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/l41 INSFXTES COLEOl'TÈRES.
iiiers, au plus, forment une massue à épideniie coriace, et dont
l'extrémité est spongieuse ("). Ils se nourrissent, du moins
dans leur premier état, de graines ou de substances ligneuses.
On peut les réiniir en un seul genre, celui
DE CALANDRE,
(CAI.ANDKA.)
Que l'on peut partager en six sous-genres.
Les deux premiers sont aptères, et nous offreul, ainsi que les précédens
et les suivans, à l'excepliondu dernier, quaU-e arlicles h tous les larses,
dont le pénuUième bilobé. Les antennes sont insérées à peu de dislance
du milieu de là trompe et eotidées.
Dans le premier, celui
D'ANCHONE.
(ANCHONTJS, Schoenli)
((>]. 60, lig. 5.)
Ces organes oirronL neuf arlicles avant la massue. Le dixième et peutêtre
deux autres, mais intimement unis avec le précédent et peu dislincls,
forme une maesue en ovoïde court, {h)
Dans le second, celui
D'ORTOCH^TE,
(OHÏHOCIMTES) de M. Germaj' (1),
C'est le huitième qui iorme la massue, dont la forme ( t la composition
paraissent être les mètnes que dans les anthones.
(i) Insect. Spc'c iiov., p. .302.
(«) Pl.Co.fg. (6) l'I. (lo, bg. b u.
FAMILLE DES PORTE-BEC. 44!i
Les quatre autres sous genres sont pourvus d'ailes.
Dans leslrois suivans, les tarses n'ont que quatre articles, dont le pénultième
estbilobé. (a)
LES RUINES.
(KHINA- Lalr. — ira-iis. Fab.)
(i't. fio, tig. 6.)
Les antennes sont très coudées, insérées près du milieu d'une trompe
droite, avancée, et dont le huitième article forme une massue fort allongée,
presque cylindrique. Les pieds antérieurs, du moins dans les mâles, sont
plus longs que les autres! (1)
LES CALANDRES proprc-mciit dites
(CALANDRA.)
(l>l. 60, flg. 7.)
Ont aussi les antennes très coudées, mais insérées près de la base de la
trompe ; leur huitième article forme une massue triangulaire on ovoïde. {!<)
Nous ne connaissons que trop la C. ih, bli [CnrcuLio granarius, Lin.;
Otiv., col. V, 83, XVI, 196); son corps est allongé, brun, avec le corselet
ponctué, aussi long que les élytres. Sa larve, connue sous le nom du
genre, fait de grands dégâts dans les magasins à blé.
Une autreespèce, cellerf/i rîsCCi/rpifZio ary:'oe, Lin.jOliv., SI),
ressemble à la précédente, mais a deux lâches fauves sur chaque étui.
Elle attaque le riz.
î J n e t roi s i ème , la C. Jtalmzsicic) {Curcnlio jmliiiariim, Lin,; Ol iv. , ilud.,
11,18), qui a un pouce et demi de long, dont la masse des antennes est
tronquée,est toute noire, avec despoi lssoyeuxà l'exlrémitéde la trompe.
Elle vitdo la moelledes palmiers de l'Amérique méridionale. Les habi - #
tans mangent sa larve, nommée ver "palmiste ^ comme un met délicieux.
(2)
' i ' - ' î i ; f
(1) RhUia liaihii'oslns.\jAv., Oliv.;
i{. scnitdlDr, Oliv.
(2) Les gcinr.s suivans de M, Sclnr'nlierr :
(fl) tM. (io. Ilg. 7/'.
Sijmliis [.-Icorltimis, D. j.), O.tyrhyncitm ,
liliyni:l>oi>lwnis[CaiaiHha). VoyczX'uvùeW^
Cnhtiiiiv (t'Otixier,
{¿) rl.6o, lig, lirt M fl.6o, f.g. 7.
f: ii;