INSECTES COLÉOPTÈRES,
VJJ. brun m. piceus. Fab.; Oliv., col. III, SU, l, 1) (a), est long d'un
p o u c e et d emi , oval e d'un brun noir, c omme poli o u endui t d 'un vernis,
a v e c la massue des antennes en pani e roussàtre, et quelques stries peu
m a r q u é e s sur les é lyt res, dont l 'extrémi t é postérieure est a r rondi e extér
i e u r e m e n t et prolongée en une petite dent à l'angle interne.
Il nage et v,oie très bien, mais il marche mal. Sa pointe sternale peut
quelquefois blesser, lorsqu'on le tient dans la main, et qu'on lui laisse
la liberté de se mouvoir.
L'anus de la femelle a deux filières, avec lesquelles elle forme une
coque ovoïde, surmontée d'une pointe en forme de corne arquée et de
couleur brune. Son tissu extérieur est une p4te gommeuse, d'abord liquide,
se durcissant ensuite et devenant impénétrable à l'eau. Les oeufs,
qu'elle enveloppe, y sont disposés avec symétrie et maintenus par une
sorte de duvet blanc. Ces coques flottent sur l'eau.
La larve est déprimée , noirâtre, ridée, avec la téle d'un brun rougeâtre,
lisse, ronde, et pouvant se renverser en arrière. Cette faculté
lui donne le moyen de saisir les petites coquilles qui nagent à la surface
de l'eau. Son dos lui sert 'de point d'appui, et c'est sur cette sorte de
table qu'elle les casse et dévore l'animal qu'elles renferment. Le corps
de ces larves devient flasque lorsqu'on les prend. Elles nagent avec
f a c i l i t é , et ont, au-dessous de l'anus, deux appendices charnus, qui
servent à les maintenir à la surface de l'eau, la téte en bas, lorsqu'elles
y viennent respirer. Suivant M. Miger, qui nous a fourni ces observations
(Annal, du Mus. d'hist. natur., XIV, 441), d'autres larves d'hydrophiles
sont dépourvues de ces appendices, ne nagent point, et ne se
suspendent point comme les précédentes. Les femelles de ces espèces
nagent difficilement, et portent leurs oeuf s sous l'abdomen, dans un tissu
s o y e u x ; mais ces espèces appartiennent aux derniers sous-genres de
cette tribu.
Celui i'HydrophUc propre du docteur Leach se compose des espèces
dont les tarses sont identiques dans les deux sexes et point dilatés, dont
l'épine pectorale se termine avec l'arriére-sternum , et dont l'écusson est
proporlionnellement plus petit, (l)
Dans tous les hydrophiliens suivans, les deux articles intermédiaires
( l) Rapportez aux Hydroiis de M. Leach,
outre|ie piceus, les espèces suivaiilcs de Faliricius:
ûier, olivaceus, ruflpes, elc. Celles
(«) fl. lig. 5.
que celui-ci nomme caraboldes, fUïptl^
eus, etc., sont des Hydrophiles proprement
dits, pour le ualuraliste anglais.
FAMILLE DES PALPICORNES. 28 1
de la massue des antennes sont parfaitement tran.sversaux, de forme régulière
, point prolongés en manière de dent à l'un de leurs bouts, et sans
vide entre eux; le dernier est obtus on arrondi au bout (.a). La poitrine
n'olTre ni carène ni épine. Les tarses sont moins ou peu propres h la natation
, peu ou point ciliés et terminés par des crochets grands, égaux et
simples.
Ceux dont les palpes maxillaires sont beaucoup plus longs que les antennes,
avec le dernier article plus court que le précédent et cylindrique,
dont le corps est peu élevé, avec le bout des élytres tronqué ou très obtus,
composent le genre
DE LIMNÉBIE du docieur Leach. (i)
(LIMNEBIIIS.)
Ceux dont les palpes maxillaires ne sont guère plus longs que les antennes,'
avec le dernier article aussi long ou plus long que le précédent,
presque ovalaire(i),et dont le corps est bombe, sont compris par le même
savant anglais, dans deux autres genres. L'un, celui
D'HYDROBIE
iHYDROBlCS.)
• (Pl. 38, fig. 6.)
A les 3'eux déprimés ou peu convexes. L'extrémité antérieure de la tête
n'est point rétrécie brusquement, et la base -du corselet est de la largeur
de celle des élytres. (2)
LES BEROSES
(BEROSUS.)
(Pl. 38. Gg. ;.)
Ont, au contraire, des yeux très saillans, l'extrémité antérieure de la
(i) IL griseiis, truncate-llus, Filb.
(a) Les il. scaraboeotdt's, mdanocepita-
(o) PI 38, Cg. 6.
lus, orlncularts, etc.
(4) Pl. 3,?,Cg (ia,
i f j . •