•>'2 INSECTES OOLÉOl'TERES.
figure (l'un trapèze ou d'un cône troii()ué, et dont les
élytres ne sont ni très courtes et en forme d'écaillés, ni
rétrécies brusquement un peu au-delà de leur base, et
terminées en manière d'alène. On pourrait désigner cette
subdivision sous la dénomination de Cérambycins régiiliers,
par opposition à ceux de la suivante, qui sont, à
plusieurségards, anormaux, et dont les derniers semblent
se lier avec ceux de la tribu qui succède immédiatement à
celle-ci. Ils composent les ^exwii&Ceramhjx, Ciytus, Callidium^
de Fabricius, une partie de ses Stenocores, genre
différent de celui ainsi désigné avant lui par Geoffroy.
Ce sont des Ceramhyx pour Linnseus, et auxquels il faut
joindre quelques-unes de ses Leptures. Les entomologistes
modernes ont augmenté le nombre de ces coupes
génériques, mais les caractères en sont si peu tranchés,
et se nuancent tellement, que ces genres peuvent être
réunis en un .seul, celui
DE CAPRICORNE.
(cEllAMilYX.)
Un assez grand nomijre d'espèces, et loules de l'Amérique méridionale,
proportionnellement plus courtes et plus lai-ges que les suivantes , à antennes
souvent peetinées, en scie, ou épineuses, sont remarquables par
l'étendue de leur corselet, dont la longueur égale presque la moitié de
celle des élytres; tantôt uni, il est presque semi-orbiculaire, utiidenlé
seulement aux angles postérieurs, tantôt ti-ès inégal et tuberculeux ; leur
présternum est, soit caréné ou terminé en pointe, soit plan, tronqué, entier
on échancréà sonextréjnité postéi-ienre, qui .s'ap|>liqiic sur une saillie
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FAMILLE DES LONGICORNES. 475
antérieure du mésosternum ; les pieds antérieurs , au moins , sont écartés
à l e u r naissance. L'écusson est g rand dans plusieurs; les tarses sont courts
et dilatés.
Ceux de cette division où le corselet, presque semi-orbiculaire et toujours
fort grand, est uni ou simplement chagriné, avec une seule dent, de
chaque côté, aux angles postérieurs; dont l'extrémité postérieure du présternum
est plane, tronquée , soit sans échancrure, soit échancrée, et appliquée
sur le mésosternum ; dont l'écusson est toujour s fort grand, et qui
ont les pieds fort écartés, forment deux sous-genres.
LES LISSONOTES,
(LISSONOTUS. Daim. — Ceramiya:. Fab.)
(Pl. 65,£g. i.)
Dont les antennes sont fortement compr imées, en scie ou semi-pectinées
(<!). longues, et dont l'extrémité postérieure du présternum n'offre
point d'échancrure. (1) '
LES MEGADÈRES,
(MEGADERCS. Dej. — roWiiitHm. Fab.)
(l't. 65, lig. 2.)
A antennes simples , plus courtes que le corps , et oit l'extrémité postérieure
du présternum est échancrée, et reçoit, dans cette échancrure , le
bout opposé du mésosternum , de manière qu'ils s'unissent intimement ou
paraissent ne former qu'un seul plan, (a)
On a dispersé , dans quatre sous-genres, ceux dont le corselet est très
inégal, tubercule ou pluridenté, avec le présternum caréné ou terminé
postérieurement en pointe.
loi les antennes sont longues, sétacées, siiuples, ou tout au plus un peu
épineuses ou garnies de faisceaux de poils.
Le corselet est toujours grand , très inégal, guère plus large que long.
(i) roycz Sctiiviiti, , Synoii. insccl. ;
DulmiUi, Aii.it. ciiloinot. l't Gormiiv Iiisei;t.
S[)ec. iiov.
(n) ft, <i.i, tig. 1.
(2) Catluìiim stigma, Fati.; Dej., Calai.,
p. 106.