
 
		ir>»  INSECTES  COLl'orTÈllES.  
 Tanlól  le  corsoU'lcsl  toujours  Icrmiiió  poslérietiremenl  par  deux  angles  
 bien  prououci'S  ou  aigus,  el  sensiblement  rclréci  par  derrière.  Sa  coupe  
 se  rapproche  plus  ou  moins  lie  colles  d  uii  coeur  Iroufjuc.  
 i'ariui  ces  espèces,  plusieurs  out  le  corps  déprimé  ou  plan  en  dessus,  et  
 les  onlennes  composées  d'arlicics  assez  allongés,  plutôt  obcouiques  que  
 turbiués.  M.  Honelli  les  dist ingue  généralement  sous  le  nom  derxÉROSTi- 
 CHE  [Pteroslichvs).  
 Elles  habilcul  plus  parliculièremenl  les  baúles  montagnes  de  l'Europe  
 el  le  Caucase.  
 Les  environs  de  Paris  îi'en  fournissent  qu'une  seule  [Cnrahus  oblongopiiiicltili/ 
 s,  Fab  ;  Panz.,  Faun.  insect.  Germ.,  I.XXIir,  2).  (i)  
 D'aulreSj  dont  les  antennes  sont  presque  grimues,  onl  le  dessus  du  corps  
 assez  convexe,  et  proporliounellemeul  plus  large,  avec  Fabdomen  plus  
 court.  C'est  le  genre  molops  [Molops)  de  M.  Bonelli,  qui  conduit  évidemtnent  
 à  d'aulres  féronies  très  analogues,  mais  dont  le  coi'selet  est  arrondi  
 aux  angles  postérieurs,  et  dont  l'abdomen  est  ovalaire,  Fangle  extérieur  
 de  la  base  des  élylres  étant  obtus  ou  point  saillanl.  Le  corps  et  les  antennes  
 sont,  en  général ,  proportionnellement  plus  longs.  Ces dernières  espèces  
 out  été  délacbées  des  plérostiches  pour  former  un  nouveau  genre,  celui  
 t i e  STÉROPE  {Steropus,  Meg.}.  
 Tsous  terminerons  enfin  ce  sous-genre  par  des  espèces  généralement  
 assez  grandes,  dont  le  corselet  a  presque  toujours  la  foi-me  d'un  coeur  
 t r o n q u é ,  et  dont  la  base  des  élytres  n'a  point  de  pli  transversal,  ou  ne  
 présenle  au  plus  qu'un  espace  lisse,  s'efTacant,  el  sans  bord  postérieur  
 bien  terminé.  Tel  est  le  caractèr e  qui  me  parait  le  mieux  signaler  le  genre  
 Voyvz,  pour  les  autres  espcccs,  le  
 Catalogue  de  M.  le  comle  Dejean,  i;l  le  bel  
 ouvrage  de  ^ I .  Fischer  sur  les  insectes  de  la  
 I l u s s i r  (TT,  p.  i23j  xix,  <ig.  i  ;  xxxvii,  
 8 ,  9).  Je  pense  avec  lui  que  le  G.  myosoi/ 
 iwdeM.  Mégerl e  ne  diffère  pas  esseuliellenu'nt  
 de  celui  de  Pleiwtic/nis.  
 (2)  Voyez,  tant  pour  celui-ri  que  pour  
 le  précédent ,  le  Catalogue  de  M.  le  comte  
 Dejean  et  51.  Oermar  (Insect,  spec.  nov..  
 J .  p.  afi  el  ¡iuiv.).  Quelques  espèces,  toiles  
 que  le  Molops  terricola  [Scarilcs  j/icriis.  
 P a n / ,  faim,  iusecl.  Genn.,  XI,  2)5  le  
 Molops  elalus  \Scantcsgagules,  ejusd..  X I .  
 i )  ;  le  Sloopiis  hottentola  [Scarites  holtentotns. 
   Oliv.,  col.  I I I ,  36,  i  r.  19),  avaienl  
 clé  rangés  avec  les  Scarilcs.  Le  Carahus  
 matHeltis  ûa  Fabricius  (Faun.  inscct.  Cur.,  
 V,  2),  espèce  assez  commune  dans  quel- 
 (]ues  départemeus  méridionaux,  est  un  Stérope, 
   M.  le  comte  Dejean  forme  un  nouveau  
 genre  avec  le  Stcropeliottenlot,  à  raison  
 de  ses  pieds  antérieurs,  dont  les  jambes  
 soDt  arquées,  et  de  quelques  autres  caractères. 
   
 FAiMIU.E  DES  CAUNASSIEUS.  
 l'EKCUS  [Pcrcits)  de  M.  Bonelli.  Ni  la  longueur  relative  des  deux  derniers  
 articles  des  palpes  maxillaires,  ni  l'inégalité  des  proporlions  des  mandibules, 
   ni  quelques  légères  diiFérences  sexuelles  prises  des  derniers  anneaux  
 de  rabdomeu,  ne  le  disl inguent  netlemenl  des  autres  sous-genres.  
 Ces  espèces  habi tent  exclusivement  l'Espagne,  l'Italie  et  les  grandes  iles  de  
 la Médi terranée.  Quelques-unes  sont  aplaties  eu  dessus,  (l)  
 LES  MVAS  
 (M Y AS.)  
 (Pl.  u-i.  ilii  <>,».  
 De M.  Ziégler,  ressemblent  aux  féronies,  avec  lesquelles  on  a  formé  le  
 genre  Cheporus-,  mais  leur  corselet  est  plus  dilaté  latéralement,  rétréci  
 près  des  angles  postérieurs,  et  oiîre  inmiédiatement  avant  eux  une  petite  
 éehancrure.  Les  palpes  labiaux  se  terminent  par  un  article  évidemment  
 plus  épaiiî,  presque  triangulaire.  On  en  connaît  deux  espèces,  l'une  de  
 Hongrie  {chaLyboeus  {a)),  et  Faulre  de  FAmérique  septentrionale,  où  elle  a  
 été  découvert e  par  M.  Leconte.  (2;  
 Tantôt  les  mandibules  sont  aussi  longues  que  la  tète,  et  s'avance  fortement  
 au-delà  du  chaperon.  Le  corps  est  toujours  oblong,  avec  le  corselet  
 en  forme  de  coeur  allongé.  Les  uns  ressemblent  à  des  Scarites,  et  les  autres  
 à  des  Lébies.  
 ( i )  Cmxibus  Ptiyhii/a,  lloss.,  Faïui.  
 é t r u s c . ,  nuait.  1,  tah.  V.  f.  C.  
 Pcrcus  chenus,  Charp.  Ilor.  Enlom.,  V,  
 1.  Voyez  aussi  les  Annales  des  sciences  
 naturelles  et  celles  des  sciences  pliysiqiies  
 par  Rory  de  Suiut-Thirent,  
 D r a j i i e i  et  Van-Mons.  Je  rapporte  au  
 nièmcsous-f'ciu'c  V.-ilnut  corsicus  de  M.  le  
 romir  Dejean.  
 (a)  Quelques  antres  c.spèces,  nnalosucs  
 par  la  forme  des  palpes  labiaux,  mais  à  
 mandibules  plus  fortes,  dont  la  dent  miloyenne  
 du  menton  est  beaucoup  plus  
 grande,  et  propres  aux  Indes-Orientales,  
 forment  le  genre  Triifo/iolonia  de  M.  Dej 
 e a n ,  dont  les  caractères  sont  exposés  dans  
 le  troisième  Aolunie  de  son  Species.  Ici  
 encore  parait  devoir  se  placer  le  genre  
 P.u:ufhnior¡)ltn  áe.  iL  Kirby  (Lin.,  Trans..  
 • \ I Y ,  r,S).  
 W  l>l,  5»,  ÎB.  (i.