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 •)"'•!  INSECTES  COLÉOPÏÈHKS.  
 Le  second  genre,  celui  
 DE  RIIIINOTRAGUE,  
 ( i i H i i s o T i i A G n s .  Daim.)  ( i )  
 (HI.  6(îiii,  fig.  1.)  
 Diffère  du  précédent  par  sa  tète prolongée  et  rétrécie  en  devant  
 ,  en  manière  de  nuiseau  ;  par  ses  palpes,  dont  le  dernier  
 article  est  un  peu  ])lns épais  que  les  précédens,  et  tronqué  au  
 bout;  par  les  antennes  plus  courtes  que  le  corps,  un  peu  dilatées  
 et  un  peu  dentées  en  scie au  bout  ("),  et  par  son  corselet  
 presque  orbicidaire.  Ces  insectes  se  lient  évidemment  avec  
 le  genre  suivant,  celui  
 DE  NÈCYDALE,  de  Linnoeus.  
 ( n e o t d a l i s . )  
 Le  seul  de  cette  tribu  dont  les  élytres  soient  ou  très  courtes  
 et  en  forme  d'écaillés,  ou  prolongées,  comme  d'ordinaire  ,  
 Jusqu'au  bout  de  l'abdomen,  mais  resserrées  brusquement,  
 un  peu  au-delà  de  leur  naissance,  très  étroites  ensuite  et  
 alianl  en  pointe,  ou  terminées  en  manière  d'alêne.  Ces  derniers  
 insectes  ne  ressemblent  aux  OEdemères,  avec  lesquels  
 Fabricius  les  a  réunis,  que  sous ce rapport.  Le  dernier  article  
 des paipes  est un  peu  plus  grand  ,  et presque  en  forme de  cône  
 renversé  et  comprimé  (').  L'abdomen  est  long,  étroit,  res- 
 (i)  Daim.,  Insect.  Spec,  nov.,  p.  
 On  pent  aussi  y  rapporter  les  Stélloptére.s  
 («)  ri.Çf.i,.,  Og.  1«.  
 luridus,  punctatus ,  aUûcanSt  (le  l'Entomol. 
   hré.sil de  M.  Kliig.  
 (i)  l'I.  or,4,.,  (Ig.  3«,  
 FAMILLK  DES  LONGICORNES.  
 serré  et  comme  pédicidé  à  sa  base.  Les  ailes  ne  sont  repliées  
 qu'à  leur  extrémité.  
 Les  espèces  dont  les  élytres  sont  subulées  formeront  un  premier  sousgenre, 
   eelui  
 DE  STENOPTÈRE.  
 (STENOPTERUS.  lllig.)  
 (Pl.  66i/i,Cg.  2.)  
 On  pourrait  en  séparer  diverses  espèces  exotiques  à  antennes  plus  
 c o u r t e s ,  plus  épaisses  et  presque  dentées  en  scie  vers  leur  extrémité,  (t)  
 Dans  celle  de  noire  pays,  telles  que  
 La  iV.  fauve  (a)  [rufa)  de  LinniBus,  ou  la  Lcpturc  à  étuis  élranglès  de  
 Geoffroy  (Oliv-,  liw^,  74,1,  6),  les  antennes  sont  filiformes  et  de  la  
 longueur  du  corps.  (2)  
 Celles  dont  les  élytres  très  courtes,  en  forme  d'écaillés  j  composeront  le  
 sous-genre  
 DE  NECYDALE  proprement  dit,  
 CNECYDALIS.}'  
 (l'i.  66iw.  Cg.  3.)  
 Qui  répond  au  genre  Motor chus  de  Fabricius.  H  a  pour  type  la  grande  
 Necydale  {¡Sccydalis  major)  {h) d e  LinncEus  et  de  Geof f roy.  {Ol iv. ,  ibid.,  I,  1).  
 On  la  trouve,  aux  mois  de  j u i n  el  jui l let ,  sur  les  vieux  saules.  (3)  
 Des  insectes  généralement  propres  à des  îles  aFricai- 
 (r)  foyez  l'I'lntiini.  brésil.  ile-M.  Klù{;.  Kirby  et  Schoeiihcrr.  
 (2)  Ll'.-; N6cy<lak'.s a!m elpnvusta de Fill),  
 ri  lii  .V. fcmorala  de  M.  Goriiiar  soiil  niialoç; 
 ue.s.  
 (3)  royct  Fal.ridiis  ,  Olivior  ,  Rhii;  ,  
 (rt)  Pl.  fif;.  1.  
 Le  Stcnocorus hcmiptai-us  de  Fabricius  ,  
 «liii  seinlilerail  devoir  être  iilacéici,  esl,  
 dans  l'ordre  nalurol,  |.Uis voisin  des  Sléuocorcs  
 iti' MM.  Gormar  el  Dejean.  
 (A)  Pl.  66  bis,  ng.  X  
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