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où elle s'enfonce ensuite brusquement et comme par ressort.
Le corselet avecles pointes latérales, la téte, le dessus des élytres,
heurtant avec force contre le plan de position, surtout
s'il est ferme et imi , concourent, par leur élasticité, à faire élever
le corps en l'air. Les côtés de l'avant-sternum sont distingués
par une rainure ovi ces insectes logent, en partie,
leurs antennes, qui sont en peigne ou à longues barbes, dans
plusieurs mâles. Les femelles ont à l'anus une espèce de tarière
allongée, avecdeux pièces latérales et pointues au bout,
entre lesquelles est l'oviducte proprement dit.
Les taupins se tiennent sur les fleurs, les plantes, et même à
terre ou sur le gazon; ils baissent la tête en marchant, et,
quand on les approche, ils se laissent tomber à terre, en appliquant
leurs pieds sous le dessous du corps.
De Géer a décrit la larve d'une espèce de ce genre (undiilatus).
Elle est longue, presque cylindrique, pourvue de petites
antennes, de palpes, de six pieds, a douze anneaux couverts
d'une peau écailleuse, dont celui de l'extrémité postérieure
forme inie plaque rebordée et anguleuse sur les bords avec
deux pointes mousses et courbée en dedans; au-dessous est
un gros mamelon charnu et rétractile, qui fait l'office de pied.
Elle vie dans le terreau de bois pourri; on en trouve aussi dans
la terre. Il parait même que celle du T. strié de Fabricius
ronge les racines du blé , et fait beaucoup de dégât lorsqu'elle
se multiplie.
L'estomac des taupins est long, ridé en travers, quelquefois
gonflé à la partie ])ostérieure; leur intestin est médiocre.
On peut rapporter à deux divisions principales les divers sous-genres
qu'on a formés dans cette tribu. Ceux doni les antennes peuvent se loger
entièrement dans des cavités inférieures du corselet composeront la première.
Tantôt elles sont reçues, de chaque côté, dans une rainure longitudinale,
pratiquée immédiatement au-dessous des bords latéraux du corselet,
et toujours fdiformes et simplement en seie. Les arlicles des tarses sont
toujours entiers et sans prolongemens, en forme de palelle, en dessous.
FAMII.I,E DES SERRICORNES.
I ecorselet est convexe ou hombé. du moins sur les côtés, et se dilate vers
les angles postérieurs en manièr e de lobe, allant en pointe, ou triangulaire.
Ces insectes se rappr ochent des Buprestides.
L E S GALBA,
(GA1,BA. Latr.)
{PI 29, fig. 5.)
Dont les mandibules se terminent en une pointe simple (<i) ; dont les mâchoires
n'offrent qu'un seul lobe; dont le dernier article des palpes est
globuleux (i) et le corps presque cylindrique. (1)
L E S EUCNÉMIS,
t K U C N E M l S . Arh.)
(Pl. ig. tg. (1.)
Où les mandibules sont bifides et tes mâchoires bilobées; où le dernier
article des palpes est presque en forme de hache (c) et le corps presque
elliptique. (3)
Tantôt les antennes, quelquefois en massue, se logent, du moins en
p a r t i e , soit dans les rainures longitudinales des bords latéraux du préslernum,
soit dans les fossettes situées sous les angles postérieurs du corselet.
Les tarses ont souvent des petites palettes, formées par le prolongement
des pelotes inférieures où le pénultième article est bifide.
Quelques-uns, à antennes filiformes W, ont les articles des tarses entiers
et sans palettes en dessous ( /), les deux pattes antérieures se logent, dans
(1) J 'en ai vulroi s espèces , et loiites du
Brésil. L'une a de grands rapporls avec le
Mehs'is tiiberculala A^m. Dalniau ^Anal.
enlomO- Les mâchoires .se'termineiU par
nn lobe nés petit et pointu.
(2) M. le comte de Manuherheim a publié
une très belie Monographi e de ce sousgenre,
dont on a donné un extrait et repro-
(«) l'I. 29. Cg. 5 "
(») l'I. 29. Cg. 6 4.
n 30, fig. t
duit les planches dans le troisième volume
des Annales des sciences naturelles. J'y ai
.ajouté quelques oiiservations sur la trop
grande étendue que ce savant a donné à ce
sons-genre. L'espèce qu'il nomme capuciriris
est , selon moi, la seule qui doive y
r e s t e r , et telle fut d'abord ropinion de
celui qui l'établit.
(4) Pl. 29, lig. 5 4.
M PI 3o, f.g. 3.
(/•) Pl. 3o, lig 1«.
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