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B02 JNSECTES COLÉOin-ÈRES,
ï e i U r i c u l a i r e el une crecale. Ces conduits biliaires, au nouibrc de quatre
s e u l e m e n t , sont de deux espèces dilléjentes : les uns, capi l laires, disposés
en deux anses fort replojces, s'insèrent par quatre bouts distincts sur
une courte vésicide obronde, placée 4 la face inférieure et un peu latérale
de l'extréniilé du ventricule chyl ifique; les aut res , bien plus cour ts , plus
é p a i s , plus dilatables et effllés aux deux bouts, sont rtottans par l'un
d ' e u x , cl implantés isolément par l'autre à la région dorsale et supérieure
d e cet organe. M. Dufour est porté à regarder comme alimentaire la pulpe
b l a n c h â t r e qu'ils renferment. L'oesophage est capillaire, et sans dilatat
i o n , en forme de jabot. Le ventricule chylifique est hérissé de papilles
bien saillantes. Les testicules ressemblent beaucoup à ceux des Leplures.
L e s larves sont nues et cachées, ainsi que celles de ces derniers Longic
o r n e s , observation qui appui e les conjectures de M. Dufour.
LES H.EMONIES
(HjEMONIA. Még., nej.)
( f l . 7o.lig. 6.)
Sont des donacics dont le pénultième article des tarses est Irès petit {«),
en forme de noeud, presque entier, et dont le dei-nier est fott long, (t)
LES PETAURISTES,
(PETAURISTES. Latr.)
(l'I. Cg. , . )
Réunis par Fabricius avec les Lemn ou nos Crlocères propres, ont aussi
les cuisses postérieures grosses, mais les yeux sontechancrés; les antenn
e s , ainsi que dans ceux-ci , sont généralement composées d'articles plus
c o u r t s {i}, et les lobes du pénultième article des tarses bien moins prolongés
el ne renfermant que la racine du suivant. (2)
(i) Les D. etjuisciit zostcroe, du Fal>.
M PI.70, lig. 6a.
(a) Li'S /.imn varia, postîcdlir, de Fylj.
(S, l'I Cg.
FAMILLE DES EDPODES, KO.)
LES CRIOCÈRES pioprement dits
(CRIOCERIS. Geoff., Oliv. — Lcma. Fab. — Chrysomtla Lin.)
(PL jo.Cg.S.)
S'éloignent des précédens en ce que les pieds postérieurs ne diflërent
point ou peu des aulresj les antennes vont un peu en grossissant et sont
piesque grenues, leurs articles n'étant pas beaucoup plus longs que larges
(o). Les yeux sont élevés et éehancrcs. L'extrémité postérieure de la
t é l e forme derrière eux une sorte de cou.
Ces insectes vivent sur des l i l iacées, les asperges, etc., e t , de même que
ceux del à famille précédente, font enlendre un peiit bruit lorsqu'on les
s a i s i t . Leurs larves se nourrissent des mêmes plantes, auxquelles elles se
tiennent cramponnées, au moyen de leur six pattes écailleuses. Elles ont
le corps mou, court el renflé ; leurs propres excrémens, dont elles se couvrent
le dos, les garantit de l'action du soleil et des intempéries de l'atmosphère.
Leur anus, à cet effet, est situé en dessus. Elles entrent en terre
pour se changer en nymphe.
L e C. du Us {b) [Chrysomehi menligera, Lin.; Oliv., col. VI, 94, 1,8.)
est long de trois lignes , avec le corselet et les étuis d'un beau rouge. Le
c o r s e l e t est étranglé de chaque côté. Les étuis ont des point s enfonces ,
disposés en lignes longitudinales. — Dans toute l'Europe, sur le lis
blanc.
M. Boudier, pharmacien de Versailles, zélé enlomologiste, et i l'am
i t i é duquel je suis redevable de plusieurs espèces rares ou curieuses,
a publ ié, dans les Mémoires de la Société linnéenne de Paris, des observations
sur une autre espèce de nos envi rons , le C. hnm ( Lema hrunma,
F a b . ) , qui esl fauve, avec les antennes, la poitrine et la base de l'abdomen
noirs. Elle vi t , ainsi que sa larve, snr l e Lilinm cotivallarùi.
Le C. tic Vuspmjc [C. afimracji, Lin.; Oliv., ibid.,\\, 28) est bleuâtre,
avec le corselet rouge, latilôl sans lacl ies, tantôt en offrant une dans
son milieu, bleue cl en forme de coeu r ; les étuis jaunât res , mais ayant,
le long de la suture, une bande bleue, léunie avec trois laclies latérales,
de la niènie couleur, el formant ainsi une croix.
{,.) Pl. ;o, tg.aii. (4) PL 70, Cg. 8.