2 4 0 INSECTES COLÉOPTÈRES.
semblable à une filaii e. Elle s'était, il y a quelque temps, tellement multipliée
4 Toulon, dans les chantiers de la marine, qu'elle y avait causé
de grands ravages. (1)
Les autres ont les palpes fort courts et semblables dans les deux
sexes W (2). Les antennes sont toujours simples et de la même grosseur
partout (}). Les tarses sont courts, et le pénultième article est bilobé
dans quelques-uns.
Le corps est de consistance solide, avec le dessus de la tête inégal ou
sillonné, et le corselet presque carré ou suborbiculaire.
LES CUPÈS,
. (CUPES. Fab.)
(Pl. 34. fig. 8.)
Où les antennes sont composés d'articles presque cylindriques (c), et où
le pénultième des tarses est bifide.
Les mandibules sont unidenlées sous la pointe (¿). Les palpes, les mâchoires
(e) et la languette sont découverts. La lauguettc est bilobée , et le
menton est presque semi-orbiculaire. On en connaît deux espèces, et propres
l'une et l'autre à l'Amérique septentrionale. (3)
LES RHYSODES,
(RHÏSODES. Latr., Daim.)
(Pl. 34, fig. g.;
Dont les antennes sont grenues (/) et dont tous les articles des tarses
sont entiers.
(i) Le Lymsxylon proiiosci<leiim (l'Olivier,
dont l'individu a servi de type à sa
descrijjlioii, et qui fait mainten.iTit partie de
la colleclion de M. le comte de Joiisselin, à
Versailles, doit former m genre propre.
Foyez aussi le Lymexylon JiabelUcome de
Panzer, Faun, insect. Germ., XI, lo.
(a) Le dernier article, ceini des ma.viilaires
an nioius, est nn peu plus gros, prcsnue
ovoide.
(3) Cupei ctijiildta, Fal). ; Latr., Gen.
erust. et in.sect., I, vlu, •>.•, Coipielt., IIInst.
icon, insect., I l l , xxx, i.
(«) I'l. 34, fig. 8i..
id) PI. 34, (Jg. 3 a.
(4) PI. 34, fig. Sc.
(e) PI. .14, fig. 8 4.
(c) I'l.34, fig Sc.
U ) Pl.34,lig. ,).
FAMILLE DES CLAVICOKNES.
Les mandibules sont, à ce qu'il m'a paru, rétrécies est presque tricuspidéesà
leur extrémité. Le menton est corné, très grand, en forme de bouclier,
terminé supérieurement par trois dents ou pointes. Les palpes sont
fort courts. •
Nonobstant le nombre des articles des tarses, ce genre parait se rapprocher
des Cucujes et môme de certains Brentes, à trompe courte dans les
deux sexes. Les habitudes sont les mêmes que celles des xylophages. (1)
La quatrième famille des coLÉopxiîRES pentaimères,
celle
DES CLAVICORNES,
(Pl. 34àpl 3,.)
Ayant, de même que la précédente, quatre palpes, et
des étuis recouvrant le dessus de l'abdomen oti sa plus
grande portion en diffère par ses antennes presque toujours
plus grosses vers leur extrémité ("), souvent même
en massue, perfoliée ou solide; elles sont plus longues
que les palpes maxillaires, avec la base nue ou à peine recouverte.
Les pieds ne sont point propres à la natation,
et les articles des tarses, ou du moins ceux des postérieurs
sont ordinairement entiers.
Ils se nourrissent, dans leur premier état, au moins
de matières animales.
Nous diviserons cette famille en deux sections, dont
( i ) Un-soies extimms, Daim., Aiialect. découvrir cette espi;ce dans les Pyrénées,
eutom,, pag. 93. M. Léon Dufotn-vient de
(a) Pl. 34. lig. II.
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