•104 INSECTES r.Dl.KOl'TÈRKS.
déprime, avec la lèle en lornio de coeur . nu peu plus larj,'c poslcriciircmenl
que le corselet; les yeux entiers, ovales; le corselet en carré long
ïin peu plus étroitposiérieurcracnt; les élytres tronquées au bout, et nu
couvrant poinl l'exlrémité postérieure de l'abdomen. Les palpes maxillaires
sont saillans el terminés par un article plus grand cl Iriaiigulairc,
Les pieds sont courts. Ce genre n'apparlient poinl aux télramèrcs , ainsi
que j e l'aVais d'abord pensé, mais aux hétéromères. Le pénul l ième article
des tarses est bilobe. J'ai établi celle coupc sur un inseclc trouvé en Ecosse,
dans une.boutique, et qui m'avait été communiqué par le docteur Leach.
La seconde tribu, celle des PYKOCHROÏDES {Pyrochroides)^
se rapproche de la précédente, quant aux tarses,
l'allongement et le rétrécissement antérieur du corps;
mais il est ajîlati, avec le corselet presque orbiculaire ou
trapézoïde. Les antennes, dans les mâles au moins, sont
en peigne ou en panache ("); les palpes maxillaires sont
un peu dentés en scie, et terminés par un article allongé
presque en forme de hache les labiaux sont filiformes;
l'abdomen est allongé, entièrement couvert par les
élytres, et arrondi au bout.
Ces hétéromères, que l'on trouve au printemps dans
les bois, et dont les larves vivent sous les écorces des arbres,
forment le genre
DES PYROCHRES ou CARDINALES.
(pïiiociinoA. Geolf'., F ah. , Dej. — Lampyris. Lin.)
Des espèces à antennes presque aussi lonfjues que le corps dans les
uiâles, et jelaul de longs filels l)arbiis (t) ; dont les yeux , dans les mêmes
l'AMILlE DES IRACHÉUDia. 40«
i n d h i d u s , sonl grands cl rapprocliés en arrière; dont le eorselel est en
eône lron(|Uèou irapfaoïde ; enlin, dont le corps est proporlionnellemct
|>lus étroit, plus al longe, ainsi que les pattes, composent le genre
DES DENDROIDES,
i OENDROIDCS. — l'ogonorertis. Fisdi.) (1
(l'I. S i l'is. 11«. 'i.)
Celles donl les antennes sont simplemenl pectinées et plus courles
dont les yeux soul écarlés, el dont le corselct est presque orbiculairc et
iranbvcrsal, sont " r -j
DES l'YROClIRES |)roprcraeiit dites.
( l'YIiOCHKOA (2)
ci>i. 53Wr. ng. 1 )
r , I I troisième tribti, celle des MORDELLONES (Mordellonoe),
n'offre, quant à la forme des articles des tarses et
de leurs crochets, ni quant à celle des antennes et des
palpes, aucun caractère commun et constant. Mais il est
lacile de dtstinguer ces insectes des autres hétéromères
delà mé.ne famille, par la conformation générale de leur
(«) l'i. /ig (A) Pl. 5î/«>. iiij./,¿. (i) Pl. 53/'Ú. fi«, i
ÍI ) J'avais clalili ce Rciue sur un ins.ícUí
,lu Caimdn c\m faisail i>avlie <le la coUerliou
du M . 1Ì0SC, et .s(! rappiochaiU beaucoup
AuPrrochrva Jlabellata Je Fai). M.
Fisfl.w a fórmela tm-mucoiii«^ gcncri.iiu-.
smis 111 tBíomiiialiüii ile Pogunocòe, «l'a-
(iriísiiuií swumlc espèce{íAo/vicittfí") ilécoiivevle
vlaiis la lUissíií mèri ti i« malí'. La figuro
(,<) Pl. r>3/-n, l¡K. •i^'-
,,.riUni a doQuùe dans Iw Mémoires des
naturalistes de Moscou a été i-cproJuitc
dau.s le premier volume de sou Eulomographic
de la Uussie, froutispice du litre
di^a s<i"fes des ¡nsw-les.
fora Gcoiïi'oy, Dr Oéor. Fali.nçius.
Latrcillc, SdioenliiTi', etc.