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 208  INSECTES  COLÉOPTÈRES.  
 La  première,  les  CÉBRIONITES  [Cebjionites),  ainsi  
 nommée  du  genre  Céhrion  d'Olivier,  auquel  se  rattachent  
 les  autres,  a  les  mandibules  terminées  en  une  
 pointe  simple  ou  entière  (•"), les palpes de la même  grosseur  
 ou  plus  grêles  à leur  extrémité ('),  le corps  arrondi  
 et  bombé  dans  les  uns,  ovale  ou  oblong,  mais  arqué  en  
 dessus,  et  incliné  par  devant,  dans  les autres.  11 est  le  
 plus  souvent  mou  et  flexible,  avec  le  corselet  transversal, 
   plus  large  à  sa base,  et  dont  les  angles  latéraux  
 sont aigus ou même prolongés,  dans plusieurs,  en forme  
 d'épine.  Les  antennes  sont  ordinairement  plus  longues  
 que  la  tête  et  le  corselet  (').  Les  pieds  ne  sont  point  
 contractiles.  
 Leurs  habitudes  sont  inconnues.  Beaucoup  se  tiennent  
 sur  les plantes,  dans  les  lieux  aquatiques.  Ces  insectes  
 peuvent  être  réunis un  seul  genre,  celui  
 DE  CEBRION.  
 (CEBRIO.  Oliv.,  Fab.)  
 Les  uns ,  établissant  une  connexion  de  cette  tribu  avec  la  précédente,  
 dont  la  consistance  est  même  aussi  solide  que  celle  des  sternoxes,  dont  les  
 pieds  ne  sont  jamais  propres  à  sauter,  et  dont  le  corps  est  généralement  
 ovale  oblong,  avec  les  antennes  soit  flabellées  ou  pectinées,  soit  en  scie,  
 dans  les  mâles,  les  palpes  fdiformes ou  un  peu  plus  gros  à  leur  extrémité,  
 les  angles  postérieurs  du  corselet  prolongés  en  point e  aiguë,  nous  oiïrent  
 des  mandibules  s'avançant  au-delà  du  labre,  étroites  et  très  arquées,  ou  en  
 FAMILLE  DES  SERKICORNES.  201)  
 forme  de  crochets.  Le  labre  est  ordinairement  très  court,  échancré  ou  bilobé. 
   
 Là,  ainsi  que  dans  les  élatérides,  le p ros t e rnum  se  termine  postérieurement  
 en  une  pointe,  reçue  dans  un  enfoncement  du  mésosternum.  
 Les  antennes,  longues  dans  les  mâles  de  quelques  espèces,  sont  composées  
 de  onze  articles,  peclinées  ou  en  scie.  Le  dernier  article  des palpes  est  
 presque  cylindrique  ou  en  cône  renversé.  
 LES  PHYSODACTYLES,  
 (PHYSOUACTYLUS.  Fiscb.)  
 (PI.  3 c,  Cg.  ..)  
 Où  les  trois  articles  intermédiaires  des  tarses  présentent  en  dessous  une  
 pelote  membraneuse  (sole  ou  semelle),  orbiculaire  («),  dont  les  cuisses  
 postérieures  sont  renflées,  et  dont  les  antennes,  du  moins  dans  l 'un  des  
 sexes,  sont  fort  courtes,  en  scie  et  insensiblement  amincies  vers  le  bout).  
 Ce  sous-genre  a  été  élabli  par  le  célèbre  auteur  de l'entomographie  de  la  
 Russie,  sur  un  insecte  de  l'Amérique  septentrionale  (P.  Hciminjii,  lettre  
 sur  le  Physodaclyle,  Moscou,  1824,  Annales  des  scien.  nat.,  Décemb.  1824,  
 XXVII,  B  ).  (4)  
 LES  CEBRIONS  propres,  
 (CBBRIO.  Oliv.,  Fab.)  
 (Pl.  3r,  , e t 3 . )  
 Dont  tous  les  articles  des  tarses  sont  entiers  et  sans  pelotes,  et  où  les  
 cuisses  postérieures  ne  sont  guère  plus  grosses  que  les  autres.  
 Les  espèces  propres  à  l'Europe  paraissent  en  quantité  après  les  pluies  
 d'orage.  La  femelle  (l),  de  l'espèce  la  plus  connue  {¡nas,  Fab.;  G.  langicor- 
 (Í)  Pl.  3,,  lie. 2 4.  (p)  Pl.  3i,  fig.  a,  8, ïtc.  
 (i)  Cehi\o  breviconiis,  Oliv.,  col.II,  3o  
 Ils.  I,  2,  a, h,  c ;  Tcnehrlo duhtus,  Kossi,  
 Faim.  4uii.!C.,  I ,  i ,  a.  Celle  femelle m'av. 
 iit paru  , à raison  tic ses.inteiines ,  devoir  
 formel- ml nouveau  gciu-e que j'avais nommé  
 llammonie.  On  Iroiive  .m  Cap  de  
 Bonne-Espérance  une espèce  dont  les  ani- 
 („)  Pl.  3.,  r.g.  1.1.  
 des  des  antennes jettent chacun,  à la  base  
 de leiii- côté  interne,  un  rameau  long  et  linéaire  
 , et  dont  les palpes se  terminent  par  
 un  article ovoïde,  et non  en forme  de cône  
 renversé  ,  comme  dans  les  aiilres  espèces.  
 Celle-ci pourrait en être  séparée.  
 (i)  P1.31  Cg.  1.