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 --•s  INSECTES  COLÉOl'TÈRES.  
 lemeiit  recouverte  à sa  base,  par  un  corselet  plat ou  peu  
 convexe, ordinairement  carré ou  en  quadrilatère  allongé,  
 et  les  articles  des  tarses  entiers;  les  ci ochets  du  dernier  
 sont  unidentés ou bordés  d'une membrane.  Les  antennes  
 sont  ordinairement  en  scie,  et  même  pectinées  dans  les  
 mâles  de  quelques  espèces.  
 La  plupart  sont  très agiles,  et  se trouvent  sur  les fleurs  
 et  sur  les  feuilles.  
 Cette tribu,  qui  n'est qu'un  démembrement  des  genres  
 Cantliaris  et  Dennestes  deLinnseus,  composera  celui  
 DE  MELYRE,  
 (MELYEIS.  Fabr.)  
 Les  uns  ont  les  palpes  de  la  même  grosseur  partout.  
 Ici  l'on  découvre,  sous  chaque  angle  antérieur  du  corselet  et  de  chaque  
 côté  de  la  base  de  l'abdomen,  une  Tésicule  en  formé  de  corne  ou  de  cocarde, 
   rétractile,  susceptible  de  se  dilater,  que  l'animal  fait  sortir  lorsqu'il  
 csteirrayé,  et  dont  on  ignore  l'usage.  Le  corps  est  proportionnellement  
 plus  court  que  dans  le  sous-genre  suivant,  plus  large  et  plus  déprimé,  
 avec  le  corselet  plus  large  que  long.  On  voit  sous  chaque  crochet  du  bout  
 des  tarses  un  appendice  membraneux,  en  forme  de  dent.  
 LES  MALACHIES.  
 (MAL.ACHIUS.  Fab. ,  Oliv.  —  Caniharis.  Lin.)  
 (l'I.  32.  ilg.  i.^.;  
 L'un  des  sexes  a,  dans quelques  espèces,  un  appendice  en  forme  de  crochet, 
   au  bout  de  chaque  étui,  que  l'individu  de  l'autre  sexe  saisit  par  derrière, 
   avec  ses  mandibules,  pour  l'arrêter  lorsqu'il  fuit  ou  qu'il  court  I rop  
 vite.  Les  premiers  articles  des  antennes  sont  souvent  dilatés  et  irréguliers  
 dans  les  mâles.  Ces  insectes  ont  des  couleurs  agréables.  
 FAMILLE  DES  SERRICORNES.  2 i S  
 Le  M.  bronci  (CnnItaHs  oenen , Lin.)  (»), Panz.,  Wd.,  X,  2,  long  de  trois  
 lignes,  d'un  vert  luisant,  avec  les  étuis  rouges  au  bord,  et  le  devant  de  la  
 tòte  jaune.  
 Le  M. â dcuipustvhs  ICanlkaris  bipnsMlaln,  L.),  Panz.,  Md.,  3, un  peu  
 plus  petit,  d'un  veri  luisant,  avec  le  bout  des  étuis  rouges  (1).  
 Parmi  les  Mélyrides  suivans,  à  palpes  filiformes,  et  dont  le  corselet  et  
 l'abdomen  sont  dépourvus  de  vésicules  rétractiles,  nous  placerons  d'abord  
 ceux  dont  les  antennes  sont  de  la  longueur  au  moins  de  la  tête  et  du  corselet  
 ; dont  le  corps  est généralement  étroit, allongé  et quelquefois  linéaire,  
 et  dont  les  crochets  des tarses  sont  ordinairement,  ainsi  que  ceux  des  Malachies, 
   bordés  intérieurement  par  un  appendice  membraneux.  
 LES  DASYTES.  
 (DASYTES.  Payk.,  Fab.  —Dermesles.  Lin.)  
 (Pl.  32, fig. i6.)  
 Le  D.  hlcuâlre[D.  coeruleus,  F.)  (i),  Panz.,  Faun.  insect.  Germ.,  XCVI,  
 10, long  de  trois  lignes,  allonge,  vert  ou  bleuâtre,  luisant  et  velu.-Très  
 commun  aux  environs  de  Paris,  sur  les  fleurs,  dans  les  champs.  
 Le  D.  très  ,wir  {Derme,Us  hirlus,  Lin.),  Oliv.  col.  II,  21,  II,  28,  un  peu  
 plus  grand,  moins  oblong,  tout noir  et  très  velu.  Une  épine  S la  base  des  
 tarses  antérieurs,  beaucoup  plus  forte  et  très  crochue  dans  l'un  des  
 sexes. —  Sur  les  graminées.  (2)  
 D'autres  Mélyrides  à  crochets  des  tarses  unidentés,  ainsi  que  ceux  des  
 Dasytes,  dont  ils  sont  très  voisins,  et  avec  lesquels  Olivier  les  confond,  
 s'en  éloiguenl  par  des  antennes  plus  courtes  que  la  téle  et  le  corselet,  et  
 dont  le  troisième  article  est  une  fois  au  moins  plus  long  que  le  second.  
 Leur  corps  est  moins  allongé,  de  consistance  plus  solide,  avec  la  tète  un  
 peu  prolongée  et  rétrécie  en  avant,  le  corselet  presque  semi-orbiculaire  et  
 [1) rayez  les mcnu-s ouvrages,  et Shoen.,  
 Syn.  insed.,  II,  1>. ti7.  
 (2)  yofes  ,  pmu- les aiiu-cs  espèces, Eabrii^ 
 ius;  les  Mêiyivs  trolivier  .  11"  6-17;  
 Pain.,  InJ.mlom.,  11.  i.'.i;  I.alr.,  Ge.n.  
 («)  l'I.  32.  fig  1.5.  
 cnist.  et Insect.,  I,  |i.  264  ; Germ,  insect.  
 Spec. nov. Le Itrésil en  fournit d'.issez grandes, 
  et tlonl qiieiques-mies  foimenl une  division  
 particulière.  
 (ft)  Pl.  3..  r,j.  16.