HOB - INSECTES COLÉOPTÈRES.
élytres. La tète est cachée sous le corselet, ou reçue dans
son échancrure antérieure. Les couleurs souttrès variées
et distribuées sous la forme de taches, de points, de raies,
d'une manière agréable à la vue. Celles de leurs larves
qui nous sont connues se recouvrent de leurs cxcréinens.
I,es Cassidaircs se composent de deux cfenres.
Celui
D'HISPE,
(HISPA. Lin. )
Dont le corps est oblong , avec la tète enticM-ement déconverte
et dégagée, et le corselet en forme de trapèze. Les mandibules
n'offrent que deux ou trois dents; le lobe maxillaire
extérieur est plus court que l'intei'ne ; les antennes sont filiformes
et portées en avant.
LES ALURNES, de Fabricius,
(ALURNÜS.)
(Pl. Cg,3.)
Qu'Olivier ne dislingue pas de ses Hispes, ne paraissent, en effel, n'en
diiTérer que par la forme de leurs mandibules, dont Textrémité supérieure
se prolonge en une dent forte el pointue, el qui en oilVenl, en outre, nno
autre a u côté interne, mais fort eourt e {à). La languette est cornée.
Ce sous-genre renferme les plus grandes espèces, el qui sonl particulières,
pour la p lupar t , ä la Guianeet au Bi-ésil. De ce nombr e est ;
L'ffisj)« liortlee (i) (pl. XIII, lig. 5, de la picmière édition de cet ou-
(a) Pl. 5i,fig Su. (/,) Pl. 7i,fiB 3.
FAMILLE DES CYCLIQUES. S<»
vrage) est d'un rouge de sang, avec tes antennes, le corselet, ses côtés
execplés, el les élytres, noirs ; la suture el le bord extérieur des élytres ,
sont de la couleur du corps; leur milieu offre aus s i , dans une variété,
un trait transversal pareillement rouge. Cet insecte n'esl pas rare au
Brésil. (1)
LES HISPES propres
(HISPA. Lin. Fab.)
(IM. 71, f.s.4-)
Ont des mandibules courtes, terminées par deux ou Uois peliles dents
presque égales. L'Améi ique nous en fournit un grand nombre d'espèces,
g.ielques-unes ont le dessus du corps et même une portion des antennes
très épineux («), et telle est la suivante de nos environs.
L'//. i r « no,V» (i) ( //.s,,,, atra , Lin.; Oliv., col. VI, 85 ,1, 9 ) , nommée
parGeotlVoy la chàl.,i,ne noire. Elle est enticremenl de celle couleur,
très épineuse, 'et longue d'une ligne et demie. Elle se tient sur les graminées.
Les départemens méridionaux de la France en possèdent une autre
espèce ( /«/ .»ra, Ollv., iiW. 1,7) , très voisine de la précédente, mais
fauve. Elle vient sur les cistes.
LES CIIALÈPES,
(CHALEPUS. Thunb.)
(Pl. ,1, fig .'î.)
En prenant pour type 1'//. ¡¡imipcs, de Fab., difTèrent des Hispcs propres
ù raison de Icuis jambes longues, grêles, el arquées, el dont les antérieures
soni armées au côté interne, dans les males, d'une longue
épine (c;. Le troisième article des antennes est aussi proporlionnellcment
plus long.
Quelques autres Hispcs (»loiioccros, Oliv.; yor rcciu, Sclioenb ; rtvlra-
(i) f r y « Fall, et Oliv., col. VI, gS, I, i, 2.
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