320 ^ INSECTliS COLI-OlTÈRIiS.
Désormais la massue anleimaire ne nous présentera , dans les deux
sexes, que trois feuillets, (c)
LES RIIISOTROGUES
(RHISOTROGUS. Lalr.)
OM. 42, Îig.3.)
Ressemblent parfaitement aux hannetons, quant à la forme générale du
corps, celle du labre et des tarses; mais leurs antennes, de neuf ou dix
articles, n'ont que trois feuillets ù la massue. (t)
LES CEIÏASPIS
(CEHASPIS. Lepel., Son.)
(l'I. 4 ï , »g- 9.)
Ont au milieu du bord posLéi ieur du cofselel deux petites incisions
longîtmlinales, et r^space compris forme une dent, dont rextrémité est
reçue dans utieéchancrure correspondante de l'écusson. Les antennes ont
dix arlicles. Tousles crochets des tarses, à l'exception des antérieurs, sont
inégaux; le plus fort des intermédiaires est entier dans le nulle; les antres
et les six dans la femelle sont hilides. Le coi'ps est recouvert ou parsemé
de petites écailles.
On n'en connaît que peu d'espèces, et toutes du Brésil. (2)
(i) Comme il n'est pas toujours facile de
bien distinguer le nombre des arlicles qui
précèdent immédiatemenl la massue des antennes,
je réunis le genre que j'avais uoninié
Amjììumalle, et où ces organes u'ont
que neuf articles, à celui de Kbisolrogue.
Les M. sobtidalis, i>iiii, serrata, ferriila,
atni, oeqiiirioj:ialis, riijicornis, etc., de Fa-
(«) l'I.Jî, Cj, 8«.
brlcius. Le troisième article parait se dc^
composer.
(2) ic Cerasph ¡iriiiiiosadtiMM. Lepel.
et Serv. (Encycl. mclKod.) est le M. hlvulnerata
de M. Germar, Le .7/. •variegala
de celui-ci me parait être aussi un
Céraspis.
(i) l'I. ils, llg. Sa.
FAMILLE DES LAMILLUCORNES. 521
LES AREODES
(AREODES. Leach, Mac L.)
(l'i. 43, Ce. I.)
Ont dix articles aux antennes (»), le sternum cornu, et tous les crochets
des tarses égaux dans les individus présumés femelles (Lepel. et Serv.), et
inégaux dans les mâles(ij ; le plus gros des deux antérieurs de ceux-ci est
bifide, et tousles autres sont entiers.
Ces insectes ont des couleurs brillantes. (1)
Tous les Phyllophages précédens, quelques-uns exceptés, nous ont présenté
des antennes de dix articles. Dans tous les suivans et de la même division,
ou celle des Mélolonthides, nous n'en compterons plus que neul.
Ici tousles crochets des tarses sont égaux; l'un des deux antérieurs au
plus est quelquefois plus gros.
LES DASYUS,
(DASYUS. Lepel. et Serv.)
Où les crochets des deux tarses antérieurs, du moins dans les mâles, sont
bifides, et les autres entiers (2).
LES SERIQÜES,
( SERICA. Mac L. — OmalopUa. Dej.)
(Pl. 43,
Qui ont tous les crochets des tarses bifides (r), le corps ovoïde, bombé
(soyeux et souvent avec un reflet changeant), avec le corselet beaucoup
plus large que long. G^)
(i) MncL. ,Hor. entom., I, p a r s , p . i 5 S .
(a) Eucyclop. mclhod., article Ärnr«-
béides.
Les M. hrimnea , vanabills, rurlcola
etc., de Fabricius. M. Mac Leay dir que
les antennes ont dix arlicles, mais je n'en
ai compté que neuf. La lon[;ueur et la forme
(i) Mac L. , Hor. cntom., I, pavs I, p.
146.
(„)i>i,43.iig. C') l'I--'«3. fie-
de ceux des tarses varie.
(c) IM.43. fig. a-
It
- i i
! Î i;