
 
		T  
 II  
 .'i7G  INSECTES  COLEOPTERES.  
 Ces  Longicoines  composenl  le  sous-genre  
 DES  CALLICimOMES.  
 (CALLICHROMA.  Lalr.  —  CcrainhyT.  Fab.,  Dej.)  
 (Pl.  65,  fig.  8.)  
 Parmi  les  espèces  à  anleiines  simples,  sélacces,  à corselet  dilaté,  épineux  
 ou  tubercule  au  milieu  de  ses  côtés,  et  dont  les  pieds  postérieurs  ont  It  s  
 cuisses  allongées  et  les  jambes  très  comprimées,  se  range  une  espèce  de  
 n o i r e  pays,  qui  se  t rouve  sur  les  saules  el  répand  une  forle  odeur  de  rose.  
 Le  C.  musqué  {a){Cerajnlyx  moschains  Lin.;  Ol i j ' . ,CoHV,  67,  XYlI,  7);  
 il  est  long  d'environ  nn  pouce,  entièrement  verl  ou  d'un  bleu  foncé,  et  
 u n  peu  doré  dans  quelques  individus.  
 Une  autre  [ambrosincus.  Slev.,  Charpent.),  qui  se  trouve  au  midi  de  
 l'Europe  ,  en  Crimée,  etc.,  ressemble  beaucoup  à  la  i)récédente  ;  mais  
 son  corselet  est  en  tout,  ou  seulement  sur  les  côtés,  d'un  rouge  de  sang.  
 L'Amérique  méridionale  et  les  contrées  équaloriales  de  Tancien  continent  
 en  fournissent  plusieurs  autres,  (t)  
 D'autres  longlcornes  de  la  même  division,  mais  dans  lesquels  les  palpes  
 maxillaires,  comme  d'ordinaire,  sont  aussi  longs  au  moins  que  les  labiaux  
 ,  el  dépassent  l'extrémité  des  mâchoires,  sont  distingués  des  suivans  
 par  leurs  antennes,  offrant  disLinctemenl,  du  moins  dans  les  mûles,  douze  
 articles  (¿}  au  lieu  de  onze;  elles  sont  toujours  longues,  sétacées,  souvent  
 épineuses  ou  barbues.  Le  corselet  est  d ent é  ou  épineux  sur  les  côtés.  Nous  
 les  réunirons  dans  le  sous-genre  
 (t)  Les  Ctrambyx  virons  ^  alhitarsus,  
 n'itens,  micaus,  ater, feslivus_^  'vitlatus,  serkeus, 
   elegans,  suturalis,  latipes,  regius  ,  
 all'icomts,  clc.,  dcEabricius.  
 Quelques  espèces  africaines,  telles  que  
 les  Cerambyx  longicornis,  cla  
 claciger  de  Sclioenlierr,  très  analogues,  
 au premier  coup-d'oeil,  aux  précédentes,  
 paraissent  devoir,  à raison  de leurs  antennes  
 eomprimées  et  dilatées  vers  le  bout  ,  
 pouvoir  Tormcr  nn  sous-genre  propre. Mais  
 (û)  IM. (i5. fl|,'. 8.  
 la  bouche  du  Cerambyx  sex-jmnciaius  de  
 ee  savant  [Saperda  (i-piinctala,  Fab,),  qui  
 paraît,  par  son  onalogie  avec  le  C.  clav'tcornis  
 (J.  clav'icor/iis,  Fab.)  du  même,  
 être  congéuère,  ressemble,  quant  ati.t  proporlions  
 des palpes,  aux  Capricornes  proprement  
 dits.  
 La Saperda  hirsuiicornis  de Fab.  (K.irb.,  
 Linn. Trans-, XII,  p.  44a)esl  bien un Callicbromc  
 par  la bouche, mais elle en différé  
 par  les  antennes  cl  la  forme du corps.  
 {!')  l»l.  6G,  r.g.  I  /,.  
 FAMILLE  DES  LONGICOKNES.  
 DES  ACANTHOPTERES  
 ( ACANTHOrTERA.  LaU'.  —  Callichronm.  Puriniricenus.  
 Stenocarus.  Dej.,  Daim.)  
 (Pl.  66,  flg.  1  cl a.i  
 Des  espèce.s  do  l 'Amér ique  , à  corselel  presque  carré  ou  presque  cylindrique  
 ,  et  dont  les  élylres  sonl  le  plus  souvenl  terminées  par  une  ou  deux  
 épines,  sont  des  Stenoeorus  pour  M. Dal raan.  (l)  
 D'autres  , m a i s  généralement  propres  aux  contrées  occidentales  de  l'ancien  
 continent,"  dont  le  corps  est  assez  élevé,  avec  le  corselet  presque  glob 
 u l e u x ,  et  les  antennes  simples  et  sans  faisceaux  de  poils  (<•) sont  des  Piirjmricenus  
 pour  MM.  Ziégler  et  Dejean.  (3)  
 Une  aut r e  espèce  à  corps  déprimé,  et d o n t l e s  antennes  ont  le  troisième  
 a r t i c l e  et  les  trois  suivans  terminés  par  un  petit  faisceau  de  poils,  se  rapproche  
 des  r.allicliromes,  avec  lesquels  noiis  l'avions  d'abord  placée,  à  
 raison  de  sa  forme  général e  et  de  son  odeur  de  musc.  Ciest  VA.  rosulie  (i)  
 (Ccnmly^  alfinvs,  Lin.;  Oliv.,  Hm!.,  67,  IX,  6S)  ;  elle  est  d'un  bleu  cend 
 r é ,  avec  six  laches  noires,  disposées  longiludinalement  sur  chaque  
 é l j l r e ,  dont  les  deux  du  milieu  plus  grandes  et  formant  une  bandé.  Le  
 devant  du  corselel  oHre  une  tache  de  la  même  coulenr.  i;c,\lrémilé  sup 
 é r i e u r e  des  articles  des  antennes  est  parei l lement  noire.  Elle  est  commune  
 dans  les  montagnes  alpines  ,  el  OTi.la  prend  aussi  quelquefoi s  dans  
 les  charniers  de  Paris.  
 I.es  Cérambycins  suivans  n'ont  que  onze  ai Ucles  aux  aulennes.  
 Les  u n s ,  ou  du  moins  les  mâles,  ont  des  antennes  longues,  sétacées  ;  le  
 (1)  IllSüCt. spec,  iio\.,  i>. 5 11  et  siiiv.  
 (2) Les Ccrmiibyx Koeitlun,  Di:sfoiilaitiii,  
 lie  Fall.;  
 C. Iludmsh  lie Ooeïe. Le  f .  vinadatus  
 lie M.  Genii.ir,  iju'il ramiorle  aux  iiin iml  
 icciies,  est  un  calliclii-onie. M.  Salillierg  ,  
 prufesseiir  d'iiistoire  nalurelle  ,  a  décrit  el  
 li{;ur6  ce  ileriiier  colcoplère,  sous  le  iloui  
 (le  Cerarnf'j-x zonaciis,  dans  1111  ouvrage  
 (<0  Pl.  66,  llE.  1  «.  
 iiyaiil  [lour  tllre  : PcncuU  eniomographki,  
 Spccïi's tnscctonim  noridum duscriptiis  proposltiirt  
 fascicidtis,  avce  qiiaU-e  iilaiiches.  
 Il  y  a  représenté  diverses  esiièccs  de  cliar. 
 iusoniles,  Ibrnianl  de  noiivcau.\  genres  
 dans  la  méthode  de  M.  Sclioenherr.  Les  
 descriptions  sont  faites  sur  le  modèle  de  
 celles  de  RI.  Gyllcnliall,  et  aussi  con^iléles  
 (pie possilile.  
 (fi)  Pl. fifi. Ilg.  x.