
 
		8-2  INSECTES  SUCEURS.  
 les  nids  des  oiseaux,  surlout  des  pigeons  ,  s 'al tachanl  au  cou  de  leurs  
 pelils  ,  et  les  suçant  au  point  de  deveni r  toute  rouge.  
 La  Puce  jiènélranlc  (Pul  penetrans,  L.),  Calesb.,  Carol.,  Ill,  x,  3  (1) («),  
 forme  probablement  un  genre  particulier.  Son  bec  est  de  la  longueur  
 d u  corps.  Elle  est  connue  en  Amérique  sous  le  nom  de  Chique.  Elle  s'introduit  
 sous  les  ongles  des  pieds  et  sous  la  peau  du  talon,  et  y  acquiert  
 bientôt  le  volume  d'un  petit  pois  par  le  prompt  accroissement  des  oeufs  
 qu'elle  porte  dans  un  sac  membraneux  sous  le  \entre.  
 La  famille  nombreuse  à  laquelle  elle  donne  naissance  occasionne  ,  par  
 son  séjour  dans  la  plaie,  un  ulcère malin  difficileà  dét rui re,  et  quelquefois  
 mortel.  On  est  peu  exposé  à cette  incommodi t é  fâcheuse  si  on  a  soin  
 de  se laver  souvent,  t l  sur tout  si  l'on  se  frot te  les  pieds  avec  des  feuilles  
 de  tabac  broyées,  avec  le  roucou  et  d'autres  plantes  âcres  et  amères-  Les  
 Nègres  savent  extraire  avec  adresse  l 'animal  de  la  partie  du  corps  où  il  
 s'est  établi.  
 Divers  quatrupèdes  et  oiseaux  nourrissent  des  puces  qui  paraissent  différerspôcifiquement  
 des  deux  précédentes.  
 ( r )  M.  Diimcril  a  donne  une  excellente  
 r g i i r e d c  cel  animal,  dans  son  ouvrage  inliliilé  
 ;  Considérations  générales  sur  la  
 "-^.fig <5- 
 classe  des  insectes;  el  dans  le  Dictionnaire  
 des  sciences  naiiiielies.  
 LE  CINQUIÈME  ORDRE  DES  INSECTES,  
 COLÉOPTERES,  
 (  coi.EOPTERA  ;  —  Eleutherata.  Fab.  )  
 Ont quatre  ailes, dont  les deux  supérieures  crustacées,  
 en  forme décaillés,  horizontales,  et  se joignant  au  bord  
 interne  par  une  ligne  droite;  des  mandibules  et  des  
 mâchoires;  et  les  ailes  inférieures  pliées  seulement  eu  
 travers  et recouvertes  par  les  deux  autres,  qui  leur  forment  
 des sortes d'étuis,  et  que  l'on  désigne  sous  ci;  nom  
 ou  par  celui  d'élytre.  (i)  
 ( i )  yoycZf  pour  les  caractèves  anatonii-  ties  sciences  naturelles,  tome  VITI,  pag.  36,  
 qiies  lies  insectes  Je  cet  oiilre,  les  Annales  où  M.  Dnfonv  en  présente  un  résumé.