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412 INSECTES COLÉOPTÈRES.
lies observations consignees dans le quatorzième voliinie
des Mémoires de la Société linnéenne de Londres
nous font connaître les métamorphoses de l'Horie tachetée,
insecte des Antilles et de l'Amérique méridionale;
sa larve fait périr celle d'une espèce dexylocope {Teredo;
X. morio^ Fab.), qui perce les troncs secs des arbres et y
place ses oeufs, à la manière des autres xylocopes on
abeilles charpentières. L'auteur du Mémoire soupçonne
que la larve de ce coléoptère se nourrit des provisions
destinées à l'antre, et que celle-ci, en conséquence, meurt
de faim.
Cette tribu se compose du genre
HORIE de Fabricius.
(HOEIA.)
(Pl.54, fig.4.)
Ces insectes habitent les contrées intra-tropicales de l'Amérique
méridionale et des Indes^ orientales. Une espèce de ces
dernières contrées s'éloigne de toutes les autres par sa tête,
qui est plus étroite que le corselet, et à raison des cuisses
postérieures, qui sont très renflées, caractère qui ne convient
peut-être qu'à l'un des sexes. Elle est le type de mon genre
Cissites. (i)
(i) ro) « l a tv. , Gener. crust, et insect.,
n , p. 511 ; Falniciu.*, Olivier, Scliffiiherr,
et le \olume précité (les Mémoires de lu
Soe. linnéenne.
FAMILLE DES TRACHÎLIDES.
La sixième et dernière tribu, celle des CANTHARIDIES
ou VÉSICANS (Cantharidioe\ se distinguede la précédentepar
les crochets des tarses, qui sont profondément divisés,
et paraissent comme doubles. La tête est généralement
grosse, plus large, et arrondie postérieurement. Le corselet
est ordinairement rétréci en arrière, et se rapproche
de la forme d'un coeur tronqué; il est presque orbiculaire
dans d'autres. Les élytres sont souvent un peu inclinées
latéralement, ou en toit très écrasé et arrondi.
Ces insectes contrefont les morts lorsqu'on les saisit, et
plusieurs font alors sortir par des articulations de leurs
pattes une liqueur jaunâtre, caustique et d'une odeur pénétrante,
dont les organes qui la sécrètent n'ont pas encore
été observés.
Diverses espèces [Meloés^ Mylahres Cantharides) sont
employées à l'extérieur corame vésicatoires, et à l'intérieur
comme un puissant stimulant; mais ce dernier usage
est très dangereux.
Cette tribu est formée du genre
MELOÉ de Linnoeus,
(MELOE.)
Qu'on a divisé en plusieurs autres. Des observations analomiques
de M. Léon Dufour, et des recherches très intéressantes
de M. Bretonneau, médecin à Tours, sur la propriété
épipastique des insectes de cette tribu et de plusieurs autres
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