4 2 1 INSKCTES COl.ÉOl'TÈKllS.
La plupart ont l'abdoinen gros et les antennes coudées,
souvent en massue (°). Le pénultième article de
leurs tarses est presque toujours bilobé ('). Les cuisses
postérieures sont dentées dans plusieurs.
Les larves ont le corps oblong, semblable à un petit
ver très mou, blanc, avec une tète écailleuse, et sont
dépourvues de pieds, ou n'ont à leur place que de petits
mamelons. Elles rongent différentes parties de végétaux.
Plusieurs vivent uniquement dans l'intérieur de leurs
fruits ou de leurs graines, et nous causent souvent de
grands dommages. Leurs nymphes sont renfermées dans
une coque. Beaucoup de Rhynchophores nous nuisent
même dans leur dernier état, lorsqu'ils sont nombreux
dans des lieux circonscrits. Ils piquent les bourgeons
ou les feuilles de plusieurs végétaux cultivés, utiles ou
nécessaires, et se nourrissent de leur parenchyme.
les caractères de ces divers groupes. Les
charansoniles longirostres soul partagés en
deux coupes principales, d'.^près leurs liahitudes
et la composition des antennes. Dans
Xt^phyliophages, elles ont an moins dix articles,
et les trois derniersau moins lorment
la massue (|ui les termine. Celles des sperniatopliages
offrent tontau pins, neuf articles,
et dont le dernier ou les deux derniers
au plus composent la massue. Les phyllophages
ont les pieds tantôt contigiis à leur
naissance, tantôt écartés. Ceux où ils .se
touchent se divisent en quatre sous-tribus :
les Lixictes [Lixus Fali.'), les Rkynchoenides
[Rky ftchoenus, Oliv.), les Ciontiles [Cloniis,
Clairv.) , et les Orehcstides {Orclicstes,
lllig.). Les spermatopbages se partagent en
trois coupes principales ou sous-tribns : les
Caiandroeides {Calaiitlia, Clairv., Fab.),
les Cossonldcx [Cassofiris, Clairv.], et les '
Drjoplithondus [Dijoptiioms, Sclioenh.,
Hidbïjer, Dej.). Ceux-ci coEiduisent aux hylésines
de Faljrieins et autres xylopliages.
(«) Pl. 5-, llg. le. etc. (i) Pl. 57, f.g.C/; cic.
FAMILI.F. DES PORTE-BEC. 4 2 5
Les uns ont un labre apparent, le prolongement antérieur
de leur tête court; large, déprimé, en forme du museau (") ;
des palpes très visibles, filiformes, ou plus gros à leur extrémité
('). Ils composent le genre
DES BRUCHES de Linnaeus,
( b k u c h u s )
Qui se subdivise comme il suit :
Les espèces dont les antennes sont en massue, ou très sensiblement plus
grosses vers leur extrémild; tlont les yeux n'ont point d'échancrure, et qui
paraissent avoir cinq articles aux quatre tarses antérieurs, forment le
sous-genre des hhi îosimes ( k hwo s imu s ) , que nous avons placé , d'après
c e caractère, avec les héléromères, mais qui, par beaucoup d'autres,
avoisine le sous-genre suivant.
Celles qui, avec des antennes [c) et des yeux semblables , n'ont que
quatre articles à tous les tarses, dont le pénultième bilobé, rentrent
dans celui
D'ANTHRIBE de Geoffroy et de Fabricius (i), auquel
on peut joindre les Rhinomacers d'Olivier. (2)
. (ANTHRliStJS.)
(Pl. 56, Cg. I.)
Ces insectes se tiennent, en général, dans le vieux bois; quelques
autres vivent sur les fleurs.
(1)-Us Macrocéphalcs d'Olivier, col. IV,
80; les Anlkribcs, rf i-3, de Geoffroy
(les Anthribes latirostrh, varius, scabrostis
de Fab.).
(2) oliv.. col. Biiinomacfi'
iepliiroides, atteUiboldci, de Fab. Le pénultième
article des tarses n'est point renfermé
dans les lobes du précédent, ce qui,
par opposition, les distingue des anthribes.
(a) Pl. 56, fig. 1,0, etc. (J) Pl.,'!6, llg. it. (c) Pl. r,g. I