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I i>({ INSIXTES COLliOFllilli-S.
courtes (a), peu avancées au-delà du labre ; le labre coriace, entier; la languette
saillante au-delà de l'échancrure du menton, glabre ou peu velue,
avec des paraglosses séparées, saillantes et membraneuses ; les palpes
extérieurs sont terminés par un article ovalairc, acuminé au bout. (¿)
Ces Carabiques sont petits, fréquentent les lieux humides, cl ne sont
pas étrangers aux régions septentrionales.
LES CLIVINES
(C.l.lVlNA. I.ali-.)
; i ' l . a , . Iig. ,.)
Ont trois fortes dents au côté extérieur des deux jambes antérieui'es (t)
et une à celui des deux suivantes. U i
LES DYSClilRlES,
(DYSCHIRIUS. lion. — CUvin«, Uej )
Qui n'ont au plus que des dentelures ou de petites épines très peu distinctes,
au côté externe des deux jambes antérieures, et où ce côté se prolonge
ordinairement à son extrémité en une longue pointe, en forme
d'épine ou de doigt, et opposée à un autre doigt constitué par un fort
éperon du côté interne {</). Le dernier article des palpes labiaux est proportionnellement
plus gros que le même des divines, et presque en
massue sécuriforme. Le corselet est ordinairement globuleux. (2)
Notre seconde et dernière subdivision des bipartis comprendra ceux
( i ) Tenebriofossor. Lin. ; Scariles arcnarius,
Fab. ; Clairv,, Enloiii. H«îIv., Il,
vii/j A, a, espèces; les Clivines de M, Dcjean
(Spec. I, pag. 411)!
(<i) Pl. ai. flg. \a.
(r) PI, ai. ilg. i/!.
(2) divines, II"' 8-21, lie M. le cointo
Dejoan ; mais la huilicnic, Varctica, semble
offrir les caractères des Ci''iihalolos,
ib) Pl.
FAMII-Lli UliS tAKXASSIERS. 127
dont les jambes antérieures ne sont ni dentées extérieurement ni bidigiltécs
au bout ("), et dont le second article des antennes est sensiblement
plus court que le suivant(i). Ils se rapprochent beaucoup, quant aux
organes de la manducation, des deux derniers sous-genres, et ils avaient
été confondus par quelques auteurs avec les Scariles, dont ils ont, en effet,
le port et les habitudes.
Les uns ont le corps étroit, allongé, presque parallélipipède, avec le
rorselet presque carré; les antennes en tout ou en partie grenues; le
dernier article des palpes extérieurs presque cylindrique, et le même des
labiaux presque en forme de cône renversé on de hache. Ils sont tous
exotiques.
LES MORIONS
(MORIO. Lat.)
(IM. 2., lis. 3.)
Ont des antennes d'égale grosseur partout, le labre profondément
échancré, les palpes extéi ieui s filiformes, les cuisses ovales et les jambes
triangulaiies. (l)
Dans
LES OZÈNES,
(OZ.IÎN.A. Oliv.)
(Pl. ar.lig.!,.)
Les antennes sont plus grosses ou renflées à lein- extrémité (c], le labre
est entier, les palpes labiaux se terminent par un article plus large,
presque en forme de hache ou de triangle ; les cuisses et les jambes sont
étroites et allongées. (2)
(i) Harpalus monilicomis, Latr., Gener.
crust, et insect., I, p. 206; Morio monilicomis,
Dej., Spec. I, p. 43o; Scarit.
Georgia-, Palis, de Beauv., VIT, xv. 5 ;
Mario hrasilicnsis, Dej., ibid.;
Morio orie.ntalis, ejiisd., ibid.
(a) PI. 2t, fig. 5</.
(2) Ozoena dentipes. Oliv., Encyclop.
method. ;
Ozoena Rogérii, Dej., Spec., p. 434 ;
Ozoena hrunnea, ejusd., ibid. ;
Ozoena Gyllenhalii, ejusd., ibid.
(4) pi.íi.r.B..',« (c)l>l.21,f.g. 4«
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