I l(i INSECTES COI.ÉOl'TEUES.
L E S CALLEIDES.
(CALLEIDA. Dej.)
(1>I. ,9, liB. s.)
Entièrement seuihlables aux cymindis , aux laiscs près, lu ponultiéuio
article étant bifide , et les précédens triangulaires (<•). Ce sous-genre esl
propre à TAmerique. (I)
L E S nElAlETRIAS,
(DEMETRIAS. bon.)
(Pl. ,<). fig. 9.)
Analogues aux calleides par les tarses, mais ayant la tête ovalaire, rétrécie
postérieurement, et toutes les palpes extérieurs presque iiliformes, avec
le dernier article presque ovoïde ou subcyl indrique, [b)
Ce sous-genre, ainsi que le suivant, se compose de très petites espèces,
fréquentant, pour la plupart, les lieux aquatiques ou humides et couverts,
et presque toutes européennes. (2)
L E S DROMIES,
(DROMIUS. Bon.)
(Pl. 19, lig. 10.)
Généralenicnt aptères, à articles des tarses entiers (t), d ailleurs semblables
aux déniélrias. (3)
(1) Les mêmes ouvrages que ci-dessus.
(2) item.
(a) Pl. !<), fig. 8«. (i) Pl. ly. {¡s-9
(3) Ilcm.
(c) l'I. 19, iij;. 10«.
,1
E.iMUiE DES CAllNASSlliKS. 1 1 '
Lù, le corselet est sensiblement plus large que long, en forme de segment
de cercle ou de coeur, largement et iriiiisversalement tronqué poslérieuremcnt.
Il en est où le milieu du bord postérieur du corselet se prolonge en arrière.
Telles sont:
L E S LEBIES.
(LEIilA. Lan-. — lehia , Lnmprins. lion.)
(Pl. 19, f.e- li.)
Les palpes extérieures se terminent par un article un peu plus grand,
presque cylindrique ou ovalaire et t ronqué au bout(a). Les quat r e premiers
articles des tarses sont presque triangulaires, et le quatrième est plus ou
moins bifide ou bilobé. (¿)
Ces insectes sont agréablement colorés. Une espèce des plus communes
e n E u r o p e est la Ubic tète Ltcue M {Cumhus ,y^mc,vlwtns. Li n . , Fab.;
le B,n'"'tc Ucu à corstlel ronge, Geoff. ; l>anz., Fami. insect. Germ., LXXV,
5; Hist, natur. des.coléopt. d'Eur., fasc. 111, xii, 7). Son corps aile
deux lignes et demie à trois lignes et demie de long. 11 est bleu ou vert
et très luisant en dessus, avec le p remier article des antennes, le corselet
et les pattes, d'un rouge fauve ; l'extrémité des cuisses noire, et les elytres
pointillées, marquées de stries légères et ponctuées.
Une autre espèce de nos environs est la LMe /„'„wrrhoid.ih {Car,,!,:,s
kmmorrhoidatii:, Fab.; Hist, n.ltur. des coléop. d'Eur.. lasc. Ill, xlll, 81,
qui n'a guère plus de deux lignes de long, dont le corps est fauve,
avec les élytres noires, et terminées par une tache d'un lauve jaunâtre;
elles ont des stries peu enfoncées, ponctuées, et deux points
enfoncés plus distincts, près de la troisième, en commençanl par la suture.
(1)
(i) I.cs mùues oiivragos que ci-ilov.iul.
(„) Pl. 19, lig. 11« {!>) Pl. tg, lly. ni.
(,•) Pl. .9, lig.