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 Désormais  la  massue  anleimaire  ne  nous  présentera  ,  dans  les  deux  
 sexes, que  trois  feuillets,  (c)  
 LES  RIIISOTROGUES  
 (RHISOTROGUS.  Lalr.)  
 OM. 42,  Îig.3.)  
 Ressemblent  parfaitement  aux  hannetons,  quant  à la  forme générale  du  
 corps,  celle  du  labre  et  des  tarses;  mais  leurs  antennes,  de  neuf  ou  dix  
 articles,  n'ont  que  trois  feuillets ù  la  massue.  (t)  
 LES  CEIÏASPIS  
 (CEHASPIS.  Lepel.,  Son.)  
 (l'I.  4 ï ,  »g-  9.)  
 Ont  au  milieu  du  bord  posLéi ieur  du  cofselel  deux  petites  incisions  
 longîtmlinales,  et  r^space  compris  forme  une  dent,  dont  rextrémité  est  
 reçue  dans  utieéchancrure  correspondante  de  l'écusson.  Les antennes  ont  
 dix  arlicles.  Tousles  crochets  des  tarses, à  l'exception  des  antérieurs,  sont  
 inégaux;  le plus fort des  intermédiaires  est entier  dans  le  nulle;  les  antres  
 et  les  six  dans  la  femelle  sont  hilides.  Le  coi'ps  est  recouvert  ou  parsemé  
 de  petites  écailles.  
 On  n'en  connaît  que  peu  d'espèces,  et  toutes du  Brésil.  (2)  
 (i)  Comme  il  n'est pas  toujours  facile  de  
 bien  distinguer  le  nombre  des  arlicles  qui  
 précèdent  immédiatemenl  la massue des  antennes, 
   je  réunis  le  genre  que  j'avais  uoninié  
 Amjììumalle,  et  où  ces  organes  u'ont  
 que  neuf  articles,  à  celui  de  Kbisolrogue.  
 Les  M.  sobtidalis,  i>iiii,  serrata,  ferriila,  
 atni,  oeqiiirioj:ialis,  riijicornis,  etc.,  de  Fa- 
 («)  l'I.Jî,  Cj,  8«.  
 brlcius.  Le  troisième  article  parait  se  dc^  
 composer.  
 (2)  ic  Cerasph  ¡iriiiiiosadtiMM.  Lepel.  
 et  Serv.  (Encycl.  mclKod.)  est  le  M.  hlvulnerata  
 de  M.  Germar,  Le  .7/.  •variegala  
 de  celui-ci  me  parait  être  aussi  un  
 Céraspis.  
 (i)  l'I.  ils,  llg.  Sa.  
 FAMILLE  DES  LAMILLUCORNES.  521  
 LES  AREODES  
 (AREODES.  Leach,  Mac  L.)  
 (l'i.  43, Ce.  I.)  
 Ont dix  articles aux  antennes  (»), le  sternum  cornu,  et  tous  les  crochets  
 des  tarses  égaux  dans  les  individus  présumés  femelles  (Lepel.  et  Serv.),  et  
 inégaux  dans  les  mâles(ij ;  le plus gros  des  deux  antérieurs  de  ceux-ci  est  
 bifide,  et  tousles  autres  sont  entiers.  
 Ces  insectes  ont  des  couleurs  brillantes.  (1)  
 Tous  les  Phyllophages  précédens,  quelques-uns  exceptés,  nous  ont  présenté  
 des  antennes  de dix  articles. Dans  tous  les suivans  et  de  la  même  division, 
   ou  celle  des Mélolonthides,  nous  n'en  compterons  plus  que  neul.  
 Ici  tousles  crochets  des  tarses  sont  égaux;  l'un  des deux  antérieurs  au  
 plus  est quelquefois  plus  gros.  
 LES  DASYUS,  
 (DASYUS.  Lepel.  et  Serv.)  
 Où  les  crochets  des deux  tarses  antérieurs,  du moins  dans  les mâles,  sont  
 bifides, et  les  autres  entiers  (2).  
 LES  SERIQÜES,  
 ( SERICA. Mac L. —  OmalopUa.  Dej.)  
 (Pl.  43,  
 Qui ont  tous  les  crochets  des  tarses  bifides  (r),  le  corps  ovoïde,  bombé  
 (soyeux  et  souvent  avec un  reflet changeant),  avec  le  corselet  beaucoup  
 plus large  que  long. G^)  
 (i)  MncL. ,Hor.  entom.,  I, p a r s , p . i 5 S .  
 (a)  Eucyclop.  mclhod.,  article  Ärnr«- 
 béides.  
 Les  M.  hrimnea  ,  vanabills,  rurlcola  
 etc.,  de  Fabricius.  M.  Mac  Leay  dir  que  
 les  antennes  ont  dix  arlicles,  mais  je  n'en  
 ai  compté  que  neuf.  La  lon[;ueur  et  la  forme  
 (i)  Mac  L. ,  Hor.  cntom.,  I,  pavs  I,  p.  
 146.  
 („)i>i,43.iig.  C')  l'I--'«3.  fie- 
 de  ceux  des  tarses  varie.  
 (c) IM.43. fig. a- 
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