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 déprime,  avec  la  lèle  en  lornio  de  coeur  .  nu  peu  plus  larj,'c  poslcriciircmenl  
 que  le  corselet;  les yeux  entiers,  ovales;  le  corselet  en  carré  long  
 ïin  peu  plus  étroitposiérieurcracnt;  les  élytres  tronquées  au  bout,  et  nu  
 couvrant  poinl  l'exlrémité  postérieure  de  l'abdomen.  Les  palpes  maxillaires  
 sont  saillans  el  terminés  par  un  article  plus  grand  cl  Iriaiigulairc,  
 Les  pieds  sont  courts.  Ce  genre  n'apparlient  poinl  aux  télramèrcs  ,  ainsi  
 que  j e  l'aVais  d'abord  pensé,  mais  aux  hétéromères.  Le  pénul l ième  article  
 des  tarses  est  bilobe.  J'ai  établi  celle  coupc  sur  un  inseclc  trouvé  en  Ecosse,  
 dans  une.boutique,  et  qui  m'avait  été  communiqué  par  le  docteur  Leach.  
 La  seconde  tribu,  celle  des  PYKOCHROÏDES  {Pyrochroides)^ 
   se  rapproche  de  la  précédente,  quant  aux  tarses,  
 l'allongement  et  le  rétrécissement  antérieur  du  corps;  
 mais  il est  ajîlati, avec  le  corselet  presque  orbiculaire  ou  
 trapézoïde.  Les  antennes,  dans  les  mâles  au moins,  sont  
 en  peigne  ou  en  panache  (");  les  palpes  maxillaires  sont  
 un  peu  dentés  en  scie, et  terminés  par  un  article  allongé  
 presque  en  forme  de  hache  les  labiaux  sont  filiformes; 
   l'abdomen  est  allongé, entièrement  couvert  par  les  
 élytres,  et  arrondi  au  bout.  
 Ces  hétéromères,  que  l'on  trouve  au  printemps  dans  
 les bois, et  dont  les  larves vivent  sous  les écorces  des  arbres, 
   forment  le  genre  
 DES  PYROCHRES  ou  CARDINALES.  
 (pïiiociinoA.  Geolf'.,  F ah. ,  Dej.  —  Lampyris.  Lin.)  
 Des  espèces  à  antennes  presque  aussi  lonfjues  que  le  corps  dans  les  
 uiâles,  et  jelaul  de  longs  filels  l)arbiis  (t) ;  dont  les  yeux  ,  dans  les  mêmes  
 l'AMILlE  DES  IRACHÉUDia.  40«  
 i n d h i d u s ,  sonl  grands  cl  rapprocliés  en  arrière;  dont  le  eorselel  est  en  
 eône  lron(|Uèou  irapfaoïde  ;  enlin,  dont  le  corps  est  proporlionnellemct  
 |>lus  étroit,  plus  al longe,  ainsi  que  les  pattes,  composent  le  genre  
 DES  DENDROIDES,  
 i OENDROIDCS.  —  l'ogonorertis.  Fisdi.)  (1  
 (l'I.  S i l'is.  11«.  'i.)  
 Celles  donl  les  antennes  sont  simplemenl  pectinées  et  plus  courles  
 dont  les  yeux  soul  écarlés,  el  dont  le  corselct  est  presque  orbiculairc  et  
 iranbvcrsal,  sont  " r  -j  
 DES  l'YROClIRES  |)roprcraeiit  dites.  
 ( l'YIiOCHKOA  (2)  
 ci>i. 53Wr.  ng. 1 )  
 r , I I  troisième  tribti,  celle  des  MORDELLONES  (Mordellonoe), 
   n'offre,  quant  à la forme  des articles  des  tarses  et  
 de  leurs  crochets,  ni  quant  à  celle  des  antennes  et  des  
 palpes,  aucun  caractère  commun  et  constant. Mais  il  est  
 lacile  de  dtstinguer  ces  insectes des  autres  hétéromères  
 delà mé.ne  famille, par  la  conformation  générale  de  leur  
 («)  l'i.  /ig  (A) Pl. 5î/«>. iiij./,¿.  (i)  Pl. 53/'Ú.  fi«,  i  
 ÍI ) J'avais clalili  ce  Rciue  sur  un ins.ícUí  
 ,lu  Caimdn  c\m  faisail i>avlie <le la  coUerliou  
 du M . 1Ì0SC,  et .s(! rappiochaiU  beaucoup  
 AuPrrochrva  Jlabellata  Je  Fai).  M.  
 Fisfl.w  a  fórmela  tm-mucoiii«^  gcncri.iiu-.  
 smis  111 tBíomiiialiüii  ile Pogunocòe,  «l'a- 
 (iriísiiuií  swumlc espèce{íAo/vicittfí") ilécoiivevle  
 vlaiis la  lUissíií mèri ti i« malí'.  La figuro  
 (,<) Pl.  r>3/-n,  l¡K. •i^'- 
 ,,.riUni  a  doQuùe  dans  Iw  Mémoires  des  
 naturalistes  de  Moscou  a  été  i-cproJuitc  
 dau.s  le  premier  volume  de  sou  Eulomographic  
 de  la Uussie,  froutispice  du  litre  
 di^a s<i"fes des ¡nsw-les.  
 fora  Gcoiïi'oy,  Dr  Oéor.  Fali.nçius. 
   Latrcillc, SdioenliiTi', etc.