INSECTES COLÉOPTÈRES.
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p e t i t et pointu. Le corselet est presque globuleux, et l'abdomen, presque
o v o i d e . est p iopor t ionne l l ement plus court que celui des Mastiges. (t)
Dans tous les cliivicornes suivans, la tète s'enfonce
généralement dans le corselet, et les palpes maxillaires
ne sont jamais à-la-fois aussi avancés et en massue; l'ensemble
de leur physionomie présente d'ailleurs d'autres
dissemblances.
Le genre des esearbots (HISTER) formera notre seconde
tribu, que nous nommerons, avec M. le baron Paykull,
qui l'a si bien éttidiée, HISTÉROÏDES [Histeroides).
Ici les quatre pieds postérieurs sont plus écartés entre
eux, à leur origine, que les deux antérieurs, caractère
qui distingue, lui seul, cette tribu de totites les autres
de la même famille. [>es pieds sont contractiles, et le
côté extérieur des jambes est denté ou épineux ("l. Les
antennes sont totijours coudées et terminées en une
massue solide, ou composée d'articles très serrés. Le
corps est d'une consistance très solide, le plus souvent
carré, ou parallélipijjède, avec le présternum souvent
( i ) Scydme^nus Helwigii, Latr,; Antfiicus
Helwig'ii, Fab.; Noloxus itiinutus.
Faun, insect. Germ., XXIII, 5;
S. Godarti, Lair., I, vni , 6;
S. hlrticoUU ? G^W.;
S. minutus, ejus.; Anthicus minutus,
Fab. i^ojezScho;nh.;Sjnon.insecl., I, ii,
p. 57. M. Duros, garde-du^corps du roi,
M P I . 35,Cg. 2«.
qni a mi talent particulier pour découvrir
les petites espèces (le nos environs, a trouvé
dans une fourmilière le S. ciavalns de
M. Gyllenhall. Ce fait, et quel(|ues autres,
me confirment dans l'opinion que ces insectes
viennent, avec les Psélaphes, à la
suite des Braehélytres.
FAMILLE DES CLAVICORNES. 24 »
dilaté en devant, et les élytres tronquées. Les mandibules
sont fortes, avancées, et souvent d'inégale grandeur.
Les palpes sont presque liliformes, ou légèrement
plus gros à leur extrémité, et terminés par un article
ovalaire ou ovoïde.
Sous le rajjport des habitudes, et à raison des dentelures
de leurs jambes et de quelques autres caractères, ces
insectes semblent se rapprocher des Lamellicornes coprophages.
Mais, par d'autres considérations, fondées
sur l'anatomie, ils vieinient naturellement près des boucliers
ou silp/ia: telle est aussi l'opinion de M. Duiour
(^/nnal. des Scienc. nat., octob. iSadj- Le canal digestif
de l'espèce qu'il a disséquée (sinuatus) a quatre à cinq
fois la longueur du corps. I.'oesopha^'e est très court ; le
renflement oblong, venant immédiatement après, offre à
travers ses parois quelques traits brunâtres, qui sembleraient
annoncer l'existence de pièces intérieures propres
à la trituration, et s'il en était ainsi, ce renflement mériterait
le nom de gésier ; le ventricule chiliiique est fort
long, replié sur lui-même, et hérissé.de papilles pointues
et très saillantes. Les vaisseaux hépatiques ont six
insertions distitictes autour du ventricule chylifique
{Ibid., juillet 1825). Leur nombre, selon Kamdohr, ne
serait que de trois, et chacun d'eux aurait ainsi deux insertions:
mais une telle tlisposition de ces vaisseaux est
douteuse.
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