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 98  INSECTÍÍS.COLl-OPIERliS.  
 presque  aussi  longues  que  le  corps  et  presque  sétacêes  ;  les  palpes  cxlérieurs  
 très  saillans  el  terminés  par  un  article  plus  ^ros,  en  forme  de  
 poire  allongée  («)}lc  pénulliènie  arlicle  des  maxillaires  externes  plus  
 c o u r t  que  le  suivant  ;  les  deux  premiers  drs  labiaux  fort  courts,  et  le  
 lobe  terminal  des  mâchoires  sans  onglet  sensible  au  L' a b d o - 
 men  est  ovalaire,  étranglé  îi  sa  base  et  pédicnlé.  Les  patles  sont  longues  
 et  déliées.  
 Les  Cténostomes  se  rapprochent,  sons  le  rapport  de  la  grandeur  des  
 p a l p e s ,  des  Mégacéphales  et  ù  d'autres  égards  des  Tricondyles  et  des  
 Thérates.  (i)  
 L e s  autres  n'ont  point  de  dent  au  milieu  de  l'échancrure  du  menton  (c).  
 Les  palpes  labiaux  sont  contigus  à  leur  naissance,  avec  leur  premier  article  
 obconique  ou  en  forme  de  pyramide  renversée,  el  dilaté  ou  prolongé  
 i n t é r i e u r e m e n t ,  à  son  extrémité,  en  manière  d'angle  ou  de  dent;  les  
 m a x i l l a i r e s  extérieures  ne  dépassent  guère  le  labre.  Ces  espèces  ont  été  
 r é p a r t i e s  dans  trois  sous-genres.  
 LES  THERATES  
 (THERATES.  Latr.  —  lionelH.  )  
 (Pl.  17.  flg.  4.)  
 Semblables,  pour  la  forme  générale,  aux  cicindèles  propres,  mais  qui  
 s'en  distinguent,  ainsi  que  de  tous  les  sous-genres  analogues,  par  leurs  
 ( I )  Voyez  XEntomologioe brasilianoe specimen  
 de  M.  K.liig ;  le  Species  général  des  
 coléo|it.  d'Eur.  de  M.  le  comte  Dejean,  
 tom,  i;pag.  iSa  eisuiv.,  et  le Suppl.  du  
 lom.  II;  l'Hisl.  naltir.  des  coiéopt.  d'Eur.,  
 Fase.  I ,  pag.  l'Enlomogmphie  de  la  
 Russie,  de  M.  GoUhelf  Fischer,  Ioni.  Ij  
 Gener.  iiisect,,  pag.  98.  
 [a)  PI.  i7,Cg.3..  
 (c)P|.  17,  í¡g./,¿.  
 {!>) i'I.  I7.ìì«.3ì.  
 ÌAMILLE  UES  CAKNAS.SlKll.S.  «1»  
 |)alpés  maxillaires  internes  très  petits,  et  d'une  iorme  aciculaire  («}.  Les  
 tarses  sont  semblables  dans  les  deux  sexes,  avec  le  pénultième  article  en  
 forme  de  coeur,  sans  échancrure,  et  simplement  creusé  en  dessus  pour  
 l'insertion  du  dernier.  
 Ces  insectes  sont  exclusivement  propres  aux  iles  les  plus  orientales  de  
 l'Asie,  comme  Java,  celles  de  la  Sonde,  et  celle  qui  sont  au  nor d  de  la  Nouv 
 e l l e - l i o l l a n d e .  (1)  
 Dans  les  deux  sous-genres  suivans,  et  tous  propres  aux  Indes  orientales  
 ou  aux  iles  plus  reculées  vers  l'est,  le  corps  est  étroit  etallongé,  
 avec  le  corselet  presque  cylindrique  ou  en  forme  de  noeud.  Le  troisième  
 ou  le  quatrième  article  des  tarses  est  prolongé  intérieurement  en  
 manière  de  lo))e.  (/';  
 LES  GOLTJÜRES,  
 (COLLIURIS.  Lalr.  —  Collyris,  Fab  )  
 ( P l . , ; ,  f!g.5.)  
 Ils  soul  ailés.  Les  antennes  sont  plus  grosses  vers  le  bout.  Le  dernier  
 a r t i c l e  des  palpes  labiaux  est  presque  en  forme  de  hache,  et  le  précédent  
 souvent  courbe  (c).  Le  corselet  est  p resque  cylindrique,  rétréci  et  étranglé  
 e u  devant,  avec  le  bord  antérieur  évasé.  L'abdomen,  qui  est  aussi  presque  
 c y l i n d r i q u e ,  s'élargit  et  s'agrandit  postérieurement.  Les  tarses  {d)  sont  
 semblables  dans  les  deux  sexes,  avec  le  pénultième  article  prolongé  obli- 
 (1)  Voyez  Lalr.  elDej.,  Uist.  iialiir.  des  
 coléopl,  d'Eur.,  fase.  I ,  pag.  63;  le  Spec,  
 gciiér.  des  coléopt.  de  M.  le comte  Uejcau .  
 («)  Pi.  17,  r,g.  
 (c)  Pl.  17,  iig.  
 lom.  I,  paj,'. 07,  et  le  Supplcm,  du  lom,  11,  
 et  surtout  le  mémoire  de  M.  Bouelli  sur  ce  
 (A)  l>t.  17,  fig.  
 (<0  Pl.  rnH.bd.