INSECTES COLÉOPTÈRES.
onl chaoune deux points noirs, l'un à la base el l'autre au milieu.(l)
Les Boucliers dont les antennes sont pareillement perfoliées à leur extrémilé,
mais dont la massue est formée graduellement (o), conservent
seuls, dans la méthode .du même naturaliste, la dénomination générique
de Silp k a. Ces espèces se tiennent habituellement dans les champs, sur les
bords des chemins, etc.
L e B. tisse {S. loeviyala, Fab.; Oliv., ibid., 1, I, a, b), qui est d'un noir
luisant, très pointillé, avec le corselet beaucoup plus étroit en .devant,
et les élytres sans lignes élevées.
Le B. obscur (S. obscnra, Lin., Fab. j Oliv., ibid., 11, 18), d'un noir
obscur, avec le corselet tronqué en devant, les élytres plus profondément
ponctuées, et trois lignes élevées, mais peu saillantes, courtes, et
dont l'intermédiaire plus longue sur chaque élytre.
Le fi. rélicuU {S. reticulata, Lin. ; Panz., Faun. insect. Germ., V, 9),
d'un noir opaque, avec le corselet tronqué en devant, trois lignes élevées
stir chaque élytre, dont l'extérieure plus forte, formant une carène,
terminée par un tubercule, et des rides transverses dans les intervalles.
(2)
Dans quelques-uns, les antennes ne sont point nettement perfoliées à
leur extrémité, les derniers articles étant presque globuleux. Ce sont
les PUOSPHUGES [Phosp hufja) du même. (3)
Une espèce de Boucliei- d'Allemagne, et qui pourrait former un sousgenre
propre [ISecrophilus s'éloigne des précédentes par plusieurs
caractères. Les quatre tarses antérieurs sont semblables et dilatés à leur
base, les deux premiers articles étant sensiblement plus larges, du
moins dans les mâles, que les deux suivans. Le troisième article des
antennes est plus long que le précédent, et les cinq derniers forment
brusquement une massue perfoliée. Le dernier des maxillaires est aussi
long que les deux précédens réunis. Cette espèce est la Silp ha su blerra -
tieii d'IIliger et de divers autres entomologistes.
(i) Ajoutei; S.
ii'iJ.. K;
.y. apoitica, Fait,
(a) Ajoutez i. opaca,
(») l'I. 35, li.
, Fai, ; Oliv., It. col . , L I , .11;
.¥. Irìstts, Illif;., orr.
(3) S. atmta, Fah.; rjusd.,
,a, vav. ; Oliv., a a . , J,(i.
FAMILLE DES CLAVICORNES. -i»»
LES AGYRTES
(AGYRTES. Froeh. - Mycelopliagus. Fab.)
(Pl. 35. iig. ^ )
Ont le corps assez épais, convexe ou arqué en dessus, point en forme
de bouclier, avec le corselet presque carré, un peu plus large que long et
un peu plus élroit en devant, la marge extérieure des élytres inclmée el
sans canal, le dernier article des palpes maxillaires plus gros et ovoïde, (l)
Des clavicornes qui nous paraissent se rapprocher,
par plusieurs caractères et par leurs habitudes, des Agyrtes,
mais dont les mandibules sont fendues ou bidentées
à leur extrémité, composeront une quatrième tribu,
celle des SCAPHIDITES {Scap hidites). Leurs tarses ont cinq
articles très distincts et entiers. Leur corps est ovalaire,
rétréci aux deux bouts, arqué ou convexe eu dessus,
épais au milieu, avec la tête basse, reçue postérieurement
dans un corselet trapézoîde, point ou faiblement
rebordé, plus large postérieurement. Les antennes sont
généralement aussi longues au moins qne la tête et le
corselet, et terminées en une massue allongée, de cinq
articles C). Le dernier article des palpes est conique (').
Les pieds sont allongés et grêles. Si l'on en excepte
quelques espèces (les cholèves), les tarses sont presque
identiques dans les deux sexes.
(i) Agynes casta,leas, Gjllenli., Ii
iHOC - .I, 1 1 1,1). Mycciophagus
amili. Fall.; M. sfinipes, Païu., !
(„)W. 35,118. Se.
insect. Germ., XXIV, ao. Je soupçonne
que snhnigcr (le M. Dejean n'est (jue
la femelle.
(i) P1.35, (ig.,'ii.
. i' 'i 'i '"l
Si
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