¡Mil
- S B INSKCTES COLKOPTÈUES.
LES PTILINS,
IPTILMUS. Geoff., Oliv. - Ptinns. Lin.)
(Pl. 34, lig. I.)
Dont les aiUeiines, depuis le troisième article, sont fortement pcctinées
ou eu panache dans les milles (a), et eu scie dans les femelles.
Ces insectes TÎvent dans le bois sec, et le percent de petits trous. C'est
là aussi qu'ils s'accouplent ; l'un des sexes est en dehors et suspendu en
l'air. (1)
LES XYLETINES.
(XYLETINUS. Latr. — PHlmus. Fab.)
(Pl. 3/„ lig. 2.)
Auxquels nous réunissons les OCHIKES iOchina) de MM. Ziégler et Dejean,
ont les antennes simplement en scie dans les deux sexes (t). (2)
LES DORCATOMES.
'DORCATOMA. Herbsl, Fab.)
(Pl. 34. ig. 3.)
Où les antennes finissent brusquement par trois articles plus grands, et
dont les deux avanl-derniers en forme de dents de scie; elles ne sont composées
que de neuf articles (c). (3j
(r) PtiUnus pecimicornis, Fai). ; Oliv.,
col. II, [7 ¿M, I, r j
F. pectinatus. Fai). ; ejusd., P. ierratus;
Ptiiius denticorfiis, var.; Panz., iùld.,
•VI, 9 ; XXXV. 9.
(2) Ftilinus palîens, Gei-ra. ;
Piinus serricomis, Fai). Dans VOd,ina
hederoe, les aiilennes sont nn [)(•» plu.s lo))-
gnes que celles des X jlétiiies, un pen moins
en seie, avec les seeond e! troisième articles
, presipie île longueur égale. Je n'ai
point examiné les aulj es espèces d'Ocliiiics
mentionnées par M. te comte Dejean, d.ans
son Catalogue (p. 40).
(3) Dorcaloma Ilerbst., col.,
IV, m i y . , S.
(o) Pl. 34, Cg. , (Í) Pl. 34. Cg. 2. (c) Pl. 34, lig. 3.
FAMILLE DES SERRICORNES. 2.î7
LES VHILLETTES.
(ANOBIÜM. Fab., Oliv. — VHnus. Lin. — Bijrrhus. Geoff.)
0'l.34. fig. 40
Où les antennes sont éijalement terminées par trois articles plus grands
ou plus longs, mais dont les deux avanl-derniers en cône renversé et allongé,
et celui du bout ovale ou presque cylindrique; elles ont onze articles.
(a)
Plusieurs espèces de ce genre habitent l'intérieur de nos maisons, où
elles nous font beaucoup de tort dans leur premier état, celui de larve,
en rongeant les planches, les solives, les meubles en bois, les livres,
qu'elles percent de petits trous ronds, semblables à ceux que l'on feiait
avec une vrille Irès fine. Leurs excréinens forment ces petits las pulvérulens
de bois vermoulu que nous voyons souvent sur le plancher, ü'autres
larves de vrillettes atlaquenl la farine, les pains à cacheter que Ton garde
dans les tiroirs, les collections d'oiseaux, d'insectes, etc.
Les deux sexes, pour s'appeler dans le temps de leurs amours et se rapprocher
l'un et l'autre, frappent plusieurs fois de suite et rapidement,
avec leurs mandibules, les boiseries où ils sont placés, et se réponden^
mutuellement. Telle est la cause de ce bruit, semblable à celui du battement
accéléré d'une montre, que nous entendons souvent, et que la sup
e r s t i t i o n a n ommé Vhorloge de la mort.
La V. damier {/>) {A. tesselahim, Fab.), Oliv., coi. Il, 16,1,1, longue
de trois lignes, d'un l)run obscur et mat, avec des taches jaunâtres, formées
par des poils ; corselet uni ; étuis sans stries.
L a V. opiniâtre [Ptinns pcrlinax, Lin. ; A. striatum, F.), OlÎv. , ibid. I,
4, noirâtre; corselet ayant, à chaque angle postérieur, une tache jaunâtre,
et près du milieu de sa base mie élévation comprimée, divisée
en deux, en devant, par une dépression, étuis à stries ponctuées.
Elle préfère, d'après les observations de De Géer, se laisser brûler à
petit feu, plutôt que de donner le moindre signe de vie, lorsqu'on la
lient.
L a V. striée d'Olivier, o u VAnobium pertivax de F a b r i c i u s (Panz. , ihid.,
LXVl, 5), ressemble beaucoup à la précédente ; mais elle est plus p'clite
et n'a pas de laches jaunes aux angles postérieurs du corselet. Elle est
très commune dans les maisons. M. Dufour a observé que des appendices
forment autour de sou pylore une sorlc de fraise.
(a) l'i. 34.% 4« (òj l'I. 34, fig. 4.
-i
a