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I N S F X I HS (X)Ll iOl ' l l i l U S.
Ils sont, de tous les insectes, les plus nombreux et
les mieux connus. Les formes singulières, les couleurs
brillantes ou agréables que présentent plusieurs de
leurs espèces, le volume de leur corps, la consistance
plus solide de leurs tégumens, (|ui rend leur conservation
])lus facile, les avantages nombreux que l'étude
retire de la variété de formes de leurs organes extérieurs,
etc., lem- ont mérité l'attention particulière des
naturalistes.
Leur tête offre deux antennes de formes variées, et
dont le nombre des articles est presque toujours de
onze; deux yeux à facettes, point d'yeux lisses (i); et
une bouche (°) composée d'un labre, de deux mandibules,
le plus souvent de consistance écailleuse, de deux
mâchoires, portant chacune un ou deux palpes, et
d'une lèvre formée de deux pièces, le menton et la
languette, et accompagnée de deux palpes, ordinairement
insérés sur cette dernière pièce. Ceux des mâchoires,
ou leurs extérieurs, lorsqu'elles en portent
( i ) On a aper<;u dans qtiel(|ues Braché-
Ivlres deux pelils points jaunâires , que
l'ou a pris pour des yeux lisses, mais, à ce
que je pense, sans examen approfondi,
d'autant plus que les forlieules, genre d'orthoptères
le plus voisin des coléoptères,
n'en offrent poiul.
(«) Pl. i6, Cg. 1«, il.
m S E C ' t ' E S COLÉOI'TÈRMS.
deux, n'ont jamais au-delà de quatre articles; ceux de
la lèvre n'en ont ordinairement cpie trois.
T.e segment antérieur du tronc ("), ou celui qui est
au-devant des ailes, et qu'on nomme habituellement le
corselet, porte la première paire de pieds, et surpasse
de beaucoup, en étendue, les deux autres segmens (i).
Ceux-ci s'unissent étroitement avec la base de l'abdomen,
et leur partie inférieure, ou la poitrine, sert d'attache
aux deux autres paires de pieds (a). Le second, sur lequel
est placé l'écusson , se rétrécit en devant, et forme
un court pédicule qui s'emboîte dans la cavité intérieure
du premier, et lui sert de pivot dans ses mouvemens.
Les élytres et les ailes prennent naissance sur les
bords latéraux et supérieurs de l'arrière-tronc. Les
élytres sont crustacées, et, dans le repos, s'apphquent
l'une contre l'autre, par une ligne droite, le long de
leur bord interne, ou à la suture, et toujours dans une
position horizontale. Presque toujours elles cachent les
ailes, qui sont larges et pliées transversalement.Plusieurs
( i ) La membrane intérieure offre, de
thaque côté, par derrière, nn stigmate,
caractère qu'on u'avait pas encore, à ce que
j e crois, remarqué, mais dont l'existence
èl.iit prèsumnble.
w IM. ,5. ne. ,.
(a) Le mésotliorax est toujours court et
é t r o i t , et le niètathorax, souvent spacieux,
est sillonné longitudinalement daus son milien.