l o DF S INSFXTES
tnm. Dans les insectes où la langue proprement dite est
ap|)liquée sur la face antérieure ouinterne de la lèvre, ou
n'est pas dégagée, le pharynx est situé sur cette même
ftice : c'est ce qui a généralementiieu (i). Nous ajouterons
encore qu'à l'égard des vaisseaux biliaires un naturaliste
qui nous avait donné le premier de bonnes observations
sur les organes respiratoires des mygales,
M. Gaëde, professeur d'histoire naturelle à Liège, ne considère
point ces vaisseaux comme sécréteurs, ainsi qu'on
le pense communément; mais cette opinion ne paraît pas
suffisamment motivée, et les observations de M. Léon
Dnfour (a) semblent même la détruire.
Des insectes, en petit nombre et toujours sans ailes,
tels que les Myriapodes ou les Miile-pieds, se rapprochent
de plusieurs crustacés, soit par la quantité des
anneaux du corps et de leurs pieds, soit par quelques
traits.d'analogie dans la conformation des parties de la
bouche; mais tous les autres n'ont constamment que six
E N GÉNÉRAL. ' '
pieds, et leur corps, dont le nombre des SCj^IllCtlS lie
surpasse jamais celui de douze, est toujours partagé eu
trois portions principales, la téte, le tronc et Yabdonien^
K l'iiVini ces derniers, quelques-uns n'ont point
d^ailes, conservent toute leur vie la forme qu'ils avaient
en naissant, et nefont que croître et changer de peau ( i ).
Us ont, à cet égard, des rapports avec les animaux des
classes précédentes. Les autres insectes à six pieds ont
presque tous des ailes; mais ces derniers organes, et souvent
même les pieds, ne paraissent pas d'abord, et ne se
développent qu a la suite de changemens plus ou moins
remarquables, nommés i7iétaî?iorphoses, et que nous ferons
bientôt connaître.
L a tête (2) port e les antennes, les yeux et la houcite ^''K
La composition et la forme des antennes varient beaucoup
plus que dans les crustacés, et sont souvent plus
développées ou plus longues dans les mâles que dans les
femelles.
( r ) P'ojez ce que nous avons dit, dans
les gpnéralilâs Jcs trois classes, à l'occasion
de îa languelte.
(2) Ce dernier naturaliste, que j'aurai
soiivi'nt occasion de ciler, a f>pOiC avec le
jilus grand détail tout ce qui a rappori au
système digestif des insectes, dans une suite
de beaux Mémoires, qui ont contribué à
enrichir les Annales des Sciences naturelles.
M . Victor Audoui n on a ofiert un résumé
très bien fail, à sou ai lirl e inskctics, du
D i c l i o n n a i r e (classique d'iiisliiire naliirelle.
( i ) Ce sont ceux que je nomme Humo- perón [nez^ Kivby ), la face , le front ^ le
tènvs (semblables jus(|n'à la liu), ou les
Ametabolia de M. Ijeacli.
(2) Sa surface est divisée en plusieurs
petites régions ou aires, <pi'on «lonime chavertex
ou sommet, les joues. La dénominat
i o n de chaperon étant équivoque, je l'ai
remplacée par celle à'fipistome ou sur-bouc
h e . Cette partie sert d'insertion au labre
o u lèvre supérieure.
(«) IM. 5.1ig. (ci) IM. (i. f.g {b) l'I. 5, üg. I.