r>rvì INSECIES COLKOrTKIUiS,
espèces, les unes d'Afrique et des Indes orienlalcs, les auh'es de l'Amérique
equatoriale. MM. Lepelelier et do Serville(C/?ryc/ciji.»/eVAod., article
SCARABÉIDKS) en Ont séparé celles-ci, sous le nom générique d'iNCA {¡ncn).
La pièce axillaire n'est point proéiiiinente. Les deux pieds antérieurs ont
les cuisses munies d'une dont, el une écliancrure à leur baso'internc. Le
bord supérieur du menton est fortement écliancré dans son milieu ; celle
pièce, dans les goliath proprement dits, ofTi-e quatre lobes ou dents, deux
supérieurs et les deux autres latéraux. Les palpes labiaux sont insérés sur
ses bords, dans les échancrures de ces derniers lobes. Toutes les espèces
que nous connaissions étaient de grande taille, mais M. Verreanx fils, neveu
et compagnon de voyage de feu Delalande, et qui est retourné au Cap
de Bonne-Espérance, vient d'envoyer une espèce qui n'est pas plus grande
que la <7. ^ajfliei, à laquelle elle ressemble d'ailleurs par les couleurs, et
qui offre tous les caractères des Goliath. Le C. gèotmjmic de M. Scboenherr
est peut-être aussi congénère. Le corselet des Golialh est moins rond
et plus rétréci en devant que celui des luca. Les cuisses antérieures ne
sont point dentées, et leurs jambes n'ont point d'écbancrure au côté interne.
(1)
Dans la troisième division des mélilophiles, division répondant à la
famille des Cètoniides [Celoniidoe) de M. Mac Leay lils, le sternum se prolonge
plus ou moins en poinle obtuse, entre les secondes pattes; la pièce
axillaire se montre toujours en dessus, et occupe tout le vide séparant les
angles postérieurs du corselet de la base desélyires; le corselet s'élargit
ordinairement de devant en arrière et a la forme d'un triangle troncfué
antérieurement ou à sa poinle (2). Le menton n'est jamais transvej'sal ; son
bord supérieur est plus ou moins échancrê au milieu. Le lobe terminal
(i) Foyez l'Encyclopéd. mélhod., ar-
ScarahéiJes; l'Hisl. des animaux sans
vertèbres de M. de Lamarck; les Observ,
eutom. deM. "VVeher, et le la« volume des
Transact, linn., pag. 408, où >1. Kirby
décrit deux espèces. On trouve dans l'ile de
Java lin insecte que l'on prendrait, au premier
eoup-d'oeil, pour un Goliath, el que
MM. Lepelelier et Serville ont considéré
comme tel ; mais il a tous les caractères essenliels
des Cétoines ; seulement le corselet
est plus arrondi iit rétréci postérSeuremcnl.
Le màlc a ime corne fourchue sur la tcte.
(a) Pres(|ueorbicul2Ìredans qiielqucs-uns
[C. cruenta,Ynh.{C. l'cucosa, Schoenh, etc.)
M. Clievrolal, possesseur d'une ti-ès belle
collection de coléoptère.s, et dont phisienrs
provenant de celle de feu Olivier, m'a montré
une espèce trouvée dans l'ile de Cuba
par M. Poe, ayant le jiort des Trichies,
mais avec les pièces axillaires et le prolongement
sternal des Cétoines. Que]qiie.s espèces
decederuiei'genre (C. for/ZHia, Fab.)
ont le corselet muni d'une pelile ooruc, et
ressemblent, au premier coup-d'oeil, à des
Scarabées.
FAMILLK DES LAMEl LtCOR^iltS.
des ntAcboiresest soyeux ou en lorn,e de pinceau Le corps est presque
ovoïde, déprimé.
CeUc division compL-end
DES CÉTOINES,
(CETONIA, de Fab.)
(l'I. 45. ng. 6.)
Moins les espèces appartenant au sous-genre précédent et ù celui de
Hutèle (Gcner. crust., et insect.).
Les unes ont le corselet prolongé postérieurement en forme d'angle, de
manière que l'éeusson disparait tout-à-fait. Elles forment le genre
GTMNETIS {Gymmlis) Hi de M. Mac Leay fds (//»r. cnlomcl., I, pars , i,
p 152) l.e nouveau continent en produit plusieurs espèces. L'île de Java
et d'autres contrées orientales de l'Asie en oITrenl d'autres où le corselet
est pareillement prolongé, mais où l'éeusson, quoique très petit, est encore
visible (1). Le menton est plus échancré en manière d'angle, et le dernier
article de palpes labiaux est proportionnellement plus long. Le chaperon
est plus ou moins bifide. D'autres espèces des Indes orientales ou de la
Nouvelle-Hollande, où cette pièce est encore bifide ou armée de deux
cornes dans les mâles, doni le corps est proportionnellement plus étroit
et plus allongé, avec l'abdomen, se rétrécissant notablement de devant en
arrière, presque triangulaire même, et la massue des antennes est fort
allongée, composent le genre Macronoia, de M. Wiedemann. Mais toutes
ces coupes n'acquerront de la solidité que lorsqu'on aura tait une etude
particulière des nombreuses espèces du genre Colonia de Fabncius.
Celles d'Europe sont pourvues d'un écusson de grandeur ordinaire.
Telles soin :
La C. dorée {.Scaroboeus mmhts. Lin.; Oliv., col. 1, 6, I, I) (c), longue
de neuf lignes, d'un vert doré brillant en dessus, d'un rouge cuivreux
en dessous, avec des taches blanches sur les élytres. - Commune sur les
llcurs et souvent sur celle du rosier et du sureau.
La C. /<,st„cu>e{C. faslmsa, Fab.; Tanz., Faun. insect. Germ. Xl.l, 16),
( , ) c. chmcusis, l'ail, : cjiisj., C.ngm ; les C. piai
(,,) P l . « , %. C". C') "s-
; Impcrialis (le Sclioeiihii r.
(cl l'I. 45. lis. C
1 : i ' ' '".
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