité.  Les  élytres  sont  courtes  ou  tronquées  
 dans  plusieurs.  r,es  pieds  sont  peu  allongés,avec  les jambes  
 souvent  élargies  à  leur  extrémité, et  les  tarses  garnis  
 de  poils ou  de  pelotes.  L'habitation  de  ces  insectes  varie  
 selon  les  espèces;  on  en  trouve  sur  les  fleurs,  dans  les  
 champignons, les viandes  corrompues  et  sous  les  écorces  
 d'arbres.  
 I.alr.,  iUd.,  p.  3o, YIII,  n ;  Oliï.,  Encyclop.  mélhotl,.  arll  
 Pl.  35,  lifi.  10.  C')  PI- 3'i  "b- 4 i.  Pl-  3B. fig-  '  «•