I ' « IN'Slîr.TES COI.ÉOPTÈIIES.
LES PATIiOBES
tl'ATROBUS. Mog )
(Pl. 24, f.g. 4-)
Ont des antennes filifoi'nics, droites, sans faisceaux de poils, avec le
qnaliicme article et les suivans égaux . presqne cylindriques ; les niandibnles
de grandeur ordinaire ; le labre en carré Iransversal, avec le boni
antérieur droit. I.a longueur dos palpes labiaux n'excède pas celle des
maxillaires. Le corselet est en forme de coeur tronqué, avec les angles
postérieurs aigus. Les deux premiers arliclcs des lai-ses antérieurs sont
seuls dilatés dans les mâles. Les yeux sont moins saillans et le eon est
moins éiroit qne dans le sous-genre précédent, (i)
Nous pûsscrons nislntcniint qux ciiriibicjucs dont les j ambe s antérieures
n'ont point cVéchancrure au côté interne, ou qui en onVeiU une , mais
comujençant très près de rextrcni i l é de ces jambes, ou ne s'avançant point
sur leur face antér ieur e et ne formant qu'un ^anal oblique et lincaire(fl}.
La languette est souvent très courte, terniinée en pointe au milieu de son
sommet, et accompagnée de paraglosses alUuU aussi en pointe. Les mandibules
sont robustes Le dernier article des palpes extérieurs esl ordinairement
plus grand, comprimé en forme de triangle renversé ou dn
hache dans les uns , presque en forme de cuiller dans les autres(t) (2). Les
yeux sont saillans. Les élytres sont entières ou simplement sinuées à leur
extrémité postérieure. L'abdomen est ordinairement volumineux, comparativemeiït
aux autres parties du corps. Ces carabiques sont, pour la
p l u p a r t , de grande taille, ornés de couleurs métalliques brillantes, courent
très vite et sont très carnassiers. Ils composeront une section particulière
, la sixième du genre, et que nous nommerons grandipalpes
{Grandipalpi). (3)
corrtw, Fab, ; Piinz., Faun, insecl. Germ.,
X I , 10 ; Ol iv. ; col. H I , 35, xr, i i9;Dej . ,
Spec. II,pag. 293.
(i) Caralnisrufii)es,Vd,\).\ C. cxcavulus,
P a y k . ; Panz., //W., XXXIV, 2. M. Ic
comte Dejean, dans le Cataloj,'ue de sa collection,
en inentioiine deux auli'cs espcni',s,
Tinio ilii Porlngal pt I'iiiilre dc l'Amer,
sep twit.
(a) 11 e.st souvent plus dilaic dans les
mâles; cela esl surtout très sen.sil)le dans
les Procerus.
(3) Déiiomiualioii plus cariiciéristiquc
ijnc celle d'a/n/omijiauu:. quii nous lui avions
donnée aupai'avaiil.
(a) Pl. 24, ijg. 5a et S.
(c) I>1. iig. .
(/') Pl. iig. a e
TAiVîn.T.E DES CARNASSIEKS. 15Î5
Une première division aura pour caractères: corps toujours épais, sans
ailes; labre toujours bilobe ; d e r n i e r article des palpes extérieurs toujours
très g rand; échancrure du menton sans dent; côté interne des martdibules
entièrement ou presque entièrement dentelé dans sa longueur, (a)
Ici les uiandibules sont arquées, fortement dentées dans toute leur
longueur, et l'extrémité latérale et extérieure des deux premières jambes
est prolongée en une pointe (¿). Le dernier article de leurs palpes extérieurs
est en demi-ovale , longitudinal, avec le côté interne arqué; les
palpes maxillaires internes sont droi ts, avec le dernier article beaucoup
plus grand que le premier et presque ovoïde. L'échancrure du menton
est peu profondo. Tels sont les caractères
DES PAMBORES,
(PAMBORUS. Latr.)
Pl. 24, fig. 5.
On n'en connaît encore qu'une seule espèce, le Pamborc aUemanl
(Cuv., Règ. anim., V, xiv, 2 ; Dej., Spec., II, p. 18, 19), et qui a été apportée
de la Nouvelle-Hollande par Peron et M. Lesueur.
Là les mandibules sont droites, simplement arquées ou crochues et
dilatées à leur extrémité. Les deux jambes antérieures ne se prolongent
point en manière d'épine à leur extrémité latérale. Le dernier article des
palpes extérieurs est beaucoup plus large que les précédens, concave en
dessus, presqne en forme de cuiller. Le menton est profondément échanc
r é , proportionnellement plus allongé que dans les sous-genres suivans,
épaissi sur les côtés dans la plupart , et comme divisé longitudinalement
en trois espaces. Les élytres sont soudées, carénées latéralement, et embrassent
une partie des côtés de l'abdomen. Ces carabiques composent le
genre Cychrus de Paykull et de Fabricius , mai s qu'on a modifié depuis,
de la manière suivante:
Ceux dont les tarses sont semblables dans les deux sexes , dont le corselet
est en forme de coeur tronqué, plus étroit postérieurement, ou
presque orbiculaire, et point relevé sur les côtés , avec les angles postérieurs
nuls ou arrondis, out seuls conservé la dénomination générique
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(a) Pl. a4, fig. S- (,!,•) P I . î4, f ig. 5«
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