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 -l"»  INSECTES  COLÉOPTÈRES.  
 dei  ilier  arlicle  des  palpes  en  forme  de  cône  rciivei  sé  (oi,  le  corselel,  soil  
 presque  carré  el  un  peu  dilaté  au  milieu  ,  soil  oblong  cl  presque  cylind 
 r i q u e ;  il  esl  souvent  rugueux  et  tubercul e  latéraleinenl.  Ils  composeront  
 le  sous-fienie  
 DES  CAPRICORNES  proprement  dits  
 (CERAWBYX.  Un.  Fab.)  
 Pl.  66,  lig. 3.)  
 On  a  distingué  génériqueinent,  et  sous  le  nom  II'IIAMATICÈRIÌ  {Ilamalicerus), 
   des  espèces  à  corselet  inégal  ou  raboteux  ,  ordinai rement  épineux  
 on  luberculé,  et  dilaté  sur  le  milieu  de  ses  côtés;  ayant  les  troisième,  
 q u a t r i è m e  et  cinquièoie  articles  des  antennes  manifestement  plus  épais  
 que  les  suivans,  épaissis  et  arrondis  au  bout ;  ceux-ci,  brusquement  plus  
 longs  et  plus  menus,  presque  cylindriques,  forment,  avec  les  précédens  ,  
 une  transition  subite  ;  ces  organes  sont  beaucoup  plus  longs  dans  les  
 males  que  dans  Jes  femelles.  
 Le  6'.  Aeros  (C.  hcros,  Fab.;  01i%'.,  litt/.,  1,  i ) ,  long  d'un  pouce  et  
 demi,  noir,  avec  le  bout  des  élylres  brun  et  prolongé  en  une  petite  
 dent  à  la  suture.  Le  corselet  est  très  r idé,  avec  un  tubcicule  pointu  ou  
 e n  forme  d'épine  de  chaque  côté.  Les  antennes  sont  simples.  Commun  
 dans  les  pays  tempérés  et  cliauds  de  l'Europe.  Sa  larve  fait  des  trous  
 profonds  dans  le  bois  de  chêne  ;  c'est  peut-être  le  cossus  des  anciens.  
 On  trouve  dans  nos  départemens  mér idionaux  une  espèce  très  analogue  
 à  la  précédente,  mais  sans  dent  suturale  , à  antennes  proportionnellement  
 plus  courtes  et  plus  noduleuses,  surtout  dans  la  femelle.  M.  Bonelli  
 l'a  nommé  militaire  {mililaris).  
 Les  caractères  tirés  des  antennes  sont  bien  moins  prononcés  dans  
 une  autre  espèce  du  pays,  beaucoup  plus  petite,  plus  étroi te,  entièrement  
 noire,  et  sans  denl  à  l'extréinité  des  élytres,  celle  que  Liniioeus  
 nomme  cerrfo.  (I)  
 (i)  Foyez,  pour d'autres espèces,  le Catalogue  
 de  M.  Dejean,  p.  io5,  Quelfiiie,"!  
 espèces  exotiques  ont  le  corsclcl allongé  et  
 niiilîqiio,  de  même que les Gnomes.  I,e  Ce- 
 («}  Pl.  OG, fig.  3  h.  
 ramhyx  hulltts  el  (|iieWi«es  autres  à  antciiiie. 
 s épiiipuses on  eii scie doivcni l'ormer iiii<!  
 di\ision  particulière  à  la  sui ( e  delà  prr.  
 mhiiite.  
 {b)  Pl. <k\,  fit;.  3.  
 FAMILLE  DES  LONGICOIINES.  
 Nous  rapporterons  au  même  sous-genre  diverses  espèces  de  Callichromes  
 de  M.  le  coml e  Dejean,  à  corselet  uni  ou  peu  inégal,  proportionnellement  
 plus  lon^,  soit  ovalaire  et  tronqué  aux  deux  bouts,  soit  presque  
 cylindrique.  Ces  espèces  sont  exotiques,  presque  toutes  de  l'Amérique  
 méridionale  et  de  petite  taille.  Elles  sont,  en  général,  très  ornées  ,  et  
 quelques-unes  ont  un  ou  deux  faisceaux  globuleux  de  poils  aux  antennes  
 (a).  Il  en  est  dont  les  pattes  postérieures  oiTrent  la  môme  singularité.  
 Fabricius  et  Olivier,  ont  placé  quelques-unes  de  ces  espèces  avec  les  Saperdes. 
   Les  cuisses  de  ces  insectes  forment ,  généralement,  une  massue  
 portée  sur  un  long  pédicule,  et  les  antennes  sont  composées  d'articles  
 longs  el  grêles,  (i)  
 Nous  réunirons  encore  au  sous-genre  des  capricornes,  les  GNOMES  
 (GHoma)  de  M.  le  comte  Dejean.  Leur  corselet  est  beaucoup  plus  long  et  
 c y l i n d r i q u e .  L'angle  ititerne  de  l'extrémité  supérieure  des  ar t icles  des  antennes  
 est  un  peu  dilaté.  Les  palpes  sont  presque  filiformes,  et  les  mandibules  
 offrent  intérieurement  une  dent.  Les  deux  espèces  mentionnées  
 par  lui  sont  propres,  l'une  (G.  rugicollis,  Fab.)  à  la  Caroline,  et  l'autre  
 {santjninca.  Dej.)  au  Brésil.  
 Les  Cérambycins  doïit  les  antennes  ne  sont  guère  ordinairement  plus  
 longues  que  le  coi ps  ,  et  plutôt  filiformes  que  sétacés  ;  où  le  corselet,  touj 
 o u r s  mut ique,  est  tantôt  presque  globuleux  ou  orbiculaire  ,  et  tantôt  
 plus  étroit,  presque  cylindrique,  et  simplement  dilaté  et  arrondi  dans  
 son  milieu;  et  dont  les  palpes,  toujours  très  cour t s ,  se  terminent  par  un  
 a r l i c l e  un  peu  plus  épaissi  et  plus  large  que  dans  les  précédens,  en  forme  
 d e  triangle  renversé,  composent ,  dans  les  premiers  ouvrages  de  Fabricius,  
 cl  dans  l'Entomologie  d'Olivier,  le  genre  
 DES  CALLIDIES,  
 (CALLIDIUM.)  
 {IM.  66,  iîg.  5  cl  6.)  
 Qui  en  forme  maintenant  trois.  
 Les  espèces  où  la  tête  est  au  moins  de  la  largeui-  du  corselel,  et  où  
 (i)  Lrs Cnllichromes de J\l. Dejean (^Gâtai.), 
   à  rcxcoptioii  (le  Valpina^  et  proliahlcineiU  
 Aw globosa.  Uapporlez  y  aussi  les  
 («)  Pl.CG.Îig.  /,.  
 callieluoiues  dccrils  par  M.  Gurmar  dans  
 son  ouvrage  iiUitiilc  Insect,  Spec,  iiov.;  le  
 Callkhroma  scopifernwCvramhyx  (!e  
 m  ' . ' K i l  
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