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cond el du troisièiHe anneaux, couleur de cliair ; dessous du corps jaunâtre,
avec les trois dernier s anneaux couleur de soufre.
C'est part icul ièrenienl à ces-individus qu'on a donné le nom de vers
luisatis. ()n les trouve partoTît à la campagne, et aux bords des chemins,
dans les haies, les prai r ies, etc., aux moi s de juin, de jui l let el d'aoiil. Us
pondent un grand nombre d'oeufs, qui sont gros, splu'-riques et d'un
j a u n e citrin, dans la terre ou sur les plantes; ils sont fixes au moyen
d ' u n e matière visqueuse qui les enduit.
La larve ressemble beaucoup à la femelle, mais elle est noire, avec
une tache rougesitre aux angles postérieurs des anneaux ; ses antennes et
ses pieds sont plus courts. Elle marche fort lentemenl, peut allonger,
raccourcir ou recourber en dessous son corps. Elle est probablement carnassière.
Le L.(VI(alie {L. italiea, Lin.), Oiiv., col. II, 28, 11,12, nommé parle»
habitans Lnciola. Corselet ne recouvrant pas toute la tète, transversal,
rougeûtre, ainsi que l'écusson, la poitrine el unô partie des pieds; tôle,
étuis el abdomen noirs; les deux derniers anneaux du corps jaunâtres.
Les deux sexes sont ailés (i).
Dans notre seconde division des lampyrides, les antennes sont notablement
écartées l'une de l 'autre à leur naissance ; la lète n'est point prolongée
ni rétrécie antérieurement en forme de museau, et les yeux sont de
grandeur ordinaire dans les deux sexes. ,
LES DRILES.
( D R I L C S . OUv. - l'IUimis. Geoff., Fab.)
(IM. 32, fifi- 8 et i,.)
Les mâles sont ailés, et le côté interne de leurs antennes, à eoinmencer
au quatrième article, se prolonge en forme de dent de peigne. Celles de la
femelle sont plus courtes, un peu perfoliées et légèrement en scie. Dans
l ' un et l'autre sexe les palpes maxillaires sont plus gros vers le bout, et
se terminent en pointe. Lecùté inlei ne des mandibules ofTre une dent,
La femelle de l'espèce servant de type au genre, et dont le mâle est assez
commun, avait été inconnue jusque dans ces derniers temps, ainsi que les
métamorphoses des deux sexes. Des observations faites à Genève par M. le
comte Mielzinsky, sur la larve de cet insecte et sur rindividu femelle en
FAMILLE DES SERIUCOIINES. '.i'^'
é t a t p a r f a i t , exci tèrent l'attention de deux nàliiralistes français, qui avaient
déjà donné des preuves de leurs lalens, M. Desmarest , professeur de l'école
vétérinaire d'Alfort, et M. Victor Audouin ; celui-ci avait reçu de l'aut
e u r de cette découverte des larves en état vivant. Elles avaient été trouvées
dans l'intérieur de la coquille dite livrée, ou riMia; nemoralis de
l.inua;us. M. Mieizins iy les fit conna î t r e ainsi que la femel l e pai venue à sa
dernière transforuialion, seule sorte d'individus qu'il avait obtenus en
état partait. Mais il s'était t rompé, en considérant comme des nymphes,
des larves parvenues ù leur dernière grosseur, et qui passent l'hiver dans
l ' i n t é r i e u r de ces coquilles. Sous cette forme, ces insectes ont assez de
ressemblance avec les larves de nos lampyres, mais les côtés de leur abdomen
offrent une rangée de mamelons coniques, et deux séries de houppes
de poi ls, placées sur d'autres mamelons ou prolongemens dermiques.
L'extrémité postérieure du corpsest fourchue, et l 'anus ser t â l 'animal dans
la progression. 11 d é v o r e , cl assez promptement , l'habitant naturel de la
coquille, et de là le*nom générique de cochléoctoine (Cochlconlomis) >
donné à cet insect e par ce natural iste. M. Desmarest présuma, avec raison,
que, puisque ces larves étaient assez communes aux environs de Genève,
o n pouvait aussi les rencont rer aux environs de Paris. Aidé par ses élèves,
il s'en procura en effet un grand nombre d'individus, ce qui lui permit
de donner une histoire complète de cet insecte, et de découvrir que les
individus en état parfait décrits par M. Mielzinsky étaient des femelles du
DrilcjamuUre ou la p,mi,cheja„m de Geoffroy il, 1, 2; Oliv., col. II, 23, 1,
t), dont l e corps est long d'environ trois lignes, noir, avec les élylres jaunâtres
(«), La femelle (ij est presque trois fois plus grande, d'un jaune
orangé ou rougeûtre, et ressemble à celles des lampyres, mais sans être
phosphorescente. M. Audouin en a publié l'anatomie; il a remarqué ((ue
la vieille peau de la larve bouche cxacteraenl l'entrée de la coqui l le, et
lui forme une sorte d'opercule. Tanl que I'lnsecte est en état de larve, s'il
se ret ire au fond de son habitation, il s'y place de manière que l'extrémité
postérieure de son corps en regarde l'ouverture ; mai s ayant passé à l'état
de nymphe, il s'y tient en sens contraire. Cette observation est due à
M. Desmarest {Voi/ez les Annales des sciences nalurelles, janvier, juillet et
août 1824, et le liulletin de la Soc. philom., avril de la même année).
M. l.éon Dufour a publié aussi quelques observations anatomiques faites
sur le mâl e de cette espèce.
On en Irouve en Allcuiagnc une autre [atcr, Dej.), toute noire e t à antennes
moins pectinécs. Elle a été figurée, ainsi qu'une troisième <ru-
[ i j ^'oycz Fabiiciu-s et Olivini-, rnl. Il, (,.) l'i. 32. llg. (4) l'I. S'i, «B. ».