2S8 R'SECTF.S COLÉOPTÈRES.
Ils forment le genre
DES NITIDULES.
(NITIDULA.)
Dans quelques-uns, la massue des antennes n'est que de denx articles (a)}
et le devant de la léte s'avance en manière de chaperon demi-circulaire,
aplati, recouvrant les mandibules et les autres parties de la bouche.
LES COLOBJOUES.
(COLOBICUS. Latr.)
(Pl. 36, fig. ,.)
Dans ce sous-genre et le suivant, les tarses, a partir du point où lis sont
mobiles, semblent n'avoir que quatre articles, dont les trois premiers,
beaucoup plus courts que le dernier, entiers et simplement garnis en dessous
de poils plus ou moins abondans; ainsi que dans plusieurs clairons
d'Olivier, le premier proprement dit ne se montre qu'en dessous, et y fait
une petite saillie; il est aussi garni de poils. Les palpes des Colobiqueset
ceux du sous-genre suivant se terminent par un article un peu plus gros
que le précédent, (l)
Dans les auiresNitidulaires, la massue des antennes est de trois articles
[b„ et la tète ne s'avance point au-dessus de la bouche.
Tantôt le premier article des tarses, ainsi que dans les Colobiques, est
fort court, les trois suivans sont allongés, entiers, égaux et simplement
velus en dessous; les palpes sont plus gros à leur extrémité.
LES THYMALES.
(THYMAI.US. Latr. — PclUs. Pal). — Silpha. Lin.)
(l'i. 36, lig. 2 ;
Dans les espèces dont le corps est presque hémisphérique {timiaUis), la
massue des antennes est proportionnellement plus courte, le troisième
(l) Lan ., Gêner, erti.sl, el insecl.. II |). 9. et I, xvr, t.
(») PI •¡6. (¡g. I. (i) Pl. ,36, lig 4 etc.
FAMILLE DES CL.4.VIC0RNES. 20»
article et les suivants sont plus menus que le second (o); les éperons des
jambes sont extrêmement petits. (1)
Tantôt les trois premiers articles des tarses, du moins ceux des mâles,
sont courts, larges, échancrés ou bilobés; le quatrième est très petit, peu
ou point apparent W ; les palpes maxillaires, au moins, sont filiformes.
Ici les jambes , ou du moins les antérieures, sont élargies à leur extrémité,
en forme de triangle renversé; le premier article des antennes est
ordinairement plus grand que le second, les élytres sont généralement
tronqués ou très obtus au bout.
Dans les deux sous-genres suivans, le troisième article des antennes est
sensiblement plus long que le suivant; la massue est formée bruiquenient,
presque orbiculaire ou presque ovalaire. (c)
LES IPS,
(IPS. Fab, — ffiiti/tito. Oliv., Latr. — Sil^ilm. Lin.)
(Pl. 36.ns.3.)
Dont le corps est toujours ovale-oblong, déprimé, avec l'extrémité,
postérieure de l'abdomen découverte ; dont l'une de leurs mandibules (la
gauche) est comme tronquée el trifentée à son extrémité, et l'autre élargie
el largement échancrée ou concave au même bout (¿); et où le lobe terminal
des mâchoires est allongé. (2)
LES NITIDULES propres,
(NITIDUIA. Fab. — ISilidula. SIrongylus. Herbst. — Silpha. Lin.)
(Pl. 36, fig. 4-)
Où les deux mandibules se rétrécissent vers le bout et se terminent en
pointe échancrée ou bifide.
Les unes sont aplaties, oblongues ou ovoïdes; les autres sont orbicn-
(1) Foyez Fabricius, Gyllcnliall el Shoenhcrr.
(2) Qu«lq«os espcce.s de Falmcius )iiirais-
'a) Pl. 36. ÎÎR. -il
{«) pi.ae.fig. 4«.
INSRCTFS.
sent devoir être rapportées
{/,) Pl. 36, fig. f>.
(rf) l'L3fi. fig. 3,3*.
33
il
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