(NILIO. Lalr.K')
(Pl. So, fig. 10.)
L a troisième famille de COLÉOPTÈRES HÉTÉROMÈHES ,
relie
DES STÉNÉLYTRES
(STEN ELYTRA.)
(Pl. 5I»520 .
Ne diffère de la précédente que par les antennes, qui
ne sont ni grenues ni perfoliées, et dont l'extrémité, dans
le plus grand nombre, n'est point épaissie ("). Le corps est
le plus souvènt oblong, arqué en dessus, avec les pieds
allongés, ainsi que dans beaucoup d'autres insectes. Les
mâles, aux antennes et à la grandeur près, ressemblent
à leurs femelles. Ces hétéromères sont généralement
beaucoup plus agiles que les précédens; plusieurs se
tiennent cachés sous les vieilles écorces des arbres; on
(i) Lalr. , Gencr. crusi. et iiisecl. , Il,
p.i98,etl,x,i!; j^gilhus marginatus,
Fab. rojes Gemi, ijisect. Spec. nov. ,
p. I6H.
(.) Pl. 5,. f
Les G. Enslrophe et Orchésie, que nous
avions placés daus cette famille, font maintenant
jiartic de la .suivante.
FAMILLE DES STÉflÉL-ÏTllES. 381
rencontre la plupart des autres sur les feuilles ou sur les
fleurs. Linnoeus en a rapporté le plus grand nombre à
son genre Tenebrio; il a dispersé les autres dans ceux
de Necydalis, Chrysomela, Cemmbyx et CantliarU.
Dans la première édition de cet ouvrage, nous avons
réuni ces hétéromères en un seul genre, celui d'HÉLOPS
{Helops)-, mais l'anatomie,tant intérieure qu'extérieure,
nous indique qu'on peut partager cette famille en cinq
tribus, se rattachant à autant de genres, savoir: les Hélops
de Fabricius, ses Cistèles, ses Dircées, les OEdémères
et les Myctères d'Olivier. Nous savons de M. Dufour,
qu'à l'égard des vaisseaux biliaires, dont l'insertion est
coecale, ou celle des postérieurs; cette insertion ne s'effectue
pas dans les deux derniers genres, comme dans
les premiers et les autres hétéromères précédens, par un
tronc commun, mais par trois conduits, dont l'un simple,
le second bifide et le troisième à trois branches. Les
OEdémères lui ont offert des vaisseaux salivaires. Leur
tête est plus ou moins rétrécie et prolongée antérieurement
en forme de museau, et le pénultième article des
tarses est toujours bilobe, caractères qui semblent rapprocher
ces insectes des coléoptères rhynchophores. Sous
le rapport du canal digestif et de plusieurs autres considérations,
les Hélops et les Cistèles avoisinent les Ténébrious
; mais les Cistèles ont le ventricule chylifique
lisse, les mandibules entiers, et vivent généralement sur
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